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Faire preuve d’un peu de tendresse

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 2021

Paru d'abord sur notre site le 15 avril 2021.


Enfants, nous avons tous désiré ressentir la tendresse de nos parents, sentir les bras aimants de maman ou de papa nous enlacer lorsque nous étions tombés, ou entendre un mot gentil lorsque nous étions malades ou blessés. Mais en entrant dans l’âge adulte, nous avons découvert un monde où les mots doux auxquels nous étions habitués avaient fait place à des mots plus durs. Et pourtant, nous avons tous encore besoin de la tendresse qui nous rappelle notre innocence enfantine ; et le monde entier bénéficierait également d’un peu plus de tendresse.

Aujourd’hui, on semble manquer de tendresse. On pense trop souvent qu’elle est une faiblesse plutôt qu’une force, et que cette qualité n’est pas synonyme de réussite et de progrès professionnels, qu’elle n’est pas même désirable dans les autres domaines de la vie. Et pourtant, nous avons l’exemple de Christ Jésus. Il était résolument aimant et doux. Il a rassuré, encore et encore, ceux qui souffraient et qui étaient pétris de craintes, par ces mots : « N’ayez pas peur. »

Sur quelle force reposent ces paroles d’amour et de guérison ! Grâce aux exemples attestant de l’humanité de Jésus, nous comprenons le Christ, qui est sa nature divine, et l’esprit d’Amour qui est si nécessaire pour guérir les malades et les affligés. La tendresse que Christ Jésus a exprimée est la manifestation de l’Amour divin et, en tant que qualité de l’unique Dieu, ou Esprit divin, elle repose sur la force. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « La tendresse accompagne toute la puissance accordée par l’Esprit. » (p. 514)

Mary Baker Eddy était connue pour être douce et aimante, et pourtant, combien de choses a-t-elle accomplies de son vivant – et avec quelle force !

Chacun de nous est capable d’exprimer une telle tendresse. Dans les psaumes, nous lisons : « C’est Dieu qui me ceint de force, et qui me conduit dans la voie droite. [...] Ta droite me soutient, et je deviens grand par ta bonté. » (18:32, 36)

Il n’y a pas longtemps, j’ai été témoin des effets puissants de la tendresse irrésistible qui émane de l’amour de Dieu. J’étais dans notre église de Margate, en Afrique du Sud, un dimanche matin, me préparant mentalement pour le service de notre Société de la Science Chrétienne, où j’officie en tant que Première Lectrice, lorsque j’ai vu un groupe de jeunes enfants entrer dans l’église, dont la plupart m’étaient inconnus. Ils se sont approchés de moi et m’ont dit : « Ce garçon est malade. Vous devez le guérir. » Le petit garçon dont ils parlaient avait l’air vraiment malade. Un des enfants me dit que le docteur lui avait demandé de rester au lit et de laisser la maladie suivre son cours. Mais ces chers enfants innocents désiraient qu’il y ait une guérison ce jour-là, dans notre église.

La plupart de ces enfants ne venaient à l’école du dimanche qu’occasionnellement, seuls, sans leurs parents, et l’année précédente ils avaient été témoins de la guérison remarquable d’une de nos élèves, une petite fille qui avait été transportée à l’hôpital après qu’un conducteur l’avait renversée et avait pris la fuite. La tante de la petite fille, qui n’était pourtant pas scientiste chrétienne, était venue à l’église le dimanche suivant l’accident pour demander aux membres de prier, car le docteur avait dit à la famille qu’il y avait peu d’espoir que la petite fille puisse se rétablir et qu’il ne pouvait plus rien faire pour elle. Tous les membres de notre église ont inclus cette petite fille dans leurs prières. 

Deux semaines plus tard, la petite fille est revenue à l’école du dimanche pour rendre grâce pour sa guérison. Ses cousins faisaient partie des enfants qui assistaient occasionnellement à l’école du dimanche, et ils avaient été témoins de la guérison de la petite fille. Ce sont eux qui ont emmené le jeune garçon à l’église pour être guéri ce jour-là.

J’ai regardé ce petit garçon adorable et j’ai vu à quel point il était effrayé et mal en point. Je l’ai pris à part et, avec beaucoup de tendresse, je l’ai serré dans mes bras. Je lui ai dit à quel point il était précieux – à quel point son Père-Mère Dieu l’aimait, et qu’Il ne l’avait jamais quitté une seule seconde.

Il m’a répondu par un sourire.

Le petit garçon a immédiatement accepté l’invitation à assister à l’école du dimanche ce matin-là, et son moniteur a constamment veillé sur lui durant la classe, alors que je conduisais notre service religieux. Durant la prière silencieuse, où les prières sont offertes « pour l’assistance collectivement et exclusivement » (Mary Baker Eddy, Manuel de l’Eglise, p. 42), je me suis attachée à la vérité que la présence douce et aimante de Dieu se faisait sentir et qu’elle guérissait, et que rien ne pouvait résister à la puissance de cet Amour. Ce qui m’est venu, ce sont les paroles d’un cantique intitulé : « Prière du soir de “Mère” », écrit par Mary Baker Eddy :

Douce présence, force, joie et paix,

Vie infinie, ô souverain pouvoir,

Toi, dont l’amour protège l’oiselet,

Guide l’essor de mon enfant ce soir.

Seul l’œil mortel voir l’embûche, le rets ;

Notre refuge est dans l’Amour divin,

Et du Très-Haut la demeure est tout près :

Son bras encercle tendrement les Siens.

(Ecrits Divers 1883-1896, p. 389)

A ce moment-là, je me sentais en sécurité dans la « demeure » de Dieu, tendrement soutenue par les prières collectives de tous les membres qui assistaient aux services des églises de la Science Chrétienne dans le monde entier. Le bras de Dieu nous encerclait tous, y compris ce petit « oiselet » précieux qui se trouvait dans notre église.

Les enfants étaient venus à l’église ce matin-là car ils s’attendaient à une guérison. Et c’est ce qu’ils ont obtenu. Le petit garçon est rentré chez lui bien portant.

Ce que j’ai trouvé si touchant, c’est que les enfants s’attendent si naturellement au bien, qu’ils aient confiance dans l’efficacité de la prière, et qu’ils soient réceptifs à la vérité. Mary Baker Eddy, qui a découvert la Science Chrétienne, et qui a ensuite fondé La Première Eglise du Christ, Scientiste, s’attendait à ce que tous ceux qui, en attente d’une guérison, assistent au service d’une église de la Science Chrétienne, en repartent guéris. En tant que disciple de Christ Jésus, elle a insisté sur l’importance d’exprimer l’esprit du Christ si nous voulons véritablement accomplir ce qu’il attendait de nous et guérir comme lui. Elle a donné ce conseil : « Un mot de tendresse et d’encouragement chrétien adressé à un malade, une patience compatissante à l’égard de ses craintes et la suppression de celles-ci valent mieux que des hécatombes d’abondantes théories, des discours empruntés et stéréotypés, et la distribution d’arguments qui ne sont qu’autant de parodies de la vraie Science Chrétienne, embrasée d’Amour divin. » (Science et Santé, p. 367)

Ces mots découlaient de la propre expérience de Mary Baker Eddy, de sa pratique et de son enseignement de la méthode spirituelle de guérison, la Science Chrétienne, qu’elle avait découverte. Elle était connue pour être douce et aimante, par ses amis et ses ennemis, et pourtant, combien de choses a-t-elle accomplies de son vivant – et avec quelle force ! Elle a dit avec humilité : « Le peu que j’ai accompli l’a été entièrement par amour : une tendresse oubliant le moi, patiente, sans défaillance. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 247)

Puisse chacun de nous être rempli de l’esprit du Christ et faire preuve d’un peu de tendresse chaque jour.

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