Avez-vous jamais fait un de ces rêves où, tout à coup, vous vous trouvez au milieu d'une classe que vous ne reconnaissez pas ? Et puis, vous découvrez que vous êtes supposé passer un examen dont le sujet vous est inconnu ? Je faisais ce type de cauchemar et me réveillais en sursaut, pris de panique à l'idée que je n'étais pas assez préparé ou complètement dépassé par les événements.
En général, je rejetais simplement l'absurdité de ces rêves. Cependant, il y a quelques années, quand j'étais à l'université, je me suis rendu compte qu'ils me venaient le plus fréquemment à la fin des vacances d'été, juste au moment de la rentrée des classes.
En fait, il semblait normal que je sois un peu anxieux juste avant de commencer une nouvelle année pleine d'expériences inconnues, potentiellement difficiles, et qui me forceraient à grandir. Mais, attendez une seconde.
Cette manière de penser ne me semblait pas très utile. La raison pour laquelle j'aime la Science Chrétienne, c'est qu'elle remet en cause les schémas des raisonnements humains habituels. Mes angoisses pouvaient paraître très logiques aux sens matériels, mais les concepts spirituels mis en lumière par la Science Chrétienne mettent au défi l'idée que nous sommes vulnérables. Au lieu de se conformer à un tableau qui nous décrirait comme enclins à passer par des hauts et des bas pendant notre vie, la Science Chrétienne reconnaît notre spiritualité, révélant un sens plus profond de notre identité. Elle se base sur le premier récit de la création que l'on trouve dans la Bible, dans le premier chapitre de la Genèse: « Dieu créa l'homme à son image...» (1:27)
Je connaissais ce verset depuis mon enfance. Alors, non seulement j'ai rejeté l'idée que je devais être anxieux à l'approche d'une nouvelle année scolaire, mais j'ai aussi prié avec ces concepts de la Genèse beaucoup d'autres fois, pendant toutes mes études supérieures.
Par exemple, pendant mon dernier trimestre de licence, j'ai pris un cours sur l'histoire de l'Union européenne. Il était enseigné à un niveau de doctorat et s'est avéré être l'un des cours les plus difficiles que j'aie jamais suivi. Le dossier final comportait un mémoire de quinze pages étudiant un aspect particulier de l'Union européenne. Après avoir choisi un sujet de mémoire, la complexité de l'organisation politique européenne et l'érudition des sources disponibles sur le sujet m'ont fait penser que j'avais visé trop haut, et j'ai commencé à me faire du souci. De plus, j'avais tous mes autres cours à apprendre, et je devais penser à mes examens et à ce que j'allais faire quand j'entrerais dans le monde du travail.
Dire que j'étais stressé serait un euphémisme. Si j'avais rêvé de cela au début du trimestre, je me serais probablement réveillé en hurlant ! C'était un vrai cauchemar.
Cependant, au lieu de prendre ce chemin mental déprimant, j'ai décidé de changer de point de vue au moyen de la prière. J'ai cessé de croire que j'étais un mortel stressé et, au contraire, je me suis de nouveau tourné vers le premier chapitre de la Genèse: « Dieu vit tout ce qu'il avait fait; et voici, cela était très bon. (1:31) Fantastique, n'est-ce pas ? Alors, j'ai pensé que si je suis enfant de Dieu, créé par la divine intelligence de l'univers, tous les attributs que j'inclus ont été créés à l'instant même où Dieu m'a fait. Et mes pensées, mon inspiration, mes actions, dans tout ça ? Si je pensais vraiment que j'étais enfant de Dieu, toutes ces qualités qui font partie de moi ont eu, en fait, leur origine exactement au moment où Dieu a tout créé.
L'intelligence, l'énergie et- l'inspiration dont j'avais besoin pour rédiger un devoir satisfaisant étaient déjà en place en Dieu et prêtes à être employées.
J'ai compris que, dans un certain sens, le mémoire était déjà conçu. L'intelligence, l'énergie et l'inspiration dont j'avais besoin pour rédiger un devoir satisfaisant étaient déjà en place en Dieu et prêtes à être employées. Il me revenait seulement d'écouter et d'être le témoin du déroulement du bien créateur. À partir de ce moment-là, la rédaction du mémoire m'est apparue comme une tâche totalement plausible et que je pouvais effectuer de façon détendue.
Après cela, le devoir a semblé s'écrire de luimême. J'étais très en phase avec la recherche que j'avais entreprise et vraiment inspiré à chaque fois que je me mettais à écrire. Le sentiment de liberté que j'ai ressenti a été magnifique.
Mes prières et cette compréhension nouvelle m'ont aussi déchargé de l'idée que j'étais personnellement responsable de la période passée à l'université. Au lieu de cela, j'ai confié ce « fardeau » à Dieu, le Seul qui a créé toute vie et toute expérience réelle en premier lieu. Il était capable de le porter. Avec cela, mes devoirs, ma vie sociale et mon emploi après l'université se sont mis en place harmonieusement.
Ce que j'ai vécu pendant mes études m'a rappelé l'importance de toujours revenir à sa vraie « généalogie » (d'enfant de Dieu) quand on commence quelque chose de nouveau. Que ce soit face à la crainte d'entamer une nouvelle année scolaire, de déménager dans une nouvelle ville, ou d'être confronté à un travail difficile, il est important de savoir que l'autorité spirituelle du premier chapitre de la Genèse est un soutien. Cela nous permet de disposer de toutes les aménités de Dieu. Il les a mises à notre portée dès l'instant où Il a tout créé et a déclaré que tout est bon.
