La dignité, qui s’exprime dans le calme et le respect, est un sentiment très encourageant à observer, surtout lorsque des points de vue divergents génèrent des réactions désagréables. Pensons par exemple à la dignité dont fit preuve une personnalité comme Nelson Mandela. Mais au lieu de marquer simplement notre stupéfaction devant la capacité d’une personne à rester digne dans les moments difficiles, ou bien d’être déçus et contrariés par le manque de dignité apparent dans la société, apprenons nous-mêmes à accroître notre capacité à nous comporter dignement. La grâce de Dieu est là pour nous aider.
Regardons les choses en face : les désaccords entre les êtres humains peuvent survenir à tout moment, n’importe où. Faisons donc en sorte de ne pas perdre notre sang-froid en cas de désaccords ou de comportements déplaisants de la part des autres, dans notre famille, en société, à l’écoute des nouvelles et dans bien d’autres contextes. Même si nous parvenons à rester maîtres de nos paroles et de nos actes, il nous faut pouvoir compter sur quelque chose de plus fiable que nos propres efforts.
Les enseignements de Christ Jésus et la Science Chrétienne, qui nous explique le message du Christ concernant notre identité véritable et notre valeur intrinsèque en tant que reflet spirituel de Dieu, nous amènent à nous incliner devant la grâce de Dieu. Alors Dieu nous met à même de penser, parler et agir en étant respectueux de la vraie nature des autres, quelle que soit la situation dans laquelle nous nous trouvons. Mary Baker Eddy, la découvreuse de la Science Chrétienne, dit ceci à ce sujet : « Qui n’a pas appris qu’il doit surveiller ses propres pensées lorsqu’il est seul, garder son sang-froid lorsqu’il est aux prises avec l’humanité, et tenir sa langue lorsqu’il est en société ? Nous aussi avons atteint des sommets plus élevés ; nous aussi avons appris que les tribulations nous élèvent jusqu’à cette dignité de l’Ame qui nous soutient et qui finalement triomphe de ces tribulations, et que l’épreuve purifie en même temps qu’elle châtie. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 126).
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