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De bonnes nouvelles

Aux bons soins de Son amour de Mère

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2018

Paru d'abord sur notre site le 31 mai 2018.


Un jour, je suis tombée sur une amie qui est aussi scientiste chrétienne et qui m’a demandé ce que je faisais en ce moment. Je lui ai dit que j’étais Première Lectrice dans mon église filiale de L’Eglise du Christ, Scientiste. Avec un grand sourire, elle m’a répondu : « C’est l’endroit le plus sûr qui soit. » Ses mots m’ont servi d’appui pendant toute la période où j’ai servi au poste de Première Lectrice.

Au fil des ans, j’avais entendu des amis exprimer leurs inquiétudes, car ils croyaient qu’en acceptant un poste important dans l’église, on devenait la cible du ressentiment et de mauvaises pensées. Leurs remarques m’ont servi de signal d’alarme et je me suis mise immédiatement à prier au sujet du rôle de Première Lectrice. Je n’ai permis à aucun sentiment de vulnérabilité de s’attarder dans ma pensée. Comment pouvais-je être en danger en servant Dieu ?

Il y a de nombreux exemples dans la Bible de personnes qui avaient servi Dieu et dont la vie avait été préservée, parce qu’elles écoutaient Dieu et s’appuyaient sur Lui. Daniel a été protégé des lions, Moïse a séparé les eaux de la mer pour que les Israélites échappent aux Egyptiens, et les trois Hébreux qui avaient été jetés dans la fournaise ardente en sont sortis indemnes, sans que le feu ne laisse même la moindre trace de son odeur sur eux.

Pendant tout mon mandat de Première Lectrice, j’ai, moi aussi, ressenti la présence de ce pouvoir protecteur. C’était comme si l’amour maternel de Dieu m’entourait de sa tendresse et me gardait en sécurité. A la fin de mon mandat de trois ans, j’ai étudié l’aspect maternel de Dieu afin de mieux le comprendre.

L’une des premières choses qui a attiré mon attention pendant cette étude se trouve dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy : « En Science divine, nous ne sommes pas autant autorisés à considérer Dieu comme masculin que comme féminin, car l’Amour donne l’idée la plus claire de la Divinité. » (p. 517) Et dans la définition que Mary Baker Eddy donne du mot « Mère », Dieu tient la première place : « Dieu ; Principe divin et éternel ; Vie, Vérité et Amour. » (p. 592) Ce passage m’a montré que la maternité fait partie de l’essence de Dieu, et que le pouvoir de protection de l’Amour divin est immuable.

Dieu nous manifeste Son amour au moyen de messages anges qui nous guident avec tendresse. Le Glossaire de Science et Santé donne le sens spirituel du mot « anges » : « Pensées de Dieu se communiquant à l’homme ; intuitions spirituelles, pures et parfaites ; l’inspiration de la bonté, de la pureté et de l’immortalité, neutralisant tout mal, toute sensualité et toute mortalité. » (p. 581) Ces « saintes pensées ailées d’Amour » (ibid., p. 512) sont les moyens employés par Dieu pour communiquer avec Ses enfants, et transmettre Son amour de Mère. Ces communications qui nous viennent de Dieu, quand on leur obéit, préservent l’harmonie, la sécurité et la santé dans notre vie.

Quand j’étais Première Lectrice, je recevais constamment ces pensées anges qui, très vite, harmonisaient la situation et apportaient la guérison.

Un dimanche matin, au tout début de mon mandat, je me suis réveillée sans voix. Je me suis d’abord inquiétée, mais immédiatement à la suite de cette pensée craintive, j’ai pris position et refusé de céder aux suggestions prétendant que je pouvais refléter quelque chose d’autre que la santé donnée par Dieu. Puis, une pensée ange m’a clairement rappelé ceci : « Etouffez ces erreurs dès leur naissance, si vous ne voulez pas entretenir une armée de conspirateurs contre la santé, le bonheur et le succès » (ibid., p. 405). En prenant ainsi position contre ces suggestions, j’ai pu immédiatement m’en remettre à Dieu. 

En prenant ma douche, j’ai aussi dû étouffer la tentation de penser que la vapeur pourrait faire du bien à ma voix. C’était aussi une erreur qui m’aurait éloignée de Dieu en me faisant rechercher une aide matérielle. J’ai dit « non » mentalement et continué de prier en silence afin de savoir que, grâce au pouvoir divin, je serais capable de remplir mes fonctions de Lectrice, complètement et parfaitement. En arrivant à l’église, j’ai constaté que ma voix était normale.

Une autre semaine, j’ai commencé à ressentir les symptômes d’un rhume. Je craignais surtout qu’ils ne détournent l’attention de l’assistance pendant le service du dimanche, et je me débattais avec l’idée de faire appel à un remplaçant. Une pensée ange m’a fait voir que si je demandais un remplaçant, je ne ferais que remettre la guérison à plus tard. Cette pensée m’a réveillée. L’idée de remettre la guérison à plus tard m’a paru complètement absurde.

Ce soir-là, j’ai prié pour savoir que rien ne pouvait m’empêcher d’être à mon poste de Lectrice, au service de Dieu. La pensée dont j’avais besoin m’est venue avant que j’aille me coucher : « La croyance en cette maladie est un rêve dont il faut que tu te réveilles ! » Bien entendu ! Cette prise de conscience m’a vraiment « réveillée ». J’ai réalisé que j’étais complète et parfaite, exactement telle que Dieu m’avait créée. Dieu ne passe pas de la perfection à l’imperfection ; donc, en tant que Son reflet, je ne pouvais pas changer non plus. Je me suis tout de suite sentie mieux et j’ai dormi d’un sommeil paisible toute la nuit. Le lendemain matin, j’étais complètement guérie, et j’ai pu conduire le service sans un seul symptôme de rhume. 

Chaque semaine, les lectures que je préparais pour le mercredi soir étaient faites en démontrant la fiabilité de l’amour de Dieu qui est à l’égal de Son caractère maternel. Je me sentais merveilleusement proche de Dieu. Dieu me guidait et je trouvais chaque citation de la Bible et de Science et Santé, en écoutant les messages anges qui m’incitaient à consulter certains passages. Je n’ai jamais eu le sentiment d’un fardeau et je ne me suis jamais inquiétée au sujet des lectures à préparer grâce à ce constant approvisionnement divin, ce dont j’étais très reconnaissante. 

A la fin de mon mandat de trois ans, j’ai demandé à Dieu ce que je pouvais faire ensuite. Des instructions très claires me sont venues : « Fais profiter la salle de lecture de ce que tu as appris. » Le lendemain, on m’a proposé de travailler comme bibliothécaire adjointe. J’ai su immédiatement que c’était l’Amour maternel de Dieu qui me menait là où je pourrais continuer de « m’occupe[r] des affaires de mon Père » (Luc 2:49). J’étais si reconnaissante et si réconfortée de recevoir cette réponse. Etre entourés de l’amour maternel de Dieu signifie que nous sommes toujours en sécurité, protégés et guidés vers le bien.

Michele Parsons

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