C’est avec une immense gratitude envers Dieu que j’écris ce témoignage qui, une fois de plus, m’a prouvé que Dieu est le seul législateur et le seul pouvoir.
Il y a quelques années, alors que j’étais enceinte de notre deuxième enfant, mon mari et moi avons choisi que j’accouche à l’hôpital. J’ai donc dû me soumettre à des visites prénatales avec le personnel médical, ce qui a nécessité la communication de mes antécédents médicaux, notamment des informations sur ma grossesse précédente et sur la naissance de notre premier enfant. Comme j’avais vécu un accouchement difficile, le médecin a fait part de ses inquiétudes quant à la probabilité de rencontrer les mêmes problèmes, et aux effets négatifs auxquels on pouvait s’attendre. Le médecin m’a demandé de choisir entre un accouchement par césarienne ou de manière naturelle. J’ai choisi d’accoucher naturellement sans m’attendre à aucune complication. Le médecin a précisé que si on constatait des problèmes lors des visites de contrôle, je devrais modifier ma décision.
Grâce à la Science Chrétienne, j’ai été témoin de nombreuses preuves de la constante sollicitude de Dieu, aussi bien pour ma famille et mes amis que pour moi-même. Il m’est apparu que c’était une nouvelle occasion de glorifier Dieu et de témoigner de l’évidence de la réalité et de la puissance de la Vérité. J’ai décidé de ne pas accepter les pronostics négatifs ni de laisser ma pensée être dépendante de la peur.
Chaque fois que les médecins, des amis et des collègues exprimaient leur inquiétude au sujet de l’hypertension, des nausées matinales et de la fatigue à cause de mes antécédents médicaux, je priais avec la réponse de Mary Baker Eddy à la question : « Qu’est-ce que l’homme ? » que l’on trouve dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, et qui commence avec : « L’homme n’est pas matière : il n’est pas composé de cerveau, de sang, d’os et d’autres éléments matériels. » (p. 475) J’ai étudié des passages comme celui-ci pour mieux comprendre ma parfaite identité spirituelle et celle du bébé en tant qu’enfant de Dieu. Je me suis dit que je ne pourrais jamais subir les effets négatifs d’un élément matériel tel que le sang, les os et le poids, parce que je ne suis pas matérielle. J’ai fini par mieux comprendre que c’est en Dieu, le bien, que je vis, bouge et que j’ai mon être. (Voir Actes des apôtres 17:28)
J’ai fait appel à une praticienne de la Science Chrétienne pour être soutenue par la prière pendant cette période. Elle m’a dit que le bébé était une idée spirituelle de Dieu, et qu’en tant que mère je ne pouvais pas souffrir. J’ai prié pour voir plus clairement que le corps matériel n’avait rien à voir avec les idées parfaitement intactes de Dieu – le bébé et moi. La grossesse était, en fait, le déroulement de l’idée de Dieu qui a toujours été, et continue d’être, en Dieu, l’Amour.
Certains examens préliminaires ont montré que j’avais une tension artérielle élevée. Le médecin était inquiet et m'a orientée vers un spécialiste pour des examens complémentaires. Lorsque les résultats des tests du spécialiste ont été disponibles, la femme médecin est entrée dans la pièce, elle a examiné les résultats et elle est restée silencieuse pendant un moment. Puis elle m’a dit que les résultats ne montraient aucun signe d’hypertension et que tout semblait parfaitement normal. Je m’attendais au bien, et je me suis réjouie d’entendre ces résultats auxquels je m’attendais.
Au cours des mois suivants, chaque visite prénatale chez le médecin a été rapide et sans incident. En fait, le médecin disait toujours que j’étais une patiente facile. Je profitais de chaque visite pour ressentir de l’amour envers toutes les personnes avec qui j’étais en contact (les autres patientes, les infirmières, les médecins, le personnel) et pour les voir comme Dieu les voit. J’ai travaillé jusqu’à la semaine où je devais accoucher, sans que mon corps ne ressente d’effets néfastes tels que les pieds gonflés, la fatigue ou même l’épuisement.
Alors que j’étais en route pour l’hôpital, je ressentais la paix et l’assurance de Dieu qui nous avaient portés jusque-là et qui nous accompagneraient jusqu’au bout. Pendant l’accouchement, on m’a dit que le médecin devait s’occuper de deux autres femmes dont l’accouchement nécessitait davantage d’attention. Pendant ce temps et de tout mon cœur, je savais que l’Amour divin, qui me soutenait, soutenait également ces femmes et que nous étions toutes ses enfants bien-aimés et avions droit à connaître l’harmonie.
Mon accouchement s’est déroulé sans problème et, comme je l’ai appris par la suite, cela a été également le cas pour les autres patientes. Ce passage de Science et Santé avec lequel j’ai travaillé, notamment lors de la naissance, était une belle illustration de mon expérience : « La guérison physique par la Science Chrétienne résulte, aujourd’hui comme au temps de Jésus, de l’opération du Principe divin, devant laquelle le péché et la maladie perdent leur réalité dans la conscience humaine et disparaissent aussi naturellement et aussi nécessairement que les ténèbres font place à la lumière et le péché à la réforme. » (p. xi)
Ma grossesse et la naissance de notre fils ont été pour moi une période de croissance spirituelle, riche en guérison, en paix, en joie, en amour et en démonstration de la Vérité. Ma compréhension de l’homme comme étant spirituel a été améliorée et cela m’a aidée à comprendre que la santé n’est pas soumise à la matière ou à l’histoire matérielle, mais qu’elle est constamment maintenue par l’Entendement.
Je suis éternellement reconnaissante à Christ Jésus pour avoir fait briller la lumière de la Vérité et à Mary Baker Eddy pour son dévouement désintéressé à faire connaître cette Science à l’humanité.
Toyin Da-Silva
Austin, Texas, Etats-Unis
