Les nouvelles recherches génétiques discréditent les bases mêmes des théories concernant l’évolution et le rôle joué par les gènes dans la détermination de la santé d’un individu.
L’épigénétique (qui étudie les modifications héréditaires résultant de l’activation et de la désactivation des gènes) est une science en pleine expansion, qui revendique certaines idées importantes. Parmi celles-ci, que les gènes peuvent être modifiés à court terme, entraînant des effets significatifs sur notre propre génération et sur la suivante; que les médecins pourraient modifier par des procédés biochimiques les prédispostions d’un patient à certaines maladies dues à l’hérédité, telles que le cancer ou la maladie d’Alzheimer. Peut-être ce qui est le plus frappant dans cela, c’est que l’évolution, dont on a longtemps pensé qu’elle n’intervenait qu’après de très nombreuses années ou après plusieurs générations, peut en fait prendre place en un rien de temps, savoir en une ou deux générations.
L’année passé, l’auteur David Shenk a publié son nouvel ouvrage, Le génie en chacun de nous: pourquoi tout ce que l’on vous a dit concernant la génétique, les dons et le QI est faux. L’épigénétique, conclut-il, est « peut-être la découverte la plus importante de la science de l’hérédité depuis celle du gène ».
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