Il y a environ cinq ans, j'ai commencé à ressentir une douleur très aigüe dans le bas de l'abdomen. Cela pouvait durer des heures, et c'était parfois tellement intense que je ne supportais pas de rester en place. Je faisais les cent pas et en même temps, dans mes efforts pour prier, je déclarais à voix haute des vérités à propos de ma liberté en tant qu'enfant de Dieu.
Grâce à mon étude de la Bible et de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, je savais comment traiter cette douleur en Science Chrétienne. L'expérience m'avait enseigné que ce qui semblait être un désordre physique était en fait un faux concept de l'entendement charnel. Dans la Bible, Paul parle de l'entendement charnel comme étant « inimitié contre Dieu » (Romains 8:7) et nous conseille alors d'avoir « l'entendement qui était en Jésus-Christ » (Philippiens 2:5) [d'après la version anglaise King James].
Dans une terminologie semblable, Mary Baker Eddy utilise le terme « entendement mortel » pour décrire un faux concept de l'intelligence, basé sur la matière plutôt qu'en Dieu, qui est l'Entendement divin, l'unique, l'infinie intelligence de l'univers — cette intelligence que Jésus manifestait. Donc la conception que l'entendement mortel entretenait à mon sujet (comme d'un être ressentant de la douleur) n'était pas réelle, mais une suggestion de ce faux concept d'intelligence. J'ai alors prié afin de réaliser que la douleur ne faisait pas partie de ce que j'étais, c'est-à-dire du reflet de l'Entendement; j'ai aussi prié pour comprendre que j'étais en réalité libre là même où la douleur semblait être présente.
Ces événements m'ont rappelé ce qui était arrivé à un membre de ma famille, hospitalisé et traité pour un problème similaire plusieurs décennies auparavant. Je me suis alors dit que s'il y avait une difficulté physique qui me causait cette douleur, la solution n'était pas de penser à faire disparaître ce problème. En fait, comme une telle condition n'était pas une réalité physique mais un concept de la pensée, je pouvais rejeter ce concept comme étant faux, comme ne faisant pas partie de moi ni de la conscience divine que je reflète.
Durant cette période où je cherchais la guérison, deux praticiens de la Science Chrétienne ont prié pour moi à différentes occasions. J'étais reconnaissant de pouvoir leur demander de l'aide en Science Chrétienne. (Voir Science et Santé p. 420) Un des praticiens m'a rappelé ce passage: « Frères bien-aimés, j'accueille aujourd'hui avec un profond enthousiasme ceux qui sont fidèles, ceux qui, dans les avenues mentales de l'humanité, ont voué tout leur cœur au service de Dieu et des hommes; et soyez assurés que le bras étendu de Dieu ne vous fera jamais défaut, tant que vous serez à Son service.» (Quatre messages à L'Église Mère, Message de 1901, p.1)
À cette époque, j'occupais un poste à l'église qui requerrait de parler en public plusieurs fois par semaine. Par ailleurs, des membres de ma famille se trouvaient chez moi en visite et ils auraient été très inquiets s'ils avaient appris ce dont je souffrais. Mais ces moments douloureux n'interféraient jamais avec mes activités, et les membres de ma famille n'ont pas eu connaissance de ce défi.
Après une semaine environ, les douleurs ont cessé et ne sont pas revenues pendant environ cinq mois. Je préparais alors un marathon, et je priais pendant les entraînements et en vue de la course. J'ai de nouveau demandé du soutien à un praticien. Je savais que ma participation à ce marathon était une occasion de glorifier Dieu tout autant que l'était mon travail pour le mouvement de la Science Chrétienne. En effet, puisque Dieu me conduisait à entreprendre ces activités afin d'exprimer Sa nature, je pouvais considérer chacune d'elles comme un travail d'église — un travail qui bénéficiait de la protection et de la puissance infinies de l'Amour, et qui me permettait d'exprimer la spiritualité, la liberté, la force mentale, l'endurance, la joie, etc., en bénissant donc l'humanité.
Lors de ce second épisode de grandes difficultés, la douleur était si intense, à un certain moment, que j'étais presque incapable de penser à autre chose. Mais je savais qu'en réalité, seule l'harmonie était présente, et que la douleur ne l'était pas. J'ai argumenté spécifiquement, avec véhémence et succès, affirmant que Dieu était mon seul Entendement et que cela signifiait que je ne pouvais être conscient que de l'harmonie. Finalement, la douleur a définitivement disparu. J'ai couru le marathon huit semaines plus tard, et j'ai amélioré mon temps de 15 minutes.
En tant qu'étudiants de la Science Chrétienne, nous sommes entraînés, préparés et donc aptes à traiter par la prière toute situation, confiants dans l'harmonie toute présente de Dieu. Pour cela, je suis infiniment reconnaissant.
Ottawa, Ontario, Canada