Il y a quelques années, le Brésil a connu une épidémie d’une maladie virale appelée chikungunya, transmise par un moustique. Cette épidémie s’est propagée dans plusieurs régions du pays. De nombreuses personnes dans mon quartier, et même dans ma rue, avaient été atteintes, et tous ceux qui vivaient dans mon immeuble également.
A entendre ainsi parler de douleur et de souffrances, j’ai commencé à avoir peur et, un jour, j’ai moi-même ressenti les symptômes de cette maladie. Cependant, je suis scientiste chrétienne, et en pareilles circonstances, j’ai appris à prier. Ces prières commencent avec Dieu, qui est Principe divin et Amour ; Il est bon pour tous, Il n’a jamais créé le mal, la maladie ni la mort pour aucun de Ses enfants.
Conformément au premier chapitre de la Genèse, dans la Bible, la Science Chrétienne enseigne que, puisque Dieu est Esprit, Sa création entière est spirituelle, et l’homme a la domination sur « toute la terre » (Genèse 1:26), sur tout mal, ou croyances erronées en la réalité de la maladie, du péché et de la mort. On lit également ceci dans le premier chapitre de la Genèse : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon. » (verset 31)
En priant, ce jour-là, je me suis fermement attachée à la vérité selon laquelle Dieu est bon et n’a créé que le bien. Il n’a pas créé une maladie appelée chikungunya, ni quoi que ce soit pour détruire l’homme. Aucune de Ses créatures n’est capable d’en faire souffrir une autre. Toutes les idées de Dieu, y compris nous-mêmes, Ses enfants, sont en réalité Son reflet spirituel, parfait, utile, pur et innocent. Aucun des enfants de Dieu n’est en guerre contre un autre, car tous vivent en Dieu, dans Son royaume, dans l’harmonie de l’Entendement divin.
Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy parle de l’identité spirituelle éternelle de l’homme en tant que reflet de Dieu. Elle écrit ceci : « Il est impossible que l’homme perde quoi que ce soit de réel, puisque Dieu est tout et que l’homme Le possède éternellement. » (p. 302) Je me suis alors tenu ce raisonnement : de quoi est réellement faite l’identité de l’homme ? Elle inclut la santé et la joie, le bien-être, le bonheur, la paix, la bonté, l’honnêteté et la justice – tous les attributs et toutes les qualités de Dieu. En tant que reflet de Dieu, nous ne faisons qu’un avec Lui, et ce que nous reflétons de Dieu, nous ne pouvons jamais le perdre, ne serait-ce qu’un instant.
J’ai continué de réfléchir à ces idées, mais je ne me sentais toujours pas bien. Alors le lendemain, j’ai demandé l’aide d’un praticien de la Science Chrétienne. Il a aussitôt accepté de prier pour moi et, avec bonté et assurance, il m’a parlé de l’amour infini de Dieu envers moi. Il m’a aussi parlé de l’omniprésence de Dieu, et du fait qu’il était impossible que je sois séparée de Lui, ou que je souffre à cause de quelque chose qu’Il n’avait pas créé. On peut se poser cette question à soi-même lorsque les signes physiques de la maladie semblent si réels : « Y a-t-il deux créateurs de l’univers ? L’un qui crée le bien et l’autre le mal ? » Non, il n’y a qu’un seul Dieu, qui ne crée que le bien. On lit dans Esaïe : « Je suis l’Eternel, et il n’y en a point d’autre, hors moi il n’y a point de Dieu. » (45:5)
Le praticien m’a dit qu’il me soutiendrait par la prière. J’ai mieux dormi cette nuit-là.
Le lendemain matin, je suis allée au travail, mais tout mon corps était douloureux. J’ai mis plus d’une heure à parcourir à pied un trajet que j’accomplis normalement en vingt minutes. Je suis retournée à mon travail l’après-midi, rassurée de savoir que le praticien continuait de prier pour moi. La veille au soir, il m’avait demandé de lire et méditer la réponse à la question « Qu’est-ce que l’homme ? », à la page 475 de Science et Santé, qui commence ainsi : « L’homme n’est pas matière ; il n’est pas composé de cerveau, de sang, d’os et d’autres éléments matériels. Les Ecritures nous apprennent que l’homme est fait à l’image et à la ressemblance de Dieu. » Je savais qu’il me fallait affirmer cette vérité avec insistance, non seulement pour moi-même mais pour tout le monde.
Au travail, mes amis se sont inquiétés de mon état, et mon chef m’a demandé d’aller tout de suite au service des urgences. Mais, à chaque déclaration erronée des sens matériels qui prétendaient que la maladie était réelle, j’opposais silencieusement les vérités concernant l’homme, énoncées par Mary Baker Eddy. J’ai compris que, quelle que soit la croyance mortelle à mon sujet, ou les pensées effrayantes qui me venaient, Dieu était seul à connaître la vérité, car c’est Lui qui m’avait créée. On lit dans les Psaumes : « Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien. » (139:14)
En rentrant chez moi, je me suis souvenue que j’avais prévu quelque chose le lendemain matin, et j’étais sûre que je pourrais maintenir mes engagements. Je me sentais soutenue par les prières du praticien de la Science Chrétienne.
A mon réveil, le lendemain, j’étais débarrassée de toutes mes douleurs et de tous les symptômes de la veille. Je me suis souvenue de l’histoire des trois Hébreux jetés dans la fournaise ardente, dont la Bible nous dit « que le feu n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, que les cheveux de leur tête n’avaient pas été brûlés, que leurs caleçons n’étaient point endommagés, et que l’odeur du feu ne les avait pas atteints » (Daniel 3:27).
J’ai pu remplir mon engagement, en me sentant merveilleusement bien, joyeuse et reconnaissante de cette guérison rapide. Lorsque je suis arrivée toute souriante au travail, l’après-midi, tout le monde m’a regardée avec étonnement, en se demandant comment il était possible que j’aie l’air en si bonne forme. Mon chef, qui sait que je suis scientiste chrétienne, m’a dit : « Graça, une scientiste chrétienne est comme un chêne qui ne rompt pas. Hier, tout le monde se demandait : “Qu’est-ce qui arrive à Graça ? Mon Dieu ! Elle est malade.” Et aujourd’hui, ils disent : “A présent, elle est en parfaite santé !” »
Je suis très reconnaissante envers les praticiens de la Science Chrétienne qui nous aident. Comme la lumière d’un phare, ils sont prêts à éclairer la pensée afin qu’on puisse voir la bonté de Dieu reflétée en tous lieux. Je suis aussi reconnaissante envers mon cher professeur de Science Chrétienne qui m’a permis de suivre le Cours Primaire de Science Chrétienne, durant lequel j’ai appris à mettre en pratique la Science Chrétienne, et envers Mary Baker Eddy qui nous a donné « la perle de grand prix » dans son livre d’étude, Science et Santé avec la Clef des Ecritures. Et un grand merci pour tous les périodiques de la Science Chrétienne !
Graça de Maria Amorim dos Santos
Rio de Janeiro, Brésil
