Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer
Articles originaux web

Guérison d’un bras cassé

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2019

Paru d'abord sur notre site le 16 avril 2019.


Un jour, alors que je promenais les chiens d’une amie, je me suis soudain retrouvée face contre terre et une petite fille, qui se tenait au-dessus de moi, répétait : « Je suis vraiment désolée ! Je suis vraiment désolée ! » Elle avait été momentanément distraite alors qu’elle faisait du vélo, et elle m’avait heurtée de plein fouet. Mon visage était griffé et meurtri, et mon bras droit, qui avait subi le choc, me faisait mal.

J’ai demandé à ce que mon fils soit contacté et, lorsqu’il est arrivé dix minutes plus tard, il a appelé les secours. Rapidement, j’ai été transportée en ambulance dans un hôpital local. En chemin, j’ai utilisé mon téléphone portable pour appeler un praticien de la Science Chrétienne, qui m’a assurée fermement de mon inséparabilité d’avec Dieu, et a accepté de prier pour moi. L’une des premières choses qu’il a dites a été que je devais pardonner à la fillette qui m’avait renversée, car cela faisait partie du processus de guérison.

Les infirmières, aux urgences, ont nettoyé mon visage et mon bras, puis des radiographies ont été faites. La femme médecin de garde était déconcertée par les résultats. Elle m’a dit que l’os de mon bras droit était cassé, mais qu’elle ne parvenait pas à déterminer comment elle pourrait le réparer. Elle m’a conseillé de consulter un chirurgien orthopédiste dès que possible.

Après que mon fils m’a ramenée à la maison, j’ai de nouveau appelé le praticien, et je lui ai demandé de continuer de prier pour moi. Je savais que mon identité réelle était entièrement spirituelle, le reflet de l’Esprit divin, qui ne peut pas être touché par la matérialité ou par la croyance que je pouvais être séparée de Dieu. J’ai donc prié en affirmant mentalement que j’étais entièrement confiante en la totalité de Dieu, et que j’étais exempte de tout mal.

Ce n’est que deux jours plus tard qu’un chirurgien orthopédiste a pu me recevoir. Plusieurs autres radiographies ont été prises, et le chirurgien a souligné que la fracture de mon bras était complexe. Il a expliqué que le remplacement de l’épaule était souvent recommandé dans des cas comme celui-là, mais qu’en raison de mon âge avancé, il était peu probable que je recouvre l’usage complet de mon bras, même après une intervention chirurgicale. Le seul traitement qu’il recommandait était que mon bras soit mis en écharpe, et que je revienne le voir dans un mois.

Je savais que je pouvais compter sur Dieu pour obtenir une guérison complète, et j’étais en contact presque tous les jours avec le praticien pour un traitement en Science Chrétienne. Mais un matin, lorsque j’ai retiré l’écharpe, et que j’ai vu mon bras dans le miroir, j’ai été effrayée par le gonflement et la décoloration qui étaient importants. Lorsque j’ai fait part de mon inquiétude au praticien, il m’a rappelé un énoncé de Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy, page 393 : « Demeurez ferme dans votre compréhension du fait que l’Entendement divin gouverne, et que, dans la Science, l’homme reflète le gouvernement de Dieu. Ne craignez pas que la matière puisse souffrir, enfler, et s’enflammer en vertu d’une loi quelconque, puisqu’il est évident en soi que la matière ne peut ressentir ni douleur ni inflammation. »

Mes craintes ont rapidement été dissipées lorsque j’ai réalisé que nous ne priions pas pour guérir un bras cassé, mais pour voir ma perfection intacte en tant qu’enfant de Dieu. Rapidement, mon bras a repris une apparence normale.

Durant une semaine environ, j’ai eu besoin d’aide pour m’habiller, me laver et préparer mes repas. Ensuite, j’ai pu me débrouiller seule. Ce dont je me souviens le plus, à propos des semaines qui ont suivi l’accident, c’est d’un sens débordant de l’amour que Dieu a pour moi, ainsi que des nombreuses façons dont cet amour m’a été témoigné : les prières du praticien et ses réponses aimantes à chacun de mes appels ; l’amour et les soins qui m’ont été prodigués par ma famille et les membres de l’église ; et l’amour de la fillette de dix ans et de sa famille qui m’ont rendu visite régulièrement.

La petite fille avait été extrêmement effrayée par ce qui s’était passé. Elle avait beaucoup de remords et elle était très préoccupée par mon bien-être. Mais il n’y avait ni colère ni apitoiement de ma part au sujet de ce qui s’était passé, et je le lui ai dit.

Durant les semaines où je suis restée tranquillement à la maison, j’ai passé des heures à étudier et à réfléchir aux vérités de la Science Chrétienne. Ma mère avait eu une belle guérison d’un trouble de l’estomac à l’âge de dix ans. C’est ce qui a amené toute notre famille à cette religion. J’ai eu beaucoup de guérisons au cours des décennies qui ont suivi.

Science et Santé contient de nombreuses références à des accidents et à des fractures, mais celle qui se trouve à la page 402 m’a marquée : « Dans la Science, il ne peut y avoir, en réalité, ni fracture ni dislocation. Vous dites que les accidents, les lésions et la maladie tuent l’homme, mais il n’en est rien. La vie de l’homme est l’Entendement. Le corps matériel ne manifeste que les croyances de l’entendement mortel, qu’il s’agisse de fracture, de maladie ou de péché. »

C’est un énoncé radical, mais je l’ai pleinement accepté comme étant la vérité de mon être. J’ai éprouvé une gratitude et un amour immenses pour Dieu, ainsi que pour le praticien, pour les membres de l’église qui me soutenaient et même pour la petite fille sur son vélo.

Lors de ma deuxième visite chez le chirurgien orthopédiste, un mois plus tard, je lui ai fermement serré la main, faisant ainsi usage de mon bras droit. Il a été très impressionné par les progrès accomplis, et m’a dit de continuer de faire ce que je faisais (je lui avais dit que j’étais scientiste chrétienne lorsqu’il avait souligné le peu d’antécédents médicaux sur le formulaire que l’on m’avait demandé de remplir). Il n’a plus été question de chirurgie par la suite.

A Noël, six semaines après l’accident, j’avais repris toutes mes activités habituelles, et j’avais retrouvé le plein usage de mon bras droit. La guérison est complète depuis plus d’un an désormais, et je continue d’effectuer deux longues marches quotidiennes en compagnie des trois chiens de mon amie, tenant leurs laisses dans ma main droite. J’entretiens également mon jardin, et je fais presque tout mon ménage. Je sers dans une salle de lecture de la Science Chrétienne et je suis également active dans d’autres domaines de mon église filiale. La joie et la gratitude sont mes compagnons permanents.

Ruth Anderson Jarrette
Los Olivos, Californie, Etats-Unis

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / juillet 2019

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.