« Nous gardons notre calme. » C’est avec ces paroles que j’ai rassuré mes voisins. En rentrant de voyage, mon mari et moi avions retrouvé notre maison sens dessus dessous à la suite d’un cambriolage.
A l’automne 2018, nous avions fait un long voyage pour séjourner dans une région magnifique afin de célébrer un événement spécial. Le matin suivant notre arrivée, ma voisine nous a appelés pour dire que notre maison avait été cambriolée et qu’il serait préférable que nous rentrions. Je l’ai remerciée de son appel et je lui ai dit que nous allions rentrer tout de suite.
Peu après cet appel, j’ai dit à mon mari, qui n’est pas scientiste chrétien, qu’il était tout à fait possible de garder notre calme malgré la situation, et ce concept puissant a éliminé la crainte. Me tournant aussitôt vers le Christ toujours présent et vers les enseignements de la Science Chrétienne pour élever nos pensées et nous guider, j’ai affirmé notre droit à être « calme[s] au milieu du témoignage discordant des sens matériels », comme il est expliqué dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy (p. 306).
Dans les moments difficiles, je me reporte à des propos de Christ Jésus dans l’Evangile selon Jean, et cela m’aide beaucoup. Nous lisons qu’il appelle le diable, ou mal, un « menteur et le père du mensonge » (8:44). Cela met tout de suite à distance l’« erreur », ou supposition erronée qu’un pouvoir en dehors de Dieu gouverne, et nous pouvons ainsi aller de l’avant en écoutant ce que dit le Christ.
Lors de notre voyage de retour, j’ai utilisé mon téléphone portable pour contacter notre banque afin qu’elle bloque nos comptes (par précaution), et pour appeler notre compagnie d’assurance, qui a envoyé quelqu’un réparer provisoirement la porte d’entrée. J’ai également été reconnaissante de pouvoir lire des articles qui m’ont aidée dans les périodiques de la Science Chrétienne accessibles sur JSH-Online.com.
Quand nous sommes arrivés chez nous, un homme de l’entreprise de réparation était déjà en train de scier du bois, devant son établi installé au milieu de notre pelouse, pour réparer la porte d’entrée.
Malgré le spectacle désolant qui s’offrait à nous – une porte complètement défoncée, des débris de verre jonchant les tapis, nos affaires éparpillées en bas comme à l’étage, des tiroirs vidés, et notre lit sali par les empreintes de chaussures de quelqu’un qui avait marché dessus – j’ai ressenti la présence de Dieu. Comme Dieu est bon et qu’Il est la seule réalité, le tableau présenté par l’entendement mortel, que la Bible appelle « l’affection de la chair », n’était pas réel.
Ce soi-disant entendement, d’une vantardise dénuée de substance, n’est qu’un point de vue supposé de l’absence de Dieu. Grâce à la Science Chrétienne, il est toujours possible de réfuter les suggestions de ce soi-disant entendement dans la conscience humaine. La situation humaine s’améliore et s’harmonise lorsque ce travail est fait. A la page 207 de Science et Santé, nous lisons que « la réalité spirituelle est le fait scientifique en toutes choses ». En d’autres termes, Dieu, le bien, sait ce qui est vraiment en train de se passer. Nous pouvons L’écouter nous révéler la vérité au sujet de Son royaume et de Ses enfants.
J’ai aussitôt exprimé les qualités spirituelles d’ordre et de propreté. Tandis que je balayais dans l’entrée, mes deux bons voisins sont apparus à la porte d’entrée. Ils avaient l’air consterné, et c’est à ce moment-là que je leur ai dit que nous gardions notre calme. Cela les a soulagés. Je voulais communiquer l’idée que Dieu, le bien, nous entourait, et qu’Il gouvernait.
Mon mari et moi avons finalement constaté qu’aucun objet de valeur n’avait été dérobé. Je me suis alors rendu compte qu’il ne fallait surtout pas céder à la tentation de craindre, ce soir-là, que quelque chose d’autre puisse nous arriver, car, comme l’enseigne la Bible dans le psaume 62 : « Mon âme, confie-toi en Dieu ! Car de lui vient mon espérance. » (verset 5) Du fait de la toute-puissance de Dieu, rien n’avait réellement troublé l’harmonie de Son gouvernement toujours présent. J’ai proposé à mon mari de faire ce que nous avions prévu pour le week-end, et j’ai été très heureuse qu’il soit d’accord. Nous avons pu laisser la maison en sachant que tout était en ordre et en sécurité.
Par-dessus tout, j’avais le sentiment que notre maison n’avait, en réalité, jamais été cambriolée, car notre véritable foyer est la conscience inviolable de l’Amour divin.
Eleanor Winyard