A une certaine époque, je suis passée par de grandes épreuves. Beaucoup m'était demandé au niveau de la famille, du travail et de mon église. Durant cette période, des taches sont apparues sur le haut de mon corps, le cou, la poitrine, puis progressivement sur chaque main. Au début, je n'y ai pas prêté attention car j'étais absorbée par tout le reste. Puis j'ai commencé à prier pour trouver la guérison, mais malgré mes prières, ces taches sont restées visibles pendant des années. En fait, la zone affectée ne faisait que s'agrandir. Cela ne perturbait pas ma vie quotidienne, car ce n'était pas douloureux, mais je souhaitais guérir et la situation dérangeait beaucoup mon mari.
Après avoir persévéré dans la prière, j'ai demandé à Dieu, notre Père, de me montrer ce que je devais comprendre. Cette fois, je m'attendais vraiment à une réponse, et surtout, j'étais prête à L'écouter (précédemment, ceux qui m'entouraient prenaient trop de place dans ma pensée, et je ne laissais pas le champ entièrement libre aux idées communiquées par Dieu). Ce passage de Science et Santé a attiré particulièrement mon attention: « Il n'y a pas de maladie. Lorsque la prétendue souffrance est effacée de l'entendement mortel, il ne peut y avoir de douleur; et quand la crainte sera détruite, l'inflammation disparaîtra. » (p. 421) J'ai vu un rapport entre ces idées et ce que je vivais. J'ai réalisé que je devais, en pensée, détacher toutes les images de souffrances, de défaites, de problèmes de ceux qui m'entouraient et me rattacher à Celui dont le dessein était le bonheur, la paix, la sécurité, pour Ses enfants. J'étais done plus attentive à mes actes, à mes pensées, et à ce qui se passait autour de moi. Je me suis rendu compte qu'il est important en effet de prendre le temps de s'occuper de son propre salut afin que beaucoup d'autres en bénéficient aussi.
Peu après, mon mari soucieux de mon bien-être, a demandé au médecin qui suivait ma mère s'il n'avait pas une solution pour ces taches. Je ne souhaitais pas être examinée par un médecin, mais je sentais que la meilleure chose à faire à ce moment-là c'était de garder mon calme et de faire plaisir à mon mari. Le médecin m'a prescrit une émulsion à utiliser à chaque fois lors de ma toilette.
Tout de suite, mon mari m'a recommandé vivement d'appliquer cette lotion avec régularité. Lorsque je me suis retrouvée dans la salle de bains la première fois, je me suis demandé ce que j'allais faire. Je souhaitais que mon mari soit satisfait, et je souhaitais autant que lui que ces taches partent, mais j'avais l'habitude de mettre ma confiance en Dieu lorsque j'avais un problème. Rapidement, la pensée m'est venue de ne pas utiliser cette lotion mais de me tourner vers Dieu, qui m'aiderait à ce moment même, comme Il l'avait toujours fait. J'ai décidé de continuer à Lui faire entièrement confiance et de voir que la prière était mon seul vrai remède.
Devant les inquiétudes de mon mari, très justifiables, chaque fois qu'il mentionnait le problème, je le rassurais et je me tournais de tout mon cœur vers notre Père. Grâce à de très nombreuses guérisons dont j'avais été témoin pour moi-même et pour d'autres personnes, je savais que Dieu était toujours présent. Je savais qu'Il ne connaissait rien de ces taches; ce qu'Il connaissait de moi était bien différent. Il me voyait spirituelle et parfaite, créée à Son image et à Sa ressemblance, comme il est dit dans la Bible, Gen. 1:27. Il m'aimait et m'avait toujours aimée, sans taches, sans crainte, sans perturbation d'aucune sorte. J'étais envahie d'un grand calme, de la paix de Dieu. Au fil des jours, les taches disparaissaient doucement alors que je ressentais la force profonde de l'amour immense de notre Père, jusqu'à ce que la peau devienne parfaitement nette. Mon mari était très heureux. Plusieurs mois ont passé avant que je décide de lui dire que ce n'était pas la lotion qui avait été la source de la guérison, mais Dieu seul. Il n'a fait aucune remarque.
Quelques mois après cette guérison, ma famille a été libérée d'une responsabilité quant à une situation familiale complexe. Et chacun de nous s'est repositionné par rapport à sa propre responsabilité. Chacun de nous a retrouvé sa vraie valeur, sa vraie place. Nos progrès étaient manifestes. C'était comme si un brouillard s'était retiré pour montrer ce qui avait toujours été là: la paix et la bonté divines.
Jumet, Belgique
