Enfants, nous avons tous désiré ressentir la tendresse de nos parents, sentir les bras aimants de maman ou de papa nous enlacer lorsque nous étions tombés, ou entendre un mot gentil lorsque nous étions malades ou blessés. Mais en entrant dans l’âge adulte, nous avons découvert un monde où les mots doux auxquels nous étions habitués avaient fait place à des mots plus durs. Et pourtant, nous avons tous encore besoin de la tendresse qui nous rappelle notre innocence enfantine ; et le monde entier bénéficierait également d’un peu plus de tendresse.
Aujourd’hui, on semble manquer de tendresse. On pense trop souvent qu’elle est une faiblesse plutôt qu’une force, et que cette qualité n’est pas synonyme de réussite et de progrès professionnels, qu’elle n’est pas même désirable dans les autres domaines de la vie. Et pourtant, nous avons l’exemple de Christ Jésus. Il était résolument aimant et doux. Il a rassuré, encore et encore, ceux qui souffraient et qui étaient pétris de craintes, par ces mots : « N’ayez pas peur. »
Sur quelle force reposent ces paroles d’amour et de guérison ! Grâce aux exemples attestant de l’humanité de Jésus, nous comprenons le Christ, qui est sa nature divine, et l’esprit d’Amour qui est si nécessaire pour guérir les malades et les affligés. La tendresse que Christ Jésus a exprimée est la manifestation de l’Amour divin et, en tant que qualité de l’unique Dieu, ou Esprit divin, elle repose sur la force. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « La tendresse accompagne toute la puissance accordée par l’Esprit. » (p. 514)
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