Je trouve formidable que la découverte d’idées nouvelles sur la spiritualité et la prière puisse apporter tant de lumière et d’encouragement, voire même la guérison. Par exemple, ce qui m’aide énormément, c’est de prier avec une idée qui m’inspire beaucoup et d’en demeurer conscient. J’ai constaté que cette forme de prière s’avère bien plus efficace que de sauter d’une idée à l’autre, comme une pierre plate sur la surface lisse d’un lac. Et une idée qui m’inspire peut conduire à beaucoup d’autres pensées très utiles.
Sous cet éclairage, j’aime ce que dit le livre biblique des Psaumes : « Il me fait reposer dans de verts pâturages. » (23:2) Je vois dans ces verts pâturages un symbole des nouvelles idées qui guérissent. Dieu, l’Amour divin, ne nous amène pas dans ces verts pâturages d’idées fraîches et curatives pour nous abandonner une fois que nous aurons été inspirés pendant une minute ou deux. Absolument pas. Nous avons la faculté inhérente de nous reposer, métaphoriquement parlant, dans ces pâturages : de ne pas lâcher ce que nous avons aperçu de la tendresse dont l’Amour entoure sa création, de faire une pause et d’exprimer notre gratitude pour la bonté profonde et revigorante de la Vérité divine. Christ Jésus parle de cette unicité de la pensée dans son Sermon sur la montagne : « Si ton œil est en bon état, tout ton corps sera éclairé. » (Matthieu 6:22)
Nous avons la faculté de ne pas lâcher ce que nous avons aperçu de la tendresse dont l’Amour entoure sa création.
Pendant la journée, il nous faut peut-être partager notre attention entre un certain nombre de tâches et de pensées. Nous devons souvent avancer en accomplissant plusieurs choses à la fois, en passant rapidement de l’une à l’autre jusqu’à ce qu’elles soient toutes terminées. Il est cependant possible de demeurer conscient de la bonté de Dieu, de reposer mentalement dans ces verts pâturages de l’inspiration, tout en continuant d’agir avec efficacité dans le contexte de la vie quotidienne, et de finir ce qui doit être fait.
C’est magnifique de voir combien ces efforts apportent un certain ton, un sentiment d’inspiration à tout ce que nous faisons, où que nous soyons. Et cette inspiration apporte des solutions qui guérissent. En voici un exemple : à un moment donné, quand j’étais lycéen, j’avais besoin de trouver un job où je travaillerais deux ou trois heures le soir, quatre jours par semaine. Je voulais vraiment travailler, mais j’étais sûr qu’il y aurait très peu d’employeurs qui accepteraient d’aménager ce genre d’emploi du temps.
Et c’est ce qui s’est passé. Les deux premiers jours, après m’être entretenu avec de nombreux employeurs potentiels, aucun d’eux n’a voulu m’embaucher. Lors des dernières entrevues, en particulier, j’ai souhaité m’éclipser rapidement, car j’avais le sentiment d’ennuyer les gens par le simple fait de postuler à un emploi.
J’ai décidé de prier à ce sujet, et je me suis souvenu d’une phrase que j’avais lue dans le livre de Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, une phrase que je trouvais très encourageante : « Fixez fermement votre pensée sur ce qui est permanent, bon et vrai, et vous le ferez entrer dans votre existence dans la mesure où cela occupera vos pensées. » (p. 261)
L’auteur faisait référence à quelque chose de très important qui s’applique à chacun : le fait spirituel de la bonté durable de Dieu. En étudiant la Bible, j’ai appris que la bonté de Dieu est permanente. Elle est spirituelle, entoure chacun de nous et ne dépend pas de situations économiques changeantes, de la chance ou de toute autre circonstance limitative.
J’ai eu le sentiment que Dieu m’avait conduit vers un pâturage luxuriant, vers une réponse à ma prière. A partir de là, tout en continuant de chercher activement un travail, je me concentrais en fait sur le « repos » : j’étais prêt à faire une pause et à céder mentalement à l’idée simple mais profonde de la bonté et de l’amour infinis de Dieu. Et donc, en continuant d’aller aux entretiens d’embauche, je demeurais essentiellement conscient de la bonté et de la présence durables de Dieu. Cette manière d’aborder les choses par la prière a été efficace, parce qu’on m’a bientôt offert non pas un job, mais deux. Et ils s’adaptaient tous les deux à mon emploi du temps.
Nous pouvons tous sans exception connaître les bienfaits liés à la bonne volonté de laisser Dieu nous guider, de nous « reposer » dans les beaux et verts pâturages de l’inspiration où Dieu nous mène, même si nous sommes très occupés ou avons beaucoup de choses à accomplir.
