C’était un bel étudiant de dernière année et moi, une jeune et naïve étudiante de première année, lorsque nous nous sommes rencontrés lors de la soirée d’intégration. J’ai été flattée qu’il invite une fille timide à venir lui rendre visite dans son université. A cette époque, les deux universités où nous faisions nos études n’étaient pas mixtes, et il était fréquent que des jeunes filles passent le week-end sur le campus des garçons.
La première fois que je lui ai rendu visite, il m’a trouvé un logement des plus respectables et a montré beaucoup de respect à mon égard. Le second week-end s’est en revanche révélé triste et terrifiant. Le garçon était saoul, et j’ai eu toutes les peines du monde à l’empêcher de forcer la porte de ma chambre d’hôtel.
J’ai été profondément choquée par ce qui s’était passé. J’étais reconnaissante d’avoir pu repousser ses avances agressives, mais cette expérience, à laquelle s’ajoutaient ma timidité et d’autre sentiments mêlés (solitude, confusion, anxiété et difficulté d’adaptation à l’université), m’a amenée à téléphoner régulièrement chez moi, en pleurs.
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