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Croissance spirituelle : des moment décisifs

Une période de croissance spirituelle inégalée

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2019

Paru d'abord sur notre site le 2 avril 2019.


La guérison que je vais relater a changé ma façon de prier. Elle a marqué une étape déterminante dans mon cheminement, et j’y repense quand je fais face à un problème et que j’ai besoin de me rappeler ce que la prière peut accomplir.

Au début des années 2000, j’ai développé une affection cutanée sur le visage. J’avais fréquenté l’école du dimanche de la Science Chrétienne depuis ma plus tendre enfance et, devenue jeune adulte, j’ai choisi d’adhérer à la Science du Christ. J’avais eu de nombreuses preuves du pouvoir de la prière dans ma vie, c’est pourquoi je me suis tournée vers la prière pour guérir ce problème de peau.

Mon état s’est amélioré, mais l’affection n’a pas complètement disparu. Et puis les symptômes ont réapparu de façon beaucoup plus agressive. Ce schéma s’est répété un certain nombre de fois sur une période de plusieurs années. A différents moments, j’ai demandé à un praticien de la Science Chrétienne de prier avec moi.

Un jour, alors que je priais à ce sujet depuis bien des années, j’avais prévu de faire une course à une heure de route de chez moi. J’ai décidé de n’entretenir que des pensées élevées durant le trajet, à l’aller comme au retour. En cours de route, j’ai vu clairement que cet état physique correspondait à un concept mental incorrect. J’ai pensé à « la face de Dieu », comme le formule la Bible (Genèse 33:10), et au fait que mon être même était l’expression de Dieu. J’étais (comme chacun de nous quand on considère sa véritable identité) ce que Dieu révèle de Sa propre nature ; or la révélation de Dieu est pure et parfaite. Malgré l’aspect de mon visage, mon être était spirituel, il ne s’exprimait pas par un corps physique et ne dépendait pas de l’état de celui-ci. Comme nous l’explique Mary Baker Eddy dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « L’histoire de l’erreur est le récit d’un rêve. Le rêve n’a ni réalité, ni intelligence, ni entendement ; donc celui qui rêve et le rêve ne font qu’un, car ni l’un ni l’autre n’est vrai ni réel. » (p. 530) J’ai compris qu’un corps souffrant n’est qu’une vue erronée de l’identité de l’homme. Cela a été un tournant décisif. Poursuivant dans cette voie, chaque fois que ce concept d’un « moi » imparfait et souffrant me venait à l’esprit, j’affirmais aussitôt que mon visage – mon être – était la « face » ou expression pure et sans tache de Dieu. C’était la seule vérité que Dieu, l’Entendement divin, connaissait. Cela a mis fin à ces éruptions très embarrassantes sur le visage. Cependant, le problème persistait.

Par la suite, une amie que j’étais allée voir à Boston m’a donné un enregistrement sur CD d’une causerie d’un praticien de la Science Chrétienne. En rentrant chez moi, à la fin du week-end, j’ai écouté le CD de nombreuses fois durant le trajet en voiture. Cela a changé la qualité spirituelle de ma prière ! L’orateur disait que nous n’avons pas affaire à un homme malade, mais à la fausse suggestion que l’homme est malade. Je le savais a priori, mais cette façon de le formuler me l’a fait vraiment comprendre. L’orateur faisait remarquer qu’on peut être tenté de commencer sa prière en faisant du corps le centre de l’attention, mais que c’est là un mauvais point de départ.

Tandis que je continuais de prier pour me voir spirituellement au lieu de m’attacher à changer un état physique, ce message angélique m’est venu : il me fallait reconnaître mentalement les faits spirituels concernant mon statut de mère et mes enfants.

Mes deux enfants avaient grandi, et ils avaient quitté la maison depuis un certain temps. Ils avaient connu une enfance heureuse, et nous étions une famille unie, mais j’avais le sentiment que nous nous étions éloignés. J’ai prié assidument pour comprendre que notre Père-Mère Dieu est le Parent de chacun de nous. Dieu avait été et serait toujours à l’origine des seuls liens jamais existants.

Le sentiment d’avoir perdu quelque chose a disparu. J’ai retrouvé la paix en mettant ma relation avec mes enfants entre les mains de Dieu et en comprenant que notre unité, en tant que membres de Sa famille, constituait la réalité spirituelle.

Chaque fois que l’aspect de mon visage tentait de monopoliser mon attention, je me tournais vers ces idées à la fois nouvelles et anciennes, et les vérités qu’elles irradiaient inondaient ma conscience. J’ai souvent prié en m’inspirant de ce passage de Science et Santé, qui est l’un de mes préférés : « Fixez fermement votre pensée sur ce qui est permanent, bon et vrai, et vous le ferez entrer dans votre existence dans la mesure où cela occupera vos pensées. » (p. 261) Telles ont été mes journées de prière, et cette affection de la peau n’a pas tardé à disparaître pour ne plus revenir.

On m’avait dit un jour, lors d’une guérison antérieure : « Sachez que cela n’est jamais arrivé. » En réalité, un état physique disgracieux n’a jamais pu me marquer un seul moment. En l’occurrence, j’ai reconnu avec joie que cette histoire, qui a duré plus de dix ans, n’a jamais été une lutte pour guérir un corps souffrant, mais une période de croissance inégalée et à jamais inoubliable.

Esther Haney

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