De l’effet placebo
L’effet placebo est l’effet subjectif, mais réel, produit sur une personne par un médicament n’ayant pas d’efficacité démontrée. [...]
Si après avoir pris de la vitamine C, vous vous sentez requinqué, c’est que vous bénéficiez d’un effet placebo. Quand, affligé d’un terrible mal de crâne, vous avalez deux comprimés d’aspirine, si vous vous sentez déjà mieux au bout de dix minutes, ce n’est pas parce que l’aspirine fait déjà son effet (elle est encore dans votre estomac) mais grâce à l’effet placebo. Ce qui veut dire que même les médicaments efficaces sont doués d’effet placebo!
L’effet placebo n’est pas seulement véhiculé par les médicaments. Quand un parent pose un baiser sur le bobo d’un enfant, si l’enfant cesse vite de pleurer, ce n’est pas la magie du baiser qui l’a soulagé, mais son effet placebo. Quand un patient entre chez le médecin avec des symptômes inquiétants et en ressort en souffrant moins après que le médecin lui a expliqué que ses symptômes sont bénins, c’est encore grâce à l’effet placebo.
Michael Balint, psychiatre anglais qui a beaucoup écrit sur la relation médecin/patient, expliquait d’ailleurs que le premier médicament du médecin, c’est le médecin lui-même. Et dans toute relation thérapeutique, le respect mutuel que s’accordent soignant et patient se concrétise par un fort effet placebo.
L’effet placebo découle de la confiance de l’utilisateur dans le médicament qu’il absorbe, mais ce n’est pas un effet magique: il déclenche, à l’intérieur du cerveau, la sécrétion de substances appelées endorphines, qui soulagent la douleur et divers autres symptômes. Autrement dit, l’effet placebo est la conséquence biochimique d’une suggestion symbolique.
L’effet placebo n’est pas négligeable: certaines expériences ont montré qu’un placebo administré avec conviction soulageait nettement des patients souffrant de douleurs intenses. (L’effet placebo peut être inversé: si le médecin suggère à son patient qu’un médicament peut le rendre malade, celui-ci éprouvera des effets désagréables – c’est ce qu’on appelle un effet nocebo.) [...]
Extrait de la Chronique du 9 janvier 2003
Des études révèlent un lien entre la prière et la santé
« Pratiquer la spiritualité peut faire des prodiges pour votre santé physique et mentale », affirme un psychiatre américain. Lors de l’ouverture d’une conférence internationale sur la spiritualité et la santé, le docteur Harold Koenig a déclaré que le rapport entre la foi religieuse et la santé est devenu un sujet brûlant dans le monde scientifique. Il a mentionné, en les résumant, des centaines d’études scientifiques, notamment les résultats de plusieurs de ses propres recherches, et a expliqué qu’il a été clairement prouvé que les pratiques religieuses comme la prière et la fréquentation d’un lieu de culte sont liées à des effets bénéfiques comme la faculté de guérir plus rapidement de la dépression, un taux de suicides moins important, la capacité de se remettre plus rapidement d’une opération cardiaque, des mariages plus heureux et une espérance de vie qui, en moyenne, est plus longue de sept ans. Koenig a ajouté que les membres de certains groupes religieux comme les mormons et les adventistes du septième jour sont en meilleure santé, parce qu’ils ont une alimentation plus équilibrée ou bien ne fument ni ne boivent.
« En outre, il a affirmé que les résultats de recherches récentes suggèrent que la prière a aussi un effet sur la santé. Les Instituts Nationaux de la Santé des États-Unis financent une étude pour laquelle des chercheurs ont demandé à des femmes atteintes d’un cancer du sein de choisir huit autres femmes qui prieraient avec elles chaque semaine. Les résultats suggèrent que non seulement l’état de santé des patientes s’améliore mais aussi celui des femmes qui prient pour elles. Koenig a expliqué que tandis que la plupart des précurseurs de la psychiatrie étaient hostiles à la religion, la séparation traditionnelle entre la religion et la médecine est en train de se modifier... »
« Spiritual people are healthier, studies say » [les gens religieux sont en meilleure santé, affirment des études] The Standard (St. Catharines, Ontario, Canada)
10 décembre 2002
Un professeur en médecine considère l’amour comme essentiel à la guérison
« Si nous sommes destinés à devenir des chrétiens qui guérissent, nous sommes mis au défi de voyager plus loin et d’élargir notre concept de la guérison pour qu’il embrasse tout le genre humain. En qualité de chrétiens, nous avons un rôle crucial à jouer dans la transformation et la guérison de la société qui conduiront à la paix et à l’établissement du Royaume de Dieu sur terre.
« Mais pour que cela soit possible, il nous faut nous libérer des chaînes que nous nous sommes imposées et entrer dans des territoires qui, pour beaucoup d’entre nous, seront inconnus, peut-être quelque peu inquiétants et troublants. Parmi les chrétiens que nous sommes, combien d’entre nous sont véritablement prêts à s’ouvrir au kaléidoscope immense et chatoyant de la spiritualité dans le monde et à se considérer comme les membres d’une seule famille ayant un seul Père divin? La clef du succès, c’est l’Amour... »
« What do we mean by Christian healing? » [Qu’entendons-nous par guérison chrétienne ?]
Sacred Space Publications (Royaume-Uni)
2 janvier 2003
