Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer
Articles originaux web

Avoir une idée juste de sa propre identité

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 2017

Paru d'abord sur notre site le 10 juillet 2017.
Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Journal de janvier 2017


Quelle idée vous faites-vous de votre identité ? Même si beaucoup pensent que leur identité est d’essence spirituelle, au quotidien, ils considèrent en général qu’ils possèdent une identité physique. Le passeport, par exemple, doit obligatoirement inclure la photo de son détenteur pour être une pièce d’identité valable. Dans la conversation, la façon dont on décrit une personne à quelqu’un afin qu’il puisse la reconnaître s’appuie souvent sur son apparence. On peut aussi identifier quelqu’un en décrivant sa personnalité, ses qualités et ses défauts.

Cependant, le sens spirituel nous permet d’identifier les individus selon leur nature spirituelle, c’est-à-dire la seule nature, pure et bonne, que nous possédons tous en tant qu’enfants de Dieu. Les sens matériels semblent contrefaire cette nature spirituelle, mais à mesure que l’on apprend à exercer son sens spirituel, la vraie nature de l’homme apparaît, et le concept matériel limité de l’être laisse la place à une compréhension de la totalité de Dieu.

Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy pose cette question : « Que sont le corps et l’Ame ? » (p. 477) Elle répond d’abord que « L’identité est le reflet de l’Esprit, le reflet sous des formes multiples et variées du Principe vivant, l’Amour », puis elle précise que la véritable identité est purement spirituelle.

Une croyance erronée prétend parfois que, bien que nous soyons fondamentalement spirituels par nature, nous avons malgré tout besoin d’un corps matériel pour exprimer notre identité individuelle. Dire que la matière est nécessaire pour exprimer l’Esprit reviendrait à affirmer que l’obscurité est nécessaire pour exprimer la lumière. La lumière est une entité en soi qui n’a ni besoin ni connaissance de l’obscurité. De même, l’Esprit, Dieu, est individuel et complet, et l’homme, créé à la ressemblance de Dieu, manifeste cette individualité et cette plénitude. Au lieu d’être indispensable à l’expression de l’Esprit, la matière est l’absence supposée de l’Esprit. Cette croyance en la matière, ou croyance en l’absence de l’Esprit, disparaît dans la mesure où la substance de l’Esprit apparaît.

La pratique de la guérison en Science Chrétienne repose sur l’identification correcte de notre être, qui est purement spirituel. Comprendre que notre identité et celle d’autrui ne font qu’un avec l’Esprit nous permet de dégager nos pensées de la matérialité ; nous pouvons ainsi reconnaître les bienfaits qui découlent de la connaissance de notre nature spirituelle véritable, et les ressentir.

Cela s’est vérifié dans la guérison d’un homme qui avait une grosseur au doigt. La grosseur était très importante, augmentait de plus en plus et lui faisait mal. Sa famille et lui étaient très inquiets. Connaissant la Science Chrétienne, il m’a demandé de prier pour lui, ce que j’ai accepté.

Quelques jours plus tard, il m’a fait part d’une nette amélioration mentale et physique. Ses craintes s’étaient envolées et son intérêt pour la Science Chrétienne, qui l’avait aidé autrefois, s’était ravivé. Il ne m’a pas redemandé de prier pour lui, mais il a lui-même continué de prier.

Deux semaines plus tard, il est passé à mon bureau. La grosseur avait pratiquement disparu. Il m’a expliqué qu’il avait eu peur que le problème soit héréditaire, car une autre personne de sa famille avait souffert du même mal. Mais grâce à la prière, ses craintes avaient lâché prise, à mesure qu’il entrevoyait que les états matériels n’avaient aucun pouvoir réel sur lui. Lorsque nous en avons reparlé par la suite, il m’a dit que toute trace de la grosseur avait disparu, et que rien ne laissait penser qu’elle eût jamais existé.

La pratique de la guérison en Science Chrétienne repose sur l’identification correcte de notre être purement spirituel.

Du point de vue du sens matériel, on considère que la matière est une entité séparée de la conscience, et qu’elle possède un pouvoir propre. Mais alors que l’on progresse spirituellement et que l’on comprend peu à peu que la matière n’est que l’état objectif de la pensée mortelle, on constate que l’on possède la domination sur la croyance en la matière dans la mesure où nos pensées s’harmonisent avec la vérité de l’être. La pensée de cet homme guéri d’une grosseur au doigt a été véritablement transformée, si bien qu’il a reconnu que son identité n’était pas matérielle, mais spirituelle. Il s’est débarrassé de la crainte d’une histoire humaine et de la croyance dans l’hérédité, et il a davantage senti qu’il ne faisait qu’un avec l’Amour. En développant une conception plus claire de son identité spirituelle, il a vu son état s’améliorer.

Jésus insista sur l’importance d’une vision correcte. Il déclara : « L’œil est la lampe du corps. Si ton œil est en bon état, tout ton corps sera éclairé. » (Matthieu 6:22) Pour moi, la déclaration de Jésus bat en brèche la croyance que nous sommes à la fois spirituels et matériels ; j’y vois l’affirmation que notre identité véritable à tous est purement spirituelle. Chacun exprime de façon unique tout l’éventail des qualités de Dieu : la santé, la pureté, l’amour et la compréhension spirituelle.

En général, l’existence humaine ne nous permet de discerner qu’un concept limité de notre identité spirituelle. Tout bien authentique, exprimé par des qualités, des capacités et des attributs innombrables, est un aperçu de notre identité véritable en tant qu’idée de Dieu. Il est sans doute relativement facile de comprendre que les qualités mentales comme la bienveillance, l’intelligence, l’honnêteté, l’intuition et la fiabilité laissent entrevoir la nature de Dieu, et sont fondées sur le bien spirituel. Mais il n’est peut-être pas aussi simple de comprendre que la forme, le contour et la couleur sont en réalité des attributs de Dieu et expriment Sa nature. Mais en progressant spirituellement, nous reconnaîtrons finalement que chaque aspect de notre identité est purement spirituel. Science et Santé contient cette assurance : « On comprendra et l’on verra finalement la pensée dans toute forme, toute substance et toute couleur, mais sans accessoires matériels. » (p. 310)

Science et Santé affirme également ceci: « L’homme, bien compris, au lieu de posséder un corps matériel sensible, a un corps insensible… » (p. 280) Ce « corps insensible » doit assurément être entièrement spirituel, une pure expression de l’Esprit, qui comprend la substance spirituelle de la forme, du contour et de la couleur.

La démonstration complète du néant du sens matériel du corps peut nous sembler lointaine à ce stade de notre croissance spirituelle, mais le sens spirituel nous apporte l’assurance que, pas à pas, nous prouverons notre domination sur la matière. Nous pourrions dire avec saint Paul : « Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à face ; aujourd’hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu. » (I Corinthiens 13:12)

Nous comprenons la Vérité à mesure que nous nous défaisons des croyances matérielles. Science et Santé propose une analogie utile qui compare « la manifestation de Dieu à travers les mortels » à « la lumière passant à travers la vitre ». Le passage continue ainsi : « La lumière et la vitre ne se confondent jamais, mais en tant que matière, la vitre est moins opaque que les murs. L’entendement mortel à travers lequel la Vérité paraît avec le plus d’éclat est celui qui a perdu beaucoup de matérialité – beaucoup d’erreur – afin de mieux laisser transparaître la Vérité. Alors, tel un nuage se fondant en une vapeur légère, il ne cache plus le soleil. » (p. 295)

En réfléchissant à cette analogie, on serait tenté de penser que l’on est soi-même la vitre. Or chacun de nous est un enfant de Dieu, non un mortel. En tant que tel, nous sommes un avec Dieu, de même que chaque rayon de lumière est un avec le soleil. Alors voyons-nous correctement dans cette analogie comme étant la lumière, non la vitre. Bien sûr, il est nécessaire que, dans cette existence humaine, nous priions sans cesse pour acquérir la transparence de la pensée qui reconnaît la vérité de l’être, mais notre prière est efficace dans la mesure où nous prions sur la base de notre relation à Dieu, en tant que Sa manifestation, Son idée, Son expression mêmes. C’est là notre véritable identité, en tant que fils et filles de Dieu.

Paru d'abord sur notre site le 10 juillet 2017.
Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Journal de janvier 2017

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / août 2017

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.