En 2006, pendant que je travaillais dans une école privée comme chargé de l’intendance et de la maintenance informatique, j’ai connu un certaine nombre de difficultés et de conflits d’ordre social portant sur la rémunération du personnel, les factures de nos fournisseurs, etc. En outre, mes supérieurs hiérarchiques me mettaient dans des situations embarrassantes du fait qu’il y avait toujours opposition entre eux lors de certaines prises de décisions et je ne savais plus à qui je devais obéir. Ma réaction à toutes ces situations n’était pas immédiate, car je m’en remettais toujours à Dieu avant d’exécuter quoi que ce soit. Ce poème m’a souvent aidé à trouver une réponse positive qui généralement arrangeait les deux parties.
Montre-moi comment, Berger,
Te suivre aujourd’hui,
Comment récolter, semer,
Nourrir tes brebis.
Je veux écouter Ta voix
Pour ne pas errer,
Joyeux, gravir avec Toi,
Le rugueux sentier.
(Mary Baker Eddy, Ecrits Divers 1883-1896, p. 397)
Je suis allé consulter un praticien de la Science Chrétienne à ce sujet, et il m’a assisté par la prière. Une chose avait retenu mon attention pendant notre conversation, c’était une petite phrase : « Notre Père-Mère Dieu, tout harmonieux. » (Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 16) Ce praticien avait beaucoup insisté sur le fait que tout était harmonieux maintenant même, que c’était la vérité à ce moment même. J’ai alors réalisé qu’en réalité il ne pouvait pas y avoir de conflit entre les idées de Dieu, en l’occurrence entre mes chefs, et entre mes chefs et moi, parce que nous étions tous sous le même gouvernement spirituel et que nous avions tous un même Père-Mère Dieu qui nous emploie tous pour exprimer l’harmonie et la paix. J’ai affirmé avec fermeté et confiance que l’harmonie était bel et bien présente. Quelque temps après, l’harmonie a régné entre nous tous au bureau et la paix a été rétablie. J’ai ensuite été promu au poste de comptable général.
Un an plus tard, j’ai été conduit à démissionner, même si cette décision semblait peu sage aux yeux de mon entourage. Nous lisons dans la Bible : « Car je connais les projet que j’ai formés sur vous, dit l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance. » (Jérémie 29:11) Comme toujours, j’étais à l’écoute des directives divines et j’ai eu l’idée de créer une entreprise de bureautique. Je dois vous avouer ici que je n’avais rien avec moi hormis l’idée. Je l’ai mûrie dans ma prière, et ma foi était ferme en Dieu. Toutefois, j’ai eu des moments de découragement où je me disais que je ne pourrais pas réussir et qu’il faudrait nécessairement abandonner. Un passage du livre du prophète Josué dit : « Ne t’effraie point et ne t’épouvante point, car l’Eternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras. » (Josué 1:9) Ce verset m’a réconforté et j’ai repris courage.
J’ai alors décidé d’exprimer ma reconnaissance en travaillant avec ce que j’avais déjà. J’ai commencé par un centre de formation en informatique, ensuite j’ai créé un centre de formation professionnelle, une entreprise de bureautique, un cybercafé et finalement un complexe scolaire. J’ai connu un progrès, un succès dans mes affaires à une vitesse très inattendue, grâce à cette prise de position ferme et ma confiance inébranlable en Dieu.
Depuis, toujours à l’écoute des directives divines, j’ai été conduit à répondre à l’appel de servir Dieu et l’humanité en devenant praticien de la Science Chrétienne à temps plein en 2011.
Ca n’a pas été facile, car à chaque fois que je pensais donner suite à cette décision, un découragement, une démotivation, un manque d’engagement paraissaient au premier plan et je me disais alors qu’il fallait attendre encore un an. Je me disais aussi que j’étais trop jeune et que je ne saurais abandonner toutes mes activités. Or, je savais que ces pensées n’étaient que des suggestions mentales agressives. En priant et en me confiant en Dieu, le passage suivant m’est venu à l’esprit : « La moisson est grande mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. » (Matthieu 9:37, 38) C’est alors que j’ai décidé d’aller jusqu’au bout en répondant à cet appel du maître et de tout abandonner pour le Christ, afin de me consacrer à la guérison par la prière. J’en ai recueilli de grands bienfaits.
Noss Mokoko Ndumbo
Kinshasa, République démocratique du Congo
Paru d'abord sur notre site le 7 juin 2017.
