L’école du dimanche de la Science Chrétienne est un lieu de guérison. Les élèves étudient la Bible et Science et Santé avec la Clef des Ecritures, écrit par la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy. Ils apprennent aussi à appliquer dans leur vie quotidienne ce qui leur est enseigné. Cet enseignement est fait de leçons durables, qui sont utiles tout au long de la vie.
Une de mes monitrices d’école du dimanche était praticienne, c’est-à-dire une scientiste chrétienne qui est disponible à tout moment pour prier pour ceux qui ont besoin d’une guérison. Un dimanche, lorsque j’étais enfant, j’ai commencé à ne pas me sentir bien durant l’école du dimanche. J’avais mal à la tête, j’avais mal au ventre, et j’avais envie de rentrer à la maison. En fait, pas vraiment… car ce dont j’avais réellement envie, c’était d’être guéri. Et puis, soudainement, je me suis senti mentalement poussé vers le haut. J’ai levé la tête, et j’ai vu que ma monitrice me regardait. Son expression était si aimante que je ne me suis plus senti mal du tout. J’étais émerveillé. L’instant d’avant, j’avais hâte de rentrer chez moi, et là, je ne ressentais plus aucun symptôme de maladie. Au cours des 45 années qui se sont écoulées depuis cette journée d’école du dimanche, je n’ai plus jamais ressenti ces symptômes.
En songeant à cette expérience au fil des ans, j’ai réalisé que ma monitrice m’avait vu tel que je suis vraiment : l’enfant de Dieu, une idée spirituelle, l’expression pleine de santé de la Vie. Elle avait perçu le besoin et avait corrigé sa pensée à ce sujet, et j’avais ressenti cette correction. Ainsi que Mary Baker Eddy l’explique : « Bien-aimés Scientistes Chrétiens, gardez votre esprit tellement rempli de Vérité et d’Amour, que le péché, la maladie et la mort ne puissent y entrer. […] Les bonnes pensées sont une armure impénétrable : ainsi revêtus, vous êtes complètement à l’abri des attaques de l’erreur, quelle qu’en soit la nature. Et non seulement vous êtes en sécurité vous-mêmes, mais tous ceux sur qui reposent vos pensées en reçoivent ainsi les bienfaits. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 210) C’est ce qui m’est arrivé.
Cette monitrice a partagé de nombreuses guérisons avec ses classes pour illustrer le fait que les vérités que nous apprenions étaient pratiques. Une fois, elle nous a raconté comment son plus jeune fils, lorsqu’il était bébé, avait rampé vers les escaliers qui menaient au sous-sol. Elle n’avait pas eu le temps de le retenir, et il était tombé dans les escaliers. Mais elle avait eu le temps de prier, et elle a compris que l’existence de son fils, en tant qu’enfant de Dieu, est intacte. Lorsqu’il est arrivé au bas des escaliers, c’était comme s’il avait atterri sur un tas de plumes. Il n’avait pas été blessé.
Quelques années plus tard, je faisais du ski, de nuit, avec d’autres élèves de mon école. Je n’étais pas très expérimenté et je descendais une piste verte. D’autres skieurs avaient formé un monticule de neige en bas de la piste pour sauter. Les skieurs avaient ainsi l’impression de voler durant un court instant. J’aimais beaucoup cette bosse et, donc, j’ai pris mon élan depuis tout en haut de la piste pour aller aussi vite que possible. Mais, à cause de la forme convexe de la bosse, je suis monté très haut, et j’ai tourné en arrière jusqu’à me retrouver face au ciel.
A ce moment-là, je me suis souvenu du récit de ma monitrice de l’école du dimanche. J’étais paisible. J’ai heurté le sol sur le dos, j’ai rebondi, et je me suis retrouvé debout, indemne. Un des témoins de cette acrobatie involontaire a dit que, lorsque j’ai heurté le sol, c’était comme si j’avais atterri sur un tas de plumes. Je n’avais pas été blessé et, durant les décennies qui ont suivi, aucune séquelle n’est apparue.
J’ai été très reconnaissant tout au long de ma vie pour les leçons que j’ai apprises à l’école du dimanche. Plus que de la théorie, l’instruction spirituelle du dimanche était pratique. Les vérités que j’ai apprises étaient applicables aux expériences de la vie, et je chéris profondément celles que j’ai vécues – et je suis sûr que je ne suis pas le seul. Je suis très reconnaissant que Mary Baker Eddy ait établi une disposition dans le Manuel de l’Eglise pour l’enseignement de l’école du dimanche.
Russell Whittaker