Alors que j’étais bénévole dans une banque alimentaire locale, en voulant aider mes collègues, j’ai déplacé une caisse de concombres très lourde. A la maison, cette nuit-là, la douleur m’empêchait de respirer.
Je pensais que ça irait mieux le lendemain matin, mais j’ai tourné toute la nuit sans pouvoir trouver le sommeil parce que je souffrais trop.
Voyant qu’après plusieurs jours je n’allais toujours pas mieux, ma mère a pris rendez-vous chez le docteur pour le surlendemain, car ma famille a l’habitude de faire appel à la médecine. A ce moment-là, je n’avais toujours pas réalisé que je pouvais utiliser ce que j’avais appris en Science Chrétienne pour prier et guérir ce problème.
Le médecin m’a expliqué que j’avais une entorse à la cage thoracique, et que la douleur allait encore durer trois ou quatre semaines avant que ce soit guéri – et que l’unique solution pour être soulagée consistait à prendre des antidouleurs.
A cet instant, il est devenu clair pour moi que la Science Chrétienne offrait une meilleure réponse.
J’avais commencé à lire le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef de Ecritures, de Mary Baker Eddy, et j’avais l’habitude de rencontrer une scientiste chrétienne une fois par semaine pour qu’elle m’aide à comprendre ce que je lisais. La semaine où j’ai eu une entorse de la cage thoracique, j’étais en train de lire le chapitre : « La science, la théologie, la médecine », et deux passages m’ont semblé utiles pour envisager ce qui s’était produit de façon plus spirituelle. Le premier est : « Les saisons se succèderont avec des variations de durée et de marée, de froid et de chaleur, de latitude et de longitude. L’agriculteur s’apercevra que ces changements ne peuvent affecter ses récoltes. » (p. 125) Ce passage m’a rappelé que lorsque je me comprends comme étant entièrement spirituelle, et que je comprends l’univers de Dieu comme étant spirituel également, alors le froid, la chaleur, la maladie et le péché ne peuvent me toucher ni me blesser. Parce que mon identité est spirituelle, aucun élément matériel ne peut me transformer – pas même le fait de soulever une caisse « trop lourde » pour moi.
L’autre passage qui m’a aidée est le suivant : « La Science Chrétienne apporte au corps la lumière de la Vérité qui fortifie et purifie. La Science Chrétienne agit comme altérant, neutralisant l’erreur par la Vérité. » (p. 162) Je me suis dit : c’est tellement bien que la Science Chrétienne agisse pour moi, m’aidant à éliminer les mauvaises pensées et me procurant de bonnes pensées. J’ai pensé à la Science Chrétienne comme à un « chauffeur de salle » qui m’encouragerait et me dirait : « Tu peux le faire ! » et « Tout va bien ! » Lorsque j’ai parlé à mon amie scientiste chrétienne quelques jours plus tard, je lui ai raconté ce qui s’était passé et ce que le docteur avait dit. Je lui ai également dit que j’avais prié et que je me sentais beaucoup mieux. Lors de la semaine suivante, j’ai continué de prier avec ces idées, et j’ai réalisé soudain que je ne souffrais plus et que je pouvais de nouveau bouger normalement. Cette guérison a pris beaucoup moins de temps que ce que le docteur avait prédit, et je sais que c’est grâce à Dieu.
