Depuis plusieurs jours, je souffrais d’un grave mal de gorge qui ne faisait qu’empirer. Un praticien de la Science Chrétienne priait pour moi, et mon mari le tenait au courant parce qu’il m’était difficile de parler.
En début de soirée, alors que je m’asseyais sur le canapé (en m’apitoyant sur mon sort, si je me souviens bien), quelqu’un a sonné à la porte. C’était une amie de ma fille, ses parents étaient nos voisins et ils étaient pasteurs d’une église protestante dans le quartier. Ma fille avait confié à son amie que j’étais malade, et celle-ci l’avait dit à ses parents. Ils avaient demandé à leur fille de m’apporter un enregistrement de leurs hymnes préférés. J’ai décidé de l’écouter avec un casque afin de pouvoir monter le volume lorsque la douleur était plus forte.
Tout en l’écoutant, j’ai été frappée par la beauté des mélodies et des paroles. Ces chanteurs devaient comprendre qui était Dieu car personne ne pouvait chanter ainsi avec tout son cœur à moins de percevoir Dieu en tant qu’Amour. En effet, l’auteur de la première épitre de Jean a écrit : « Dieu est amour. » (4:8) A ce moment-là, ma principale motivation pour prier n’a plus été le désir d’être guérie, mais le fait de me tourner vers Dieu qui est bon, attentionné et puissant. Pour la première fois depuis des jours, je n’étais plus impressionnée par la douleur. Au contraire, je ressentais une paix intérieure.
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