Lorsque de bonnes choses arrivent et que l’on est heureux, on aimerait que le temps s’arrête, mais il file si vite ! Quand on traverse des épreuves, que l’on se sent découragé ou insatisfait, le temps semble au contraire avancer à une allure d’escargot, on a l’impression qu’il s’est arrêté. Nous sommes nombreux à admettre que le temps est une invention humaine, bien commode pour organiser sa vie, prévoir des activités, mémoriser les événements, mais cela n’empêche qu’on se sente très souvent limité par cette notion.
Quand j’ai commencé à fréquenter une école du dimanche de la Science Chrétienne, étant enfant, j’étais très impressionnée par les guérisons relatées dans la Bible, et en particulier par celles que Jésus accomplissait, car elles étaient le plus souvent immédiates ou très rapides. « Comment faisait-il ? » J’aurais bien aimé le savoir.
Et puis j’ai compris : la pure compréhension que Jésus avait de Dieu et de sa filialité avec Lui, liée à une existence imprégnée de son amour pour l’humanité, éclipsait tellement la crainte, les ténèbres, l’attirance du péché vers le bas, la maladie et même la mort, que la bonté, la santé et la sainteté apparaissaient et s’imposaient naturellement à l’esprit. Alors j’ai compris peu à peu que le temps n’est pas un facteur dans la guérison, que celle-ci soit rapide ou non. Ce qui compte vraiment, ce qui est absolument nécessaire, c’est le changement de la pensée qui se détourne de la matérialité vers la Vérité spirituelle. Bien que cette transformation mentale et spirituelle puisse impliquer la patience et des prières ferventes, elle ne requiert jamais de temps.
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