Dans mon travail, je passe l'essentiel de mon temps devant un ordinateur. Fin 2004, j'ai remarqué que mes yeux étaient irrités à la fin de la journée. C'est à peu près à la même époque que j'ai dû passer une visite médicale de contrôle à la demande de mon employeur. L'infirmière qui a examiné mes yeux m'a indiqué que ma vision était tout à fait bonne d'un œil, mais faible de l'autre. Je me souviens n'avoir même pas pu identifier avec cet œil quelle était la plus grosse lettre sur le tableau de l'ophtalmologiste. Elle m'a donné une ordonnance pour des lunettes que j'ai portées uniquement au bureau. Toutefois, quelques mois plus tard, j'ai remarqué que la lecture me devenait difficile, et j'ai commencé à porter mes lunettes pour lire des livres et des magazines.
En octobre 2006, je suis partie en vacances à New York et j'ai emporté mes lunettes au cas où j'en aurais eu besoin. Je n'avais prié que de temps en temps pour résoudre ce problème de vue, mais pendant ces vacances, je me suis vraiment efforcée de prendre une position spirituelle ferme afin d'obtenir une guérison permanente.
Je me suis résolument appuyée sur les vérités spirituelles contenues dans la définition de « l'homme » (en référence à l'homme générique) à la page 475 de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, où il est dit notamment: « L'homme n'est pas matière; il n'est pas composé de cerveau, de sang, d'os et d'autres éléments matériels. Les Écritures nous apprennent que l'homme est fait à l'image et à la ressemblance de Dieu. La matière n'est pas cette ressemblance. La ressemblance de l'Esprit ne peut être si dissemblable à l'Esprit. L'homme est spirituel et parfait, et, parce qu'il est spirituel et parfait, il faut le comprendre ainsi en Science Chrétienne.» Cela m'a aidée à reconnaître que ma perfection spirituelle en tant qu'enfant de Dieu garantissait le fait que j'étais à cent pour cent complète, et que je ne devais pas accepter quelque chose de moindre à mon sujet.
J'ai également été très encouragée par un témoignage que j'ai trouvé dans le Christian Science Journal que j'avais emporté en voyage. Il s'agissait du récit d'une jeune fille dont la vue avait été entièrement restaurée grâce à la prière. Cela m'a redonné confiance dans le fait que, moi aussi, je pouvais m' attendre à une guérison complète. Et en effet, j'ai senti que la guérison avait déjà commencé à prendre place, car les inquiétudes que j'entretenais concernant ma vue étaient en train de disparaître Toutefois, pendant le voyage de retour, alors que je portais mes lunettes pour lire dans l'avion, mes yeux se sont remis à me faire mal, et mes anciennes craintes ont refait surface. J'avais été vraiment persuadée que la guérison avait commencé, et voilà que je pensais encore avoir besoin de ces lunettes pour corriger ma vue !
De retour au Royaume-Uni, j'ai pris rendez-vous à contrecœur avec l'ophtalmologiste pour qu'elle examine à nouveau mes yeux. Elle m'a informée qu'en effet mes lunettes avaient besoin d'être changées, mais pas parce que ma vue s'était détériorée: au contraire, c'était parce que je n'avais plus besoin de verres correcteurs aussi forts. J'ai donc commandé de nouvelles lunettes, qui devaient être prêtes la semaine suivante.
J'étais très heureuse de l'amélioration de ma vue, mais je savais que je devais encore prier afin d'obtenir une guérison complète. J'ai continué de réfléchir plus profondément à mon identité spirituelle. J'ai affirmé qu'en tant que reflet — la ressemblance de Dieu, non de la matière — notre être véritable ne peut pas se détériorer, s'affaiblir ni diminuer de quelque manière que ce soit. J'ai saisi dans une certaine mesure que les conditions matérielles ne peuvent pas envahir notre nature spirituelle ni nos facultés.
J'ai compris que, bien que le défi me paraissait être une vision déficiente, il s'agissait en fait d'une occasion me permettant de mieux réaliser qui j'étais en tant que ressemblance de Dieu, et d'apporter la guérison, dans une certaine mesure, à la croyance qu'une partie de la création de Dieu a des défauts ou est sujette à d'éventuelles imperfections. Puisque Dieu, l'Être divin originel, est éternellement parfait, Son image demeure parfaite. Chaque fois que j'étais tentée de m'inquiéter au sujet de ma vision, je faisais un effort conscient pour nier que je puisse être séparée de Dieu, et je m'abstenais de « tester» mes yeux pour voir si une amélioration était survenue.
Pendant les jours qui ont suivi, les vérités sur lesquelles je me concentrais se sont enracinées dans ma pensée et ont remplacé, cette fois de façon permanente, la crainte contre laquelle je m'étais débattue à certains moments. J'ai arrêté de porter mes anciennes lunettes et j'ai pu travailler devant l'ordinateur ou lire sans éprouver de gêne.
Lorsque je suis allée chercher mes nouvelles lunettes chez l'opticien, je les ai rapportées à la maison et posées sur mon bureau. Je ne les ai pas portées une seule fois, et cela date de plus de deux ans et demi maintenant. Je n'ai pas de problème de vue, et n'éprouve ni gêne ni irritation aux yeux. Je ne me souviens même plus quel était l'œil le plus faible.
Cette guérison a été pour moi une leçon merveilleuse sur la persévérance nécessaire pour mettre en pratique ces paroles de Jésus: « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira.» (Jean 8:32) Je suis très reconnaissante de tout ce que j'ai appris tout au long de mon étude de la Science Chrétienne.
Hamilton, Écosse