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Explorer la Bible

La Bible, l'ami, le confident

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2010


La solitude est perçue comme une plaie de notre société.

Par expérience, je puis assurer que là où la Bible est acceptée comme un confident, un ami, un refuge et un guide, la solitude n'a plus sa place et disparaît. Cette assurance me vient de ma lecture et de mon étude journalière de ce recueil de soixante livres qu'est en fait la Bible. Cette « fréquentation » dure pour moi depuis de nombreuses années. Ce n'est pas que des décennies de lecture et relecture soient nécessaires pour que ce livre, que beaucoup considèrent comme étant la Parole de Vie que Dieu adresse à l'humanité entière, devienne une compagnie constante. Au contraire ! Mais on ne se lasse pas de lire ce message, et la répétition journalière, loin de donner un sentiment de déjà lu, entendu ou rabâché, est pour moi comme un entretien avec un ami familier et très cher.

Accepter la Bible et son message éternel, c'est découvrir chaque jour, et dès les premières pages, des textes pleins de fraîcheur, riches de nourriture spirituelle, dont le sens profond se développe constamment et qui apportent un sentiment d'épanouissement devant lequel l'impression de vide donnée par la solitude disparaît.

À travers toute l'histoire du peuple hébreu, guidé pas à pas, jour après jour, par l'Éternel, tel que le rapporte l'Ancien Testament, j'ai appris que la présence de Dieu est constante, ne change jamais, même lorsque les apparences humaines clament que l'amour de Dieu nous a abandonnés et que nous sommes livrés à nous-mêmes.

L'Ancien Testament et les faits qu'il relate représentent un message de l'amour de Dieu pour Son peuple, ce peuple n'étant pas seulement un certain groupe de personnes, de familles, dans une certaine région du globe, mais désignant les familles de toute la terre: l'univers tout entier et tous les individus qu'il inclut. Ainsi, la promesse de Dieu à Moïse, inquiet face à la lourde tâche de faire sortir de captivité les enfants d'Israël, « Je ferai passer devant toi toute ma bonté, et je proclamerai devant toi le nom de l'Éternel » (Exode 33:19), s'adresse à chacun de nous. Et l'arrivée finale en Terre Promise, après que toutes sortes de difficultés eurent été vaincues, est la preuve tangible que « Je [Dieu] veille sur ma parole, pour l'exécuter, ainsi que l'écrit Jérémie (1,12).

De même, la partie de la Bible intitulée le Nouveau Testament, fondée sur la vie et l'œuvre de Christ Jésus, est illuminée par cette présence divine, active et bonne, qui bénit sans arrêt, et permet d'affronter avec confiance chaque difficulté rencontrée dans l'existence humaine. Cette puissante et active présence de la Vérité Christ, constamment à nos côtés, se révèle par exemple dans cette promesse de Jésus transmise dans l'Évangile de Matthieu (28:20): « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. » Dans son ouvrage, Science et Santé avec la Clef des Écritures, ce livre qui accompagne la Bible et en donne le sens spirituel et éternel, Mary Baker Eddy commentait ainsi ce passage: « ... "Et voici, je suis toujours avec vous" — ce qui veut dire non seulement en tout temps, mais de toutes les manières et en toutes circonstances. » (p. 317) Cette présence divine seule gouverne, mettant en lumière dans notre existence humaine quotidienne la perfection de l'homme et de l'univers.

Face à une situation de solitude, nous n'avons pas à commencer par évaluer la difficulté, c'est-à-dire à nous entretenir avec la vision matérielle de la situation pour en calculer la prétendue puissance ou capacité d'agir, mais au contraire à fixer notre pensée sur la vérité du bien, de l'harmonie divine, qui est la seule présence. Ainsi, il est mentionné dans l'Épître de Jacques: « Ne vous y trompez pas, mes frères bienaimés: toute grâce excellente et tout don parfait descendent d'en haut, du Père des lumières, chez lequel il n'y a ni changement ni ombre de variation. » (1:16, 17) Quand on lit ce passage, il devient évident que nous n'avons pas à fabriquer notre confiance dans le bien, mais simplement à écouter cette « grâce excellente (le tout-pouvoir de Dieu) qui nous guide, nous inspire, nous donne à voir la perfection divine déjà là de toute éternité—qui nous apprend à ne jamais lâcher cette vision constante et à la rechercher dans tous les détails de notre existence.

Comme à tant de lecteurs à travers les âges, lire la Bible me donne la certitude qu'il existe une puissance unique, infinie et que par conséquent rien n'existe en dehors du bien ou Dieu. Lui et Lui seul est à l'œuvre de toute éternité.

Christ Jésus était tellement conscient de la présence omni-active de cette « grâce excellente », de ce tout-pouvoir de Dieu, du bien, qu'il rendait instantanément et immanquablement visible le fait que, de toute éternité, la seule réalité est de Dieu, l'Esprit. C'est ce que relatait aussi l'Ancien Testament, mais Christ Jésus a rendu manifeste cette harmonie, de façon systématique et sous des formes qui nous touchent de près: la santé, la force, la victoire sur des traits de caractère erronés et la résurrection des morts.

Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy reprend les paroles de Jésus, « ... je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir » (Matthieu 5:17), et pose ensuite la question: « Est-il alors possible de croire que les maux à la destruction desquels Jésus consacra sa vie soient réels ou le produit de la volonté divine ? » (p. 474) C'est avec gratitude que j'ai pris conscience que ces maux n'étaient pas le produit de la volonté divine à une époque où il semblait que la maladie allait m' obliger à interrompre mes activités et me priver de toute joie.

Avec l'aide d'une praticienne de la Science Chrétienne, je me suis mise, par la prière, à mieux comprendre ce qu'était mon identité spirituelle, reflet de Dieu, à l'image du Créateur, selon la promesse divine proclamée dans la Genèse (1:27). Discernant mieux que mon identité véritable était l'expression de la conscience divine, j'ai appris à être davantage patiente, fidèle au bien, compatissante, etc. C'est ainsi qu'en deux semaines, la tuberculose pulmonaire, qui avait été diagnostiquée médicalement, a été guérie, guérison constatée par les médecins qui m'ont autorisée à reprendre mes activités professionnelles.

Ma reconnaissance était grande. Cependant, il a subsisté en moi une grande tristesse qui amenait des crises de désespoir profond. Par moments, j'envisageais le suicide comme seule solution. Un jour, je me suis rendu compte que je ne pouvais pas accepter cette solution car elle blesserait trop maman qui m'entourait de tellement d'affection.

Chaque fois que ce sens de solitude dévastateur frappait à la porte de ma pensée, je me suis attachée à trouver, là où j'étais, un signe de la présence de l'harmonie et de la beauté; ce pouvait être un objet, souvent une fleur ou un beau paysage, et je m'employais à être reconnaissante pour cette évidence. Cela calmait toujours mon angoisse, qui finalement disparaissait. Je me rends compte maintenant que les solides bases bibliques qui m'avaient été données, lors de mes années d'école du dimanche, m'apportaient peu à peu la conviction qu'une libération totale était possible, comme lorsque les enfants d'Israël avaient si magistralement été libérés de l'esclavage en Égypte. Ainsi que le proclame David dans son psaume 23: « Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront tous les jours de ma vie. » Cela m'aidait à entrevoir ma libération de la solitude, remplacée par une fidèle présence de force, de paix et de joie.

Je me suis aussi tournée vers un passage de Science et Santé, prête à obéir à ses directives au lieu de me révolter contre elles, comme je le faisais précédemment. Ce passage explique et declare: « ... l'Amour divin ne peut être privé de sa manifestation, de son objet; la joie ne peut être changée en tristesse, car la tristesse n'est pas maîtresse de la joie... » (p. 304) Mon acceptation de cette vérité, et ma vive reconnaissance envers notre Père-Mère Dieu pour ce don, m'ont tout à coup remplie de paix; j'ai vu une lumière m'envelopper, tandis que je sentais tomber de mes épaules tout le poids du sentiment de solitude qui m'avait accablée. J'étais libre: je prenais conscience de la liberté qui avait toujours été la mienne, et qui est éternellement celle de chacun de nous.

C'est exactement cela dont la Bible continue à parler, et qu'explique Science et Santé: nous ne sommes jamais seuls car la présence divine est constamment avec nous pour nous soutenir et nous accompagner chaque jour de notre vie.

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