La meilleure façon de décrire cet homme consisterait à dire qu’il se savait aimé.
Il émanait en effet de ce professeur et praticien, qui était l’ami de beaucoup, une telle aura que vous aviez toujours l’impression que c’était lui qui se sentait béni quand vous veniez lui demander de l’aide. Il n’avait guère besoin de faire ressortir combien il était bon ou combien vous devriez l’être. Quelques minutes passées avec lui dans le hall de l’église, et vous saviez qu’il vous appréciait, même s’il ne s’agissait que d’un court échange de vues sur la couleur de sa cravate, votre tenue ou la beauté du cantique que nous venions de chanter.
Il est remarquable de rencontrer quelqu’un si sûr de lui-même qu’il ne demandait jamais l’approbation des autres. Il ne passait jamais d’un extrême à l’autre. Jamais je ne l’ai vu être troublé par les problèmes qui se posaient à l’église, et il parvenait toujours à énoncer clairement une idée qui permettait de donner une nouvelle direction à un débat qui s’enlisait. Sa vie de couple illustrait le conseil qu’il donnait aux jeunes jeunes mariés: « Dans un mariage, ce n’est pas 50/50. Chaque partenaire doit s’y donner à 100%. » L’attachement profond que sa femme avait pour lui confirmait la constance de son amour. Le simple fait de me remémorer avec tendresse son existence après son décès récent m’apporte la paix et l’assurance d’avoir reçu quelque chose de magnifique.
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