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Comment un bras cassé a été guéri

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 2019

Paru d'abord sur notre site le 15 janvier 2019.


L’hiver dernier, en allant travailler, j’ai glissé et je suis tombé à la renverse dans une allée verglacée. Mon coude a heurté le sol. Après avoir entendu un fort craquement, j’ai ressenti une douleur vive. Je m’étais, semblait-il, cassé quelque chose.

J’ai pu me relever, mais je n’étais pas certain de pouvoir aller travailler. J’ai été tenté d’appeler mon collaborateur pour lui dire que je ne pourrais pas venir, mais je savais qu’il avait besoin de moi pour terminer une tâche qui ne pouvait attendre. J’ai donc appelé un praticien de la Science Chrétienne et je lui ai expliqué la situation. Il m’a dit qu’en tant qu’idée de Dieu, je ne pouvais être impacté que par l’Amour divin. Il m’a également assuré qu’il allait prier pour moi.

A ce moment-là, ce passage familier de Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy, est venu à ma pensée : « Quand un accident se produit, vous pensez ou vous vous écriez : “Je me suis fait mal !” Votre pensée est plus puissante que vos paroles, plus puissante que l’accident même, à rendre le mal réel.

Faites donc l’inverse. Déclarez que vous ne vous êtes pas fait mal et comprenez pourquoi, et vous verrez que les bons effets qui s’ensuivront seront exactement en proportion de votre incrédulité à l’égard de la physique et de votre fidélité à la métaphysique divine, de votre confiance en Dieu comme étant Tout, ainsi que Le proclament les Ecritures. » (p. 397)

Dans ce passage, Science et Santé nous enseigne que nous devons faire davantage que simplement déclarer que nous ne sommes pas blessés – nous devons également en comprendre la raison. Les accidents et les blessures physiques ne font pas partie de la création de Dieu, ai-je alors pensé. J’ai affirmé aussi qu’en tant que reflet de Dieu, je ne pouvais pas ressentir quelque chose que Dieu n’avait pas créé. Je savais que mon être réel était en Dieu, l’Esprit divin, et qu’il n’était pas sujet à des conditions matérielles. C’est l’ignorance et le manque de compréhension de la Vérité spirituelle qui produisent la discordance dans nos vies, et ces pensées erronées doivent être corrigées pour que la guérison apparaisse.

Malgré la gêne physique, j’ai été capable d’aller travailler et de réaliser la tâche qui m’incombait, tout en m’accrochant fermement à ce passage de Science et Santé : « Tout ce qu’il est de votre devoir de faire, vous pouvez le faire sans que cela vous nuise. » (p. 385)

Cependant, lorsque je suis rentré chez moi dans l’après-midi, les images de ma chute sur le sol verglacé ne cessaient de m’agresser. C’était comme si je regardais une vidéo de l’accident en boucle et au ralenti. J’ai essayé de libérer ma pensée de ces images, mais sans succès. Lorsque je l’ai mentionné au praticien, il a attiré mon attention sur l’allégorie du procès, dans Science et Santé, où un homme malade est traduit en justice devant la Cour de l’Erreur puis la Cour de l’Esprit. Et, plus précisément, sur l’énoncé suivant : « Le patient se sent malade, il y pense, y repense, et le procès commence. » (p. 430)

Lorsque nous ruminons les accidents qui se sont produits, nous magnifions une irréalité, et nous augmentons nos souffrances. Pour mettre un terme au « procès », le remède le plus simple est de cesser de ruminer. Pour m’aider à comprendre comment cesser de conférer du pouvoir à l’image mentale de la chute, le praticien partagea une analogie mathématique. Il m’expliqua que si le nombre un est multiplié par zéro, le résultat sera zéro. Et ceci, même si l’opération est répétée des dizaines de fois, des centaines de fois, voire des millions de fois. Donc, même si l’image de ma chute semblait se répéter, elle n’augmentait pas pour autant la réalité de l’incident qu’elle décrivait – elle restait une illusion. 

Le praticien m’a fortement encouragé à veiller sur mes pensées à chaque instant et à rejeter les images agressives sur la base de leur néant. J’ai commencé à mieux comprendre que le néant de l’erreur ne peut toucher l’enfant réel de Dieu, et aussi longtemps que je ne faisais pas une réalité de cette erreur, je ne pouvais pas en souffrir. Rapidement, les images de l’accident qui revenaient en boucle ont disparu de ma pensée. 

Dans la soirée, avant d’aller au lit, j’ai remarqué que mon coude était très enflé et qu’il avait changé de couleur. Au début, il n’était pas facile de détourner mon attention de cette condition physique, et de garder mes pensées fixées sur la Vérité. Mais avec le soutien continu du praticien, j’ai persisté et, pour la première fois, j’ai commencé à réellement comprendre l’énoncé de Mary Baker Eddy : « Le mal n’a pas de réalité. Ce n’est ni une personne, ni un lieu, ni une chose, mais simplement une croyance, une illusion du sens matériel. » (Science et Santé, p. 71) Je devais cesser de donner du pouvoir à cet accident et de l’ancrer dans un lieu, car ces deux prétentions n’étaient qu’une « illusion du sens matériel ».

En prenant ainsi mentalement une position ferme, j’ai ressenti un sens de paix. Au bout de quelques jours, la douleur, l’inflammation, et finalement toute gêne dans mon coude ont disparu, et j’ai été capable de faire usage normalement de mon bras. 

Et voici la preuve de ma guérison complète : dans mon travail, à cette époque, toutes les dix à quinze minutes, il me fallait retirer plusieurs portes en métal d’une machine, et chaque porte pesait entre 10 et 15 kg. Durant les deux semaines de test de notre machine, j’ai soulevé ces portes un nombre incalculable de fois, et je n’ai eu aucun problème en utilisant mon bras. 

Je suis vraiment reconnaissant pour cette guérison, qui prouve que la Science Chrétienne guérit rapidement et complètement lorsqu’elle est correctement mise en pratique.

Jae-Bok Young
New Boston, New Hampshire, Etats-Unis

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