Pasteur Émérite
Révérende Mary Baker Eddy
Conseil des directeurs de la Christian Science
John Lewis Selover
Virginia Harris
Walter D. Jones
Mary Weldon Ridgway
Mary M. Trammell
Première Lectrice
Candace du Mars
Second Lecteur
William E. Moody
Secrétaire
Mary Weldon Ridgway
Trésorier
Walter D. Jones
L'assemblée annuelle de The First Church of Christ, Scientist, s'est tenue le lundi 3 juin 2002, à 10h00. L'annexe de L'Église Mère était pleine ainsi que l'édifice original et l'auditorium du palais des congrès, John B. Hynes Memorial Convention Center. La présidente sortante, a ouvert la réunion.
Tant de langues sont représentées ici, aujourd'hui, qu'il serait trop long de vous souhaiter la bienvenue dans chacune d'elles ! Alors, dans la langue de l'Esprit, la langue du cœur, nous vous souhaitons à tous une chaleureuse bienvenue ! Nous sommes profondément reconnaissants de voir que tant de membres de notre famille internationale ont pu s'assembler pour prier ensemble, se réjouir ensemble et regarder vers l'avenir ensemble.
Après la lecture de passages tirés de la Bible ainsi que de Science et Santé avec la Clef des Écritures et d'autres œuvres de Mary Baker Eddy, l'auditoire a été invité à prier, d'abord en silence puis en disant à haute voix la Prière du Seigneur. Ensuite, Mme West Little a lu la liste des officiers de L'Église Mère pour cette année.
Mme West a alors présenté la nouvelle présidente pour l'année qui vient, Mme Yvonne von Fettweis.
Mme Fettweis a fait partie des administrateurs du Church Historical Trust, elle a été archiviste de l'Église, membre du Conseil des conférences et consultante auprès de Conseil des directeurs de la Christian Science. En 1998, elle a écrit, en collaboration avec Robert Warneck, la biographie intitulée Mary Baker Eddy: Christian Healer, et elle est aussi praticienne de la Christian Science depuis plus de vingt ans.
Remarques préliminaires du Conseil des directeurs de la Christian Science
Nous nous sommes réunis ce matin, dans l'annexe de L'Église Mère, dans l'édifice original et dans une autre « annexe » provisoire, l'auditorium du Hynes. Et tout en étant reliés grâce à l'électronique, nous sommes unis par quelque chose de bien plus profond: une raison et une unité puissantes. Nous allons de nouveau emprunter les paroles que notre Leader prononça pour l'ouverture de l'Association nationale des scientistes chrétiens qui se tint à Chicago, en 1888: « Ayez “un même sentiment”, soyez “dans le même lieu”, et Dieu répandra sur vous une bénédiction telle que vous n'en avez jamais reçue auparavant. » (Écrits divers, p. 134)
Cette bénédiction, ainsi que la douce joie de l'anticipation qui vous a amenés ici et qui a guidé chaque étape de la préparation, nous fournissent une fondation permettant le développement d'une camaradeire spirituelle, dans le culte et la louange à Dieu, camaraderie la plus productive que le monde ait jamais conne. Le monde que nous voyons aujourd'hui est bien différent de celui d'il y a un an.
L'Église Mère, avec sa communauté internationale, est prête à satisfaire aux exigences spirituelles de ces temps nouveaux. Le XXIe siècle, le troisième millénaire, se présente sur nos calendriers avec force. Et cette Église, fondée, formée et conçue par Mary Baker Eddy, va certainement répondre à la demande de tous ceux qui se tournent vers elle en prodiguant au monde entier le message du Consolateur.
Donc, tandis que la Secrétaire convoquait officiellement cette assemblée, le monde appelait à l'aide, et cette assemblée constitue un tremplin essentiel dans la réponse que nous donnons à cet appel. Il est temps que le Consolateur soit reconnu. Plus tard, nous considérerons peut-être que cette assemblée annuelle 2002 marque un jalon dans l'histoire de notre Église, mais nous avons aussi la possibilité de voir qu'elle est maintenant, aujourd'hui, un moment renouvelé de consécration.
Ouvrir notre cœur et développer la capacité de voir les choses sous un nouvel angle va nous être bien utile. Nous allons prier ensemble, nous allons explorer, partager et approfondir ce que nous saisissons de la révélation qui nous a été donnée. Cette assemblée qui nous réunit va nous faire bouger. Nous repartirons en étant davantage conscients de nos obligations et de la capacité que nous avons de les remplir.
Rapport du Trésorier
Ce qui me touche profondément, c'est de voir à quel point toute la vie de Mary Baker Eddy est marquée par la générosité. Elle avait des moyens très modestes au moment de sa découverte de la Christian Science (et pendant une grande partie de sa vie). Mais son cœur la poussait à donner.
L'Église Mère a tendu une main secourable à des églises filiales en Argentine, en raison de la grave crise économique qu'a traversée ce pays. Nous avons offert des exemplaires gratuits de Science et Santé, pris en charge la diffusion locale des émissions de radio du Héraut en espagnol ainsi que le coût des conférences.
Aux États-Unis, après le 11 septembre, l'Église a créé un fonds spécial, « Healing Response Fund », pour porter assistance aux personnes affectées par les attentats terroristes à New York, à Washington et en Pennsylvanie. Une jeune fille de 13 ans fait partie des donateurs. Son père nous a expliqué que, guidée par la prière, sa fille a donné toutes ses économies, 300 $, pour aider les gens affectés par ce drame. Au total, les dons se montent à 700 000 $.
Fonds disponibles et dépenses
Au 30 avril 2002, les fonds disponibles se montaient à 292 millions de dollars en liquidités et en valeurs mobilières contre 323 millions de dollars l'année précédente. Les fonds disponibles se répartissent ainsi: 197 millions pour les fonds spéciaux et 95 millions pour le fonds général. L'Église n'a pas de dettes.
Le montant des dépenses au 30 avril 2002 s'élevait à 172 millions de dollars prélevés dans les fonds spéciaux et le fonds général contre 141 millions l'an dernier.
Le montant net des dépenses d'exploitation s'élevait à 105 millions de dollars et les dépenses pour les travaux de rénovation à 67 millions.
En nous basant sur les deux dernières années fiscales, nous avons prévu dans le budget une augmentation de 6 millions de dollars pour les coûts d'exploitation, afin de mieux répondre aux besoins actuels, et une augmentation de 25 millions pour les investissements nécessaires.
En ce qui concerne les 67 millions de dollars consacrés aux travaux, 24 millions ont couvert les frais de rénovation de bureaux à L'Église Mère qui dataient de 30 ans, 16 millions ont servi à moderniser les systèmes électriques et mécaniques, les ascenseurs, les toilettes et à restaurer les toits, 4 millions ont été investis dans des projets technologiques et 23 millions ont permis de construire et d'aménager les quatre étages de La Bibliothèque Mary Baker Eddy pour le progrès du genre humain.
La Bibliothèque Mary Baker Eddy pour le progrès du genre humain
Les dons versés à la Bibliothèque depuis le début se montent à 2,4 millions de dollars, dont 1,4 million qui provient des 7500 « Amis de la Bibliothèque ».
Le Conseil des directeurs de la Christian Science est reconnaissant de la générosité des membres et amis.
Vérification des comptes
Le cabinet d'audit, Ernst & Young, a pratiquement terminé son travail de vérification des comptes pour cette année, et sauf événements imprévus et improbables, il s'apprête à rendre un « avis favorable ». Cela veut dire que nos comptes sont conformes aux principes généralement admis dans la comptabilité. Les comptes vérifiés pourront être consultés dès le début du mois d'août.
Regarder vers l'avenir
Pour cette nouvelle année fiscale, qui a commencé le 1er mai, nous avons entrepris de réduire au minimum l'augmentation des dépenses d'exploitation; quant aux frais d'investissements, ils vont être beaucoup moins élevés. Le budget pour les investissements a été fixé à 27 millions de dollars.
Ainsi que nous l'avons annoncé l'an dernier, nous gardons ouvert le fonds de restauration et de renouveau pour permettre à ceux qui le désirent de contribuer au financement de travaux supplémentaires nécessaires.
Nécessité d'un soutien financier accru
Comme le montre ce rapport, nous avons encore beaucoup à accomplir pour satisfaire aux besoins d'investissement et pour intensifier les efforts en réponse à un monde en quête de spiritualité. Dans le rapport que nous avons joint à votre formule de per capita tax cette année, nous vous demandions d'envisager d'augmenter votre contribution afin d'aider L'Église Mère à continuer de répondre à la demande actuelle.
Nous remercions tous ceux qui l'ont fait, notamment ceux qui font un don mensuel par carte de crédit ou par transfert électronique.
Lorsque Mary Baker Eddy dut faire face à une augmentation des dépenses, par exemple au moment de la construction de l'édifice original puis de l'annexe de L'Église Mère, elle en informa les membres, et ceux-ci ont donné. Aujourd'hui, ce rapport vous informe des besoins.
En allant de l'avant ensemble, nous ne pouvons faire autrement que de répondre à un monde qui aspire au réconfort et à la guérison.
L'abondance divine
Mary Baker Eddy savait qu'elle disposait d'une source divine dans laquelle elle pouvait puiser pour donner à l'humanité. Nous aussi.
Rapport de la Secrétaire
Mary Baker Eddy perçut la demande spirituelle du monde, et son existence fut l'illustration d'une réponse tendre et chrétienne. Quand elle se rendit à Chicago, en 1884, ce fut, ainsi qu'elle le dit elle-même, « pour répondre à l'appel impératif des gens de l'endroit et parce que je sentais qu'il y avait un besoin [...] en trois semaines, j'ai donné un cours à 25 élèves, donné une conférence... devant une salle pleine, fait vingt nouveaux abonnés à mon Journal, et vendu une trentaine de Science et Santé. » Yvonne Caché von Fettweis et Robert Townsend Warneck, Mary Baker Eddy: Christian Healer (Boston: The Christian Science Publishing Society, 1998), p. 110.
L'Église aujourd'hui
Aujourd'hui, les membres entendent cet « appel impératif des gens » et y répondent en apportant la guérison. En voici quelques exemples:
Le nombre de conférences dans des lieux publics est en augmentation. L'an dernier, 47 000 nouveaux venus ont assisté à des conférences sur la Christian Science, et nous savons qu'au moins 17 500 Science et Santé ont été vendus lors de ces manifestations.
Il y a dix ans, seulement une poignée de salles de lecture avaient tenu un stand lors de salons ou d'autres manifestations. Mais au cours des deux dernières années, les représentants des salles de lecture ont participé à plus de 1000 foires ou autres. En outre, les bibliothécaires indiquent qu'un plus grand nombre de nouveaux venus se présentent à leur salle de lecture.
Une toute nouvelle Organisation à l'Université (CSO), afin de répondre rapidement à un besoin, a donné une conférence en moins d'une semaine. En outre, des centaines de Science et Santé sont maintenant entre les mains d'étudiants et de professeurs, dans diverses universités.
Et lorsque des cœurs affamés trouvent la Christian Science grâce à ces activités, qu'en résulte-t-il tout naturellement ? La guérison ! L'année dernière, grâce à l'activité des salles de lecture, à la suite de conférences et d'autres actions individuelles, des chercheurs spirituels ont relaté des guérisons de dépression, de diabète, de cancer, d'obésité, de paralysie, de thyroïde, ainsi que la résolution de difficultés conjugales, la guérison de tumeurs, de tendances suicidaires, de l'habitude de fumer, de luxations et d'asthme.
L'Église du Christ, Scientiste, grandit et progresse; elle avance avec amour et force dans le XXIe siècle.
Les moyens de répondre
De par sa vie même, Mary Baker Eddy répondait aux besoins de l'humanité, totalement et avec sincérité. Et elle nous a donné les moyens de répondre aujourd'hui avec autant de hardiesse qu'elle, grâce aux dispositions du Manuel de l'Église toujours d'actualité qui nous permettent d'agir.
C'est à notre tour de veiller. Que peut-on faire de plus pour que le genre humain sache que le Consolateur est là pour chacun, qu'il est partout ?
Une année de voyage
Au cours des neuf derniers mois, j'ai eu l'immense privilège d'aller à la rencontre des membres, dans vingt-sept pays, afin d'explorer le grand réveil spirituel qui se produit aujourd'hui. Partout, de l'Argentine au Japon, de l'Allemagne à la Russie en passant par d'autres pays encore, j'ai senti et j'ai vu de mes yeux une soif des choses de l'Esprit. J'avais déjà beaucoup voyagé auparavant, mais ces derniers mois, j'ai discerné une nouvelle ouverture d'esprit: les gens désirent ardemment parler de la guérison spirituelle, de la prière et de Dieu. Au cours de mes voyages, j'ai eu la confirmation qu'il ne pouvait pas y avoir un meilleur moment que maintenant pour transmettre au genre humain le message du Consolateur.
En Indonésie, des membres ont apporté de la nourriture et des Science et Santé aux victimes des inondations qui avaient dû abandonner leur maison. Les gens étaient si heureux de recevoir le livre qu'ils le prenaient avant la nourriture, à la surprise des bénévoles d'associations humanitaires.
A Milan, notre ingénieur du son a demandé un Science et Santé. A Athènes, notre interprète était impatiente d'en acheter un exemplaire. Et à notre hôtel, en Inde, tout le personnel de nuit lisait Science et Santé à tour de rôle.
Lors de la réunion à Montevideo, en Uruguay, un membre m'a raconté qu'il avait offert un Science et Santé à un collègue de bureau. Il l'a fait très discrètement, après avoir beaucoup prié. Or, le collègue a montré le livre à tout le monde. Les gens sont alors venus voir le membre en lui demandant pourquoi il ne leur en avait pas donné un aussi. Il a dû en apporter des exemplaires à tous ses collègues.
Au Brésil, des membres proposent des Science et Santé et des Héraut portugais dans la rue, à la sortie des matches de football. J'ai fait la connaissance d'un nouveau membre qui a entendu parler de la Christian Science de cette façon.
Prenons conscience du fait que nous ne sommes pas simplement en train d'observer le grand réveil spirituel actuel. Chacun de nous, dans le monde, en est un élément essentiel.
Rapports du Champ
Lorsque j'étais enfant, je me disais que chacun devait avoir une raison d'être dans la vie, une mission. J'aimais beaucoup prier et je me suis donné pour but de servir Dieu. Plus tard, je me suis éloignée de cette façon de penser. J'ai pratiqué la méditation pendant des années pour trouver une raison d'être, mais cela ne m'a amenée nulle part.
Toute ma vie, je me suis posé ces questions: « Est-ce que tout le monde peut guérir comme Jésus le faisait ? Où est-ce que je vais trouver cela ? Qui peut me l'expliquer ? » Je désirais trouver un christianisme qui serait pratique et efficace. Puis on m'a annoncé que j'avais un cancer. Je ne voulais pas suivre de traitement médical, c'était clair. J'aspirais à être guérie de la manière dont Jésus guérissait les malades, car je sentais que cela irait plus loin que la guérison physique. Un jour, j'ai vu une publicité pour une conférence sur la guérison par la Christian Science. En réfléchissant aux mots « Science » et « guérison », je me suis dit que cela allait peut-être m'expliquer comment Jésus guérissait. Quand le conférencier a montré Science et Santé, j'ai tout de suite su que c'était ce que je cherchais. Je suis repartie avec mon propre exemplaire.
La lecture de Science et Santé m'a approté un sentiment enivrant de liberté. Je me suis dit: « Tout est dans ce livre. La guérison est possible. » Une fois qu'on sait cela, la moitié du travail est fait. Ce nouveau concept, le fait que chacun est l'enfant parfait de Dieu, a provoqué un changement en moi. Je me suis mise à regarder les gens d'une autre façon. Je me sentais légère et heureuse. Trois mois plus tard, j'ai subi un nouvel examen médical et je me souviens que le docteur a eu l'air très surpris. J'étais en parfaite santé, et c'est toujours le cas aujourd'hui.
J'ai été guérie en lisant Science et Santé, mais je voulais connaître l'auteur. J'ai commencé à lire des biographies de Mary Baker Eddy, et j'ai découvert qu'elle avait eu le courage de résoudre les problèmes de manière non conventionnelle. Elle était radicale, et cela m'a aidée.
En m'instruisant sur la vie de Mary Baker Eddy, j'ai découvert ma raison d'être: aider l'humanité, aider les autres à s'aider eux-mêmes et marcher, autant que possible, sur les traces de Mary Baker Eddy sur ce chemin de l'amour. C'est merveilleux de donner Science et Santé à quelqu'un en lui disant: « C'est tout ce dont vous avez besoin. Lisez ce livre et vous pourrez vous aider vous-même. » Les gens aiment cela. Science et Santé fait ressortir le meilleur d'eux-mêmes. Donner le livre, c'est exprimer l'amour. Cela va changer la vie de quelqu'un.
(Californie), U.S.A.
Quand j'étais petit, j'allais à l'école du dimanche de la Christian Science. Mais à l'adolescence, j'ai arrêté d'y aller. En dernière année de lycée, j'ai commencé à prendre de la drogue tous les jours.
A mesure que ma consommation de drogue augmentait, elle détériorait mon acuité visuelle et ma mémoire. Quand j'ai été convoqué par le conseil de révision, à l'armée, les médecins m'ont informé que j'avais un grave problème cardiaque ainsi que d'autres difficultés, tous liés à l'usage de drogue. L'un des docteurs m'a dit: « Vous pourrez vous estimer heureux si vous êtes encore en vie dans quelques semaines. »
Un soir, peu de temps après, je me suis retrouvé sur le sol, en proie à la douleur, perdant connaissance par intermittence. Je n'avais pas tant peur de mourir que de ne pas comprendre le sens de ma vie. Du plus profond de mon être sont venus ces mots: « Mon Dieu, j'ai besoin de Ton aide ! » Je ne savais pas qui était Dieu ni où Il était, mais du fond du cœur, j'ai promis à Dieu que s'Il me laissait vivre, je Le chercherais jusqu'à ce que je Le trouve. C'est alors qu'un calme étrange s'est emparé de moi. Bientôt, je dormais paisiblement. Les drogués ne dorment jamais paisiblement. J'ai donc su à ce moment-là qu'il s'amorçait une transformation.
A partir de là, mon parcours m'a conduit à entrer en contact avec une praticienne de la Christian Science qui m'a fait redécouvrir Science et Santé. J'aspirais tant à connaître Dieu ! Je ne savais pas que je Le trouverais dans un livre.
Mon intuition m'a dit que ce livre allait devenir mon conseiller, ma carte routière. J'ai lu la première page du chapitre sur la prière seize fois de suite. Et elle a fini par me parler.
Ces quelques jours passés à prier avec la praticienne et à lire la Bible et Science et Santé m'ont énormément apporté. Au bout d'une semaine, j'étais un homme neuf, je renaissais, libéré de la toxicomanie et du problème cardiaque. Mon acuité visuelle était parfaite, et mes facultés mentales totalement retrouvées.
D'abord, Science et Santé, c'était juste pour moi. C'étaient mon parcours, ma santé, ma nouvelle vie. Mais quand on continue à se servir du livre, on se rend compte qu'on ne peut pas marcher avec Dieu tout en étant uniquement centré sur soi. Et à mesure qu'on se sent plus près de Dieu, on résiste de moins en moins à l'idée de donner.
Depuis des années maintenant, j'aime étudier Science et Santé. Mais en dehors de mes amis de l'église, je parlais rarement de la Christian Science. Au cours des deux dernières années pourtant, un changement s'est opéré. Je me suis mis à en parler là où cela compte: en public. C'est parfois bizarre ou inconfortable. Mais j'apprends à laisser le livre parler de lui-même. Cela fait parfois peur, mais c'est là qu'on recueille des fruits. Parfois, moins on en dit, mieux cela vaut. L'autre jour, je parlais à un homme, sur le trottoir, devant l'église, et je lui expliquais tout un tas de choses sur le livre. Il m'a finalement interrompu en disant: « Tout ce que je veux, c'est l'acheter ! »
Parler de la Christian Science, c'est plus important que de se demander si on a peur ou si on est à la hauteur.
Cela m'a pris quelque temps de mieux comprendre Mary Baker Eddy et le fait qu'elle a consacré sa vie à Dieu. Un grand nombre d'entre nous, en pensant à la fin de sa vie, à tout ce qu'elle a accompli, trouvent facile de la mettre sur un piédestal. Le problème, c'est que cela devient une excuse pour ne pas se sentir obligés de produire les mêmes résultats qu'elle. Ce qu'elle a vécu m'a aidé à comprendre que ce qu'elle a fait pour gravir ce chemin très rugueux, c'est quelque chose que nous devons tous faire.
(New Hampshire), U.S.A.
Il y a quatre ans, je suis passée par des moments difficiles. Je souffrais d'une maladie chronique et incurable, et ma plus jeune fille, née handicapée, faisait de fréquents séjours à l'hôpital. Toute la famille était déprimée et vivait dans la peur. Il n'y avait réellement aucune lumière dans ma vie. Je pensais que Dieu m'avait rejetée et je ne Le cherchais plus.
Un matin, en allumant la télévision, je suis tombée sur l'émission de la Leçon biblique de la Christian Science [sur une chaîne câblée aux États-Unis]. Cette émission m'a fait découvrir Mary Baker Eddy et Science et Santé. Bien entendu, ce message d'espoir m'a attirée. Toutefois, à l'époque, aller à l'église ne m'intéressait pas, et j'étais très prudente dès qu'il s'agissait de religion. C'est pour cela qu'il était important pour moi que j'apprenne qui était Mary Baker Eddy, d'où elle venait et comment ce message lui était parvenu. Mon étude future allait dépendre de ce que j'allais découvrir sur sa vie. Je suis allée à la bibliothèque et après avoir lu deux livres sur son histoire, j'ai eu la conviction que c'était Dieu qui avait travaillé avec elle, accomplissant les guérisons.
Je suis allée dans une salle de lecture, j'ai acheté Science et Santé et j'ai commencé à l'étudier. J'avais du mal à comprendre au début. Mais j'avais désespérément besoin de l'espoir et de l'amour qu'il éveillait en moi. J'aspirais tant à comprendre que Dieu est Amour, à entendre ce message, que je ne lâchais plus le livre. A mesure que je lisais, j'ai commencé à comprendre. Chaque fois que je le reprenais, j'apprenais quelque chose de nouveau. Rien ne m'obligeait à mener une existence malheureuse et sans espoir. Cette vie a une raison d'être. J'avais lu la Bible toute ma vie et je n'avais jamais compris cela avant de lire Science et Santé.
A un moment donné, au cours de ma lecture, je me suis rendu compte que je n'avais pas besoin de prendre de médicaments. Et à mesure que j'apprenais à m'en remettre à Dieu, les séjours à l'hôpital de ma fille sont devenus de plus en plus courts et de moins en moins fréquents, jusqu'à ce qu'elle n'ait plus besoin d'y aller du tout. A présent, toute ma famille vit davantage en paix et tout le monde est en bonne santé. Savoir que Dieu est Amour et qu'Il est toujours présent nous a sortis de la dépression et a apaisé les craintes, les inquiétudes et le stress immenses qui pesaient sur toute la famille.
Je trouve très curieux le fait que j'habite dans le New Hamsphire et que je ne savais pourtant rien de Mary Baker Eddy. Faire connaissance de cette femme et découvrir ce qu'elle a dû surmonter a constitué un élément essentiel dans mon étude de son livre. Je me suis vraiment sentie très proche d'elle. J'avais passé ma vie à chercher des réponses, à chercher la vérité, à chercher à comprendre. Il était évident que Dieu avait travaillé avec elle et qu'Il pouvait travailler avec moi.
Science et Santé est la meilleure chose qui me soit arrivée. J'en ai donné des exemplaires à ma famille et à mes amis. Chaque jour, je demande à Dieu comment mieux en parler autour de moi. Il m'a fallu deux ans pour me sentir prête à devenir membre de l'Église. A présent, c'est une joie d'être membre. Sans le travail que vous faites dans cette Église, je n'aurais jamais reçu autant de bienfaits. Je suis si reconnaissante de toutes ces bénédictions !
Tout ce qui m'importe dans la vie m'est venu grâce à la Christian Science. Ma fille vous remercie, ma famille vous remercie et moi aussi je vous remercie.
Rapport du Committee on Publication
En vous regardant tous ici, aujourd'hui, je vois une équipe mondiale prête à l'action ! Alors qu'est-ce que cette équipe devrait faire ? Les instructions nous sont données par Mary Baker Eddy elle-même. On pourrait dire qu'elle était le premier Committee on Publication. Elle donna souvent des directives sur la façon de travailler avec les médias, comme dans les trois exemples qui suivent:
Un: « Dites la vérité sur votre Leader, et cette Vérité neutralisera l'erreur jusqu'à ce qu'elle la stoppe. » L09485, lettre à l'Association des scientistes chrétiens, 14 mars 1888.
Deux: « Rien ne pourrait plus nuire à notre Cause que le silence qui entoure actuellement la personne de votre Leader. A cause de ce silence, la presse publie... des mensonges... » L00294, lettre à William B. Johnson, 25 janvier 1902.
Trois: « Priez une fois par jour pour les principaux rédacteurs des principaux périodiques de votre ville. » Voir LO2605, lettre aux Premiers Lecteurs, 24 février 1900.
Ensemble, nous commençons à rompre ce silence. De magnifiques récits nous parlent de membres qui écrivent dans les journaux pour la première fois et qui passent à la radio et à la télévision. Après le 11 septembre, des journaux, en Europe, en Afrique, en Australie et en Amérique du Nord, ont fait paraître le message du Conseil des directeurs de la Christian Science.
Plus de 1000 lettres, articles, messages pour la radio et pour Internet ont été publiés. Et ce, grâce à des membres de l'équipe comme vous qui travaillent avec des Committees et leurs assistants. Continuons !
A l'automne dernier, une assistante d'un Committee aux États-Unis a été témoin du pouvoir de la prière. Elle a pris contact avec un journaliste responsable d'une rubrique religieuse locale pour lui demander de publier un communiqué sur Science et Santé. Sans succès. L'assistante a prié. Une semaine plus tard, le communiqué de presse était publié.
Vous savez, en tant que membres d'une équipe mondiale, vous aussi, vous pouvez prier, rompre le silence et parler. On a besoin de vous.
Ce faisant, vous ouvrirez la voie et permettrez aux futures générations d'être touchées et guéries par le Consolateur.
La Bibliothèque Mary Baker Eddy pour le progrès du genre humain
et
Yvonne von Fettweis: J'ai travaillé aux Archives de 1971 à 2000. Très tôt, j'ai réorganisé le dossier historique de la collection Mary Baker Eddy.
Peu à peu, je me suis rendu compte à quel point la collection était vaste. C'est en fait un trésor national, la plus grande collection qui existe sur une Américaine après celle d'Eleanor Roosevelt. Et elle continue de s'aggrandir à mesure que nous arrivent de nouvelles letters et de nouveaux objets.
Mary Trammell: Au cours des recherches que j'ai effectuées dans les bibliothèques d'Angleterre et des États-Unis, je n'ai jamais vu une collection personnelle comparable à celle-ci par la taille et par la portée. C'est une incroyable mosaïque représentant Mary Baker Eddy « sous son vrai jour et dans sa vraie vie ».
Quand j'ai commencé à travailler avec la collection, au début des années 90, j'ai bien vu qu'elle restait inexplorée. Et elle l'est encore largement maintenant. Je me souviens de la première fois où je suis entrée dans le coffre-fort où étaient gardés les manuscrits les plus personnels de Mary Baker Eddy. Il y avait des rangées et des rangées de cartons gris et de dossiers rouges. Je désirais tant lire les richesses qu'ils contenaient !
Y.F.: J'aime beaucoup les lettres que Mary Baker Eddy a écrites à ses élèves et aux lecteurs de Science et Santé qui lui écrivaient.
Elle mettait toujours l'accent sur l'Amour. C'était l'Amour qui guérissait, disait-elle. Et la persévérance. Ces documents ont renforcé l'engagement que j'avais pris de me consacrer à la guérison.
M.T.: Ce qui m'a le plus impressionnée dans la collection, ce sont les bibles de Mary Baker Eddy. Elle en avait plus de 40 ! Presque toutes les traductions de l'époque.
Par exemple, elle avait une édition en fac-similé de la Bible de Wycliffe, qui date de 1382, dans laquelle elle avait entouré au crayon les mots « science et santé », le titre de son livre.
La collection de bibles de L'Église Mère, qui compte quelque 400 bibles rares, comprend la première édition de 1611 de la King James. Il n'en existe qu'une dizaine dans le monde entier !
Y.F.: Il est facile de voir ce que sa découverte représentait pour Mary Baker Eddy. Mais cette découverte n'a jamais été pour elle toute seule. Elle était pour le monde !
M.T.: Et elle avait le sens de l'humour. Un grand nombre de ses lettres contiennent une touche humoristique, un jeu de mots ou une bonne histoire.
Y.F.: Au fil des années, je me suis rendu compte combien il serait important de permettre un jour au public de voir la collection. Les biographies ne suffisent pas. Je le sais. J'en ai écrit une ! Rien ne parle autant qu'un document original. Vraiment rien.
M.T.: C'est pour cela que je suis profondément convaincue que cette collection sera utile à tous ceux qui recherchent la Vérité, où qu'ils soient. Et qu'elle fera tant pour la quête de spiritualité de l'humanité.
Message du Conseil des directeurs de la Christian Science
Il y a deux ans, lors de l'Assemblée annuelle, Le Conseil des directeurs de la Christian Science vous invitait à venir à l'ouverture de la Bibliothèque Mary Baker Eddy pour le progrès du genre humain. Ce trésor, l'histoire de la vie de Mary Baker Eddy, est resté largement caché pendant des décennies.
D'une certaine manière, la Bibliothèque Mary Baker Eddy est une autobiographie géante. En la lisant, les gens apprendront à connaître Mary Baker Eddy telle qu'elle était. Il est temps que nous laissions Mary Baker Eddy nous parler, et parler au monde, directement.
Pas à pas, au cours des douze dernières années, nous avons fait davantage connaissance avec la Découvreuse de la Christian Science, et tout nous indique que la vie de Mary Baker Eddy doit être mieux connue, mieux comprise et appréciée à sa juste valeur.
Voici ce qu'elle écrivit à un élève, en 1893: « Si le monde me comprenait sous mon vrai jour et dans ma vraie vie, cela ferait avancer notre Cause plus que toute autre chose. J'ai appris cela en observant que l'ennemi essaie bien plus de cacher ces deux choses qu monde que de l'emporter sur tout autre point. La vie et le caractère de Jésus, quand ils apparurent pour la première fois, furent traités de la même manière. Et j'ai le regret de constater que des élèves fidèles ne sont pas plus conscients de cette grande exigence dans les méthodes qu'ils utilisent pour faire face aux tactiques de l'ennemi. » L07433, lettre à Edward A. Kimball, 15 octobre 1893.
« Si le monde me comprenait... » Pas ses élèves, ni les membres de son Église, ni les lecteurs de Science et Santé, ni les Bostoniens, ni les chrétiens, ni les Américains, mais le monde. Si Mary Baker Eddy fut d'abord fille de la Nouvelle-Angleterre, elle devint citoyenne du monde, quelqu'un que le monde devait connaître.
Ne pourrions-nous pas considérer son « vrai jour » comme la révélation des idées, sa découverte de la Christian Science ? Et pourrions-nous considérer sa « vraie vie » comme la mise en pratique de ces idées ?
Aujourd'hui, maintenant même, se présente l'occasion de connaître Mary Baker Eddy sous son vrai jour et dans sa vraie vie. Cette occasion s'accompagne de l'obligation de prêter attention à l'appel à la vigilance qu'elle lance à ses « élèves fidèles » pour qu'ils soient davantage conscients des « tactiques de l'ennemi » visant à cacher ce qu'elle est vraiment, ainsi que l'obligation d'agir avec sagesse par rapport à cela.
Dans deux autres lettres qu'elle adressa à des collaborateurs en qui elle avait toute confiance, Mary Baker Eddy se servit d'expressions semblables. A William McKenzie, en 1899, elle écrivit que l'avancement de notre Cause dépendait d'une connaissance de « sa fondatrice telle qu'elle est vraiment » L13046, lettre à William P. McKenzie, 13 janvier 1899.. Et elle poursuit par une mise en garde contre l'opposition du « mal ».
Dans une lettre de 1902 adressée au Juge Hanna et à son épouse, Mary Baker Eddy leur parla de la nécessité de « préserver la vérité sur [son] vrai caractère aux yeux du public ». Et là encore, elle poursuit en mettant en garde contre l'opposition du « malin » L05294, lettre au Juge Septimus Hanna et à son épouse, 13 octobre 1902..
La similitude entre les trois lettres, écrites à trois correspondants différents, sur une période de neuf ans, est évidente.
Dans son allocution de communion prononcée en 1899, Mary Baker Eddy donna des instructions très claires sur la nécessité de se défendre contre le mal. Voici ce qu'elle écrivit: « Abstenez-vous de toute controverse publique, corrigez le faux au moyen du vrai, puis laissez ce dernier se propager. Veillez sur vos pensées et protégez-les des suggestions néfastes et de la mauvaise pratique mentale, en opposition totale avec les enseignements de la Christian Science. » (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 129)
Le rayon d'action plus vaste de cette assemblée annuelle a besoin de vos prières et de votre présence. Il lui faut votre lumière et votre vie, votre témoignage de guérison et de progrès spirituels. Nous suivons un parcours ensemble et nous vivons ensemble ces moments forts. Nous sommes très reconnaissants de votre amitié et de votre unité sur ce chemin qui conduit aux cieux. Même si chacun de nous avance séparément, avec ses propres pensées et ses efforts, en travaillant à son salut avec Dieu, ensemble, nous formons une communauté qui adore Dieu, qui guérit et qui cherche à aider l'humanité à la recherche de la spiritualité.
Ce trésor, cette lumière, que fait briller la vie de Mary Baker Eddy, ne peut plus rester caché. L'exemple que constitue sa vie doit être connu. La Découvreuse du Consolateur ne peut pas plus être cachée que ne le peut l'être le Consolateur promis.
Dans sa lettre à l'Association nationale des scientistes chrétiens de 1888, Mary Baker Eddy fit une demande expresse à ses élèves: « Qu'aucune considération ne fléchisse votre intention d'être à Chicago le 13 juin ou ne prenne le pas sur elle. Fermes dans votre allégeance au règne de l'harmonie universelle, allez à son secours. A l'heure de Dieu, les puissances de la terre et de l'enfer se révèlent impuissantes. » (Écrits divers, p. 134) Avec autorité, elle affirme qu'il faut aller au secours de l'harmonie universelle.
Nous n'insisterons jamais assez sur le besoin urgent d'apporter des solutions spirituelles, de transformer le paysage matériel désolé.
Des gens de tous les horizons, de différentes cultures, de différents pays, de différentes formations, aspirent à trouver de l'aide et la guérison. Quelles sont les ressources qui permettent de panser les blessures et de toucher les cœurs ?
Certaines de ces ressources sont rassemblées ici même, dans ces auditoriums. La ressource centrale du genre humain, avec la Bible, c'est Science et Santé avec la Clef des Écritures. Nous arrêtons-nous souvent pour réfléchir au pouvoir et au potentiel que possède le message de Science et Santé de transformer les vies et l'univers ?
Julia M. Johnston, auteur de la biographie, Mary Baker Eddy: Her Mission and Triumph, comprit la portée de la publication de Science et Santé et la décrivit de cette manière: « Ainsi fut lancée la révolution la plus importante dans l'histoire de la pensée du monde depuis l'époque du Nazaréen. Elle ne dressait aucun homme contre son prochain, mais elle dressait chaque homme contre les erreurs de sa propre pensée. Ce bouleversement mental était d'une valeur immense, il renversait les fausses prémisses dans la religion, l'éthique, la médecine et la conduite des affaires publiques. Il ouvrait la voie au couronnement de la réalité divine dans la vie individuelle et finalement dans la vie humaine universellement. Il vint combler de bienfaits tous les hommes. En avançant, mue par l'impulsion divine, cette révolution mentale était, et est, irrésistible. » Julia Michael Johnston, Mary Baker Eddy: Her Mission and Triumph (Boston: The Christian Science Publishing Society, 1974), p. 65.
La révolution mentale irrésistible pourrait-elle être ce que nous voyons, ce que le monde est en train de ressentir ? Se pourrait-il que ce soit ce qui produit cette recherche de la spiritualité au XXIe siècle ?
Nous savons que Mary Baker Eddy avait prédit la quête et la transformation de la pensée qui passerait des croyances matérielles à la recherche et à la compréhension spirituelles. Elle connaissait et elle voyait le rôle transformateur que joue Science et Santé à la fois en provoquant la recherche de réponses spirituelles et en donnant la réponse à cette recherche. Elle écrivit: « Est-ce trop de dire que ce livre est le levain à l'œuvre dans la pensée humaine ? On peut déceler ses enseignements à chaque étape de progrès mental et spirituel, dans les églises comme dans la presse, dans la religion comme dans la morale, et constater que ces étapes vers le progrès y étaient déjà décrites ou mentionnées. Il a élevé la pensée sur le char rapide et puissant de l'Amour divin, qui entoure aujourd'hui le monde entier. » (Myscellany, p. 114) L'Amour divin qui entoure aujourd'hui le monde entier. Cette étreinte de l'Amour apporte le réconfort et la guérison. Chacun de nous a sa place dans la bonté de cet Amour qui embrasse tout. Notre foi grandit et se transforme en espoir, en confiance, et nous avons la certitude que ces mots pleins de tendresse écrits par Mary Baker Eddy soutiendront et guériront.
A chaque lecteur de son livre, Mary Baker Eddy écrit des mots tout aussi rassurants: « Je pense que vous avez tous dans mon livre, Science et Santé, l'ancre de votre être, qui s'avérera fiable et solide, dans la tempête comme par beau temps. » L07855, lettre à Victoria Sargent, 3 janvier 1891. Avec ces paroles réconfortantes, nous savons que nous sommes capables de remplir la tâche qui nous incombe, de faire face aux exigences de l'heure. L'ancre de notre être est en place, pour toujours. Et l'Amour divin nous entoure, nous et le monde entier.
La présidente, Yvonne von Fettweis, a clôturé la réunion en invitant l'auditoire à chanter le cantique nº 30 de l'Hymnaire de la Science Chrétienne.
Science et Santé - le Consolateur qui s'adresse à chacun de nous
Lors de l'assemblée annuelle 2002 et du symposium, 33 nouveaux lecteurs de Science et Santé avec la Clef des Écritures, originaires de différents pays, dont l'Ouganda, le Brésil, l'Allemagne, l'Espagne, le Mexique et les États-Unis, sont montés sur le podium de l'annexe de L'Église Mère, le lundi après-midi, pour expliquer comment Science et Santé a transformé leur vie. Ces « chercheurs spirituels », parmi lesquels se trouvaient d'anciens membres de professions médicales et d'autres, toujours en fonction, des personnes ayant pratiqué des méthodes de soins holistiques, des membres du clergé et des étudiants, ont expliqué dans quelles circonstances ils ont découvert Science et Santé et ce que ce livre leur a apporté.
Le président de cette session, John Hueffner, praticien et professeur de la Christian Science, à Dallas (Texas), U.S.A., a d'abord signalé, que cette session fêtait le centenaire de l'insertion du chapitre « Les fruits de la Science Chrétienne » dans Science et Santé.
Depuis la première parution de Science et Santé de Mary Baker Eddy, en 1875, des lecteurs ont relaté, oralement ou par écrit, comment ils avaient été guéris et transformés par la simple lecture de ce livre.
Dans Historical Sketch of Metaphysical Healing (Aperçu historique de la guérison métaphysique), Mary Baker Eddy écrivait en 1885: « Depuis la publication de “Science et Santé”, je reçois sans cesse des lettres m'informant que des gens se guérissent euxmêmes et guérissent les autres grâce à la connaissance acquise par mon livre. Je savais qu'il en serait ainsi, et c'est pour cela que je l'ai écrit. » Historical Sketch of Metaphysical Healing (Boston; publié à compte d'auteur, 1885), p. 15.
Nous fêtons, aujourd'hui, le centième anniversaire du chapitre intitulé « Les fruits de la Science Chrétienne ». Écoutons à présent quelques nouveaux lecteurs qui ont découvert Science et Santé au cours des dix dernières années.
De nouveaux lecteurs
J'ai connu Science et Santé en 1992. J'étais alors infirmier. Je pratiquais le bouddhisme zen, et je luttais contre la dépression et des tendances suicidaires. Je n'avais pas beaucoup d'espoir. Une collègue m'ayant conseillé de lire Science et Santé, je suis allé l'acheter dans une salle de lecture de la Christian Science. Alors que j'en commençais la lecture, quelque chose au fond de moi m'a dit que c'était la vérité. Ma dépression et mes tendances suicidaires ont disparu. Je suis très impressionné par la persistance dont a fait preuve Mary Baker Eddy. Elle n'a jamais perdu espoir. Aujourd'hui, je suis garde-malade de la Christian Science.
Villingen, Allemagne
J'ai été élevée au Japon, dans les traditions bouddhiste et shintoïste. Bien que non-chrétienne, j'ai fréquenté une école catholique pendant 14 ans. En 1993, alors que je vivais aux États-Unis depuis un certain temps, j'ai assisté à un service de la Christian Science pour entendre une amie qui y chantait le solo. C'est ainsi que j'ai fait connaissance de Science et Santé. J'ai eu de nombreuses guérisons. Je participe à de multiples activités locales, et je fais connaître les idées de Science et Santé à mes amis et à mes patients, en tant que praticienne de la Christian Science inscrite dans le Christian Science Journal. J'ai fait connaître ce livre, dans ses éditions anglaise et japonaise, à beaucoup de gens, y compris à l'une des intervenantes d'aujourd'hui.
Boalsburg (Pennsylvanie), U.S.A.
J'ai le sentiment de ne pas avoir vraiment vécu avant ma rencontre avec Science et Santé. J'ai été élevée dans la religion chrétienne traditionnelle, et, devenue adulte, je me suis intéressée à des pratiques spirituelles alternatives. Lorsqu'une amie m'a donné un Science et Santé, je n'ai pas accroché tout de suite. J'ai commencé à aimer ce livre quand j'ai lu le chapitre « Les fruits de la Science Chrétienne ». J'avais l'impression d'être en compagnie de toute une communauté de gens qui avaient mis en pratique les idées du livre. Comme Fujiko, j'ai changé de profession pour devenir praticienne de la Christian Science. J'ai également fait connaître le livre à mon mari.
State College (Pennsylvanie),
U.S.A.
Je suis le mari de Jessie. Quand elle m'a montré Science et Santé, je ne pensais pas être en quête de la Vérité. Mais j'étais agacé de ne pas mieux comprendre les choses de l'Esprit, et je me sentais impuissant face à certains des grands problèmes de l'existence. En observant l'influence de ce livre sur Jessie, j'en ai mieux compris la portée pratique. Science et Santé m'a ouvert une porte vers la mise en application de la loi spirituelle, dans ma vie de tous les jours.
State College (Pennsylvanie),
U.S.A.
Dans mon enfance, j'ai souvent été malade et effrayée. Mais ma famille, qui vivait en Inde, avait une grande foi en Dieu. Quelqu'un m'a offert un Science et Santé en 1994. Je ne l'ai pas lu tout de suite. Et puis je me suis mise à en lire des passages de temps à autre. En progressant dans ma compréhension de Science et Santé, je me suis rendu compte que sa seule lecture me guérissait. Il y a peu, j'ai eu une belle guérison concernant des règles douloureuses. J'ai également été guérie de l'asthme.
Chaque fois que je lis Science et Santé, j'y puise quelque chose de nouveau, de plus profond, ce qui m'apporte encore plus d'amour et de joie.
West Roxbury (Massachusetts),
U.S.A.
En 1994, ma sœur m'a donné mon premier exemplaire de Science et Santé. Nous vivions alors au Kenya. Je m'intéressais à la spiritualité depuis toujours, et j'étudiais la Bible avec une grande ferveur. Science et Santé m'a permis de mieux comprendre la Bible, et mon étude s'en est trouvée renforcée. Science et Santé a changé les objectifs que je m'étais fixés dans la vie. J'obtiens chaque jour des guérisons sous une forme ou une autre, grâce à ce livre qui me fortifie et me réconforte. Je ne suis plus la même personne depuis que j'en ai commencé la lecture, une lecture qui m'apporte des choses merveilleuses. Je suis très reconnaissant envers ma sœur qui m'a offert ce livre. Aujourd'hui, nous sommes tous les deux gardes-ma-lades de la Christian Science.
Springdale (Arkansas), U.S.A.
Je suis originaire d'Angleterre. J'habitais aux États-Unis depuis trois ans, quand j'ai découvert, à la bibliothèque, un livre sur la guérison spirituelle qui parlait surtout de la Christian Science. Après l'avoir lu, je me suis dit: « Si la Christian Science guérit vraiment, pourquoi est-ce que les journaux n'en parlent pas tous les jours ? » Je suis alors retourné à la Bibliothèque et j'ai trouvé Science et Santé. Je l'ai d'abord feuilleté, puis je l'ai lu d'un bout à l'autre deux fois de suite ! J'avais travaillé auparavant dans une librairie spécialisée dans les ouvrages métaphysiques. Après avoir lu tant de livres sur la spiritualité, cela faisait du bien de lire Science et Santé. Les idées de ce livre sont d'une telle précision et d'une telle logique ! Et les réponses concrètes ne manquent pas ! Je souffrais, selon les médecins, d'un état dépressif chronique, et j'avais participé à divers ateliers pour apprendre à vivre avec ce problème. Des psychiatres m'avaient dit que la seule façon de « gérer » ce mal était de rester sous médicaments. J'ai été guéri par l'étude de Science et Santé.
Minneapolis (Minnesota), U.S.A.
J'ai été membre de diverses confessions religieuses au cours de mon existence. Je recherchais la substance spirituelle de la vie, quelque chose qui soit à la fois pratique et utile. Lorsqu'un ami m'a fait cadeau d'un Science et Santé, j'ai su que j'avais trouvé ce que je cherchais. Je pouvais étudier et appliquer [cette Science] par moi-même, sans intermédiaire. J'aimais le fait de pouvoir prier en silence et parler naturellement avec Dieu.
J'ai eu beaucoup de guérisons, et j'aime faire connaître ce livre à d'autres. Chaque fois que je pars de chez moi avec un Science et Santé, je rentre sans le livre.
Mary Baker Eddy était très radicale pour son temps, mais elle n'a jamais renoncé, et c'est aussi ma devise dans la vie. Aujourd'hui, je dirige un centre culturel dans ma ville natale. Il comprend une salle de lecture de la Christian Science. C'est un lieu où peuvent se réunir des gens de toutes conditions sociales pour débattre des idées spirituelles.
Kampala, Ouganda
Ma camarade de chambre, à l'université, m'a fait connaître Science et Santé en 1995. Je traversais une période difficile, et je ne voyais pas pourquoi je devais bien me conduire dans la vie quand tant de gens à des postes respectables se conduisaient mal. Je prenais de la drogue, et mes fréquentations n'étaient pas des meilleures. Bien que catholique de naissance, j'étais devenue athée. Ma camarade de chambre paraissait très équilibrée et semblait toujours prendre de bonnes décisions. Alors que j'étais au plus bas, je lui ai demandé de me dire comment elle s'y prenait. Nous avons parlé pendant sept heures, ce jour-là: nous avons eu une conversation très profonde sur la spiritualité. Elle m'a parlé de la Christian Science et m'a donné un Science et Santé. C'était exactement ce que je cherchais. Je me suis mise à lire ce livre et à fréquenter l'église. J'ai été guérie de mon attirance pour la drogue. J'ai également été guérie d'une angine chronique, qui a disparu tout simplement. J'ai beaucoup de reconnaissance envers Mary Baker Eddy et pour Science et Santé.
Boston (Massachusetts), U.S.A.
Des églises filiales triomphent des obstacles
Heidi Biever a ensuite animé un panel composé de quatre membres d'églises filiales qui ont expliqué comment ils ont surmonté les obstacles et commencé à voir s'accomplir la promesse de l'Église dans leur ville: de Fredericksburg (Virginie), États-Unis, de Palo Alto ( Californie ), ÉtatsUnis, de Buenos Aires, Argentine et (New York), États-Unis.
Tout d'abord, voyons ensemble quels sont, à votre avis, les obstacles qui tenteraient d'empêcher que la promesse de l'Église de Mary Baker Eddy s'accomplisse aujourd'hui.
Kodi Sylvester: La diminution du nombre de membres.
Mónica Esefer Passaglia: L'argent.
Jim Mathiott: L'auto-satisfaction et le sentiment d'avoir trop de choses à faire.
Rita Robles: Le manque d'enthousiasme spirituel. Notre salle de lecture était dans le sous-sol de l'église. Nous étions ouverts huit heures par semaine, et moi-même j'hésitais à donner des Science et Santé.
K.S.: Notre église ne comptait plus que trois ou quatre familles. Nous n'avions pas de praticien inscrit dans le Christian Science Journal parmi nos membres. Nous avions beaucoup de peine à trouver des membres pour tenir la salle de lecture. Des questions se sont alors posées: « Est-ce qu'on ferme l'église ? Est-ce qu'on devient une société de la Christian Science ? Qu'est-ce qu'on fait ? »
J.M.: Dans notre église, nous ne savions pas dans quelle direction aller, quoi faire ni comment remplir la mission d'une église filiale.
M.E.P.: L'Argentine fait face à une crise politique, économique et sociale. Les institutions se sont effondrées et les gens ont besoin d'aide.
Chacun de vous a donc eu des obstacles à surmonter. Que s'est-il passé ? Comment vous en êtesvous sortis ?
R.R.: Nous avons voté sur la possibilité de construire une salle de lecture sur le terrain de notre église. Notre église se trouve dans un lieu isolé. Nous avons donc consulté le Manuel de l'Église à la page des salles de lecture et nous nous sommes demandé: « Qu'est-ce que cela veut dire être “bien situé” ? »
Puis nous avons reçu un appel du club des Girls Scouts de la ville qui nous demandaient de venir leur parler à l'occasion de leur « Randonnée des Dix Commandements ». Nous y sommes allés. Nous avons pris 300 Mon Héraut, 300 Héraut spécial jeunes et tous les Science et Santé que nous avions (pas même une douzaine) au cas où elles seraient intéressées. Ils ont disparu en quelques secondes !
J.M.: Dans notre cas, nous étions plutôt contents, mais nous nous sentions surchargés de travail. Nous avions une belle église, une école du dimanche assez active et nous donnions une conférence, parfois deux, chaque année.
Puis nous avons reçu une lettre de L'Église Mère à propos des journées internationales de 1'an 2000 pour les écoles du dimanche, et cela nous a fait réfléchir. Il s'agissait de communiquer avec les habitants de notre ville et avec les membres de notre église. Nous avons demandé à tous les membres de réfléchir à la question: « Qu'est-ce que Jésus faisait pour les enfants ? » et aussi: « Quels rapports Mary Baker Eddy avait-elle avec les enfants et avec les habitants de sa ville ? »
K.S.: Nous nous sentions vraiment tout petits. Nous nous sommes rendu compte que nous devions effectuer des guérisons. Et nous savions qu'avec Science et Santé, nous avions à notre disposition un outil nous permettant de faire du bien à notre ville. Alors nous nous sommes mis à prier. Nous avons trouvé la lettre que Mary Baker Eddy a écrite à Joseph Armstrong, son éditeur. Cette lettre était citée dans le rapport de l'assemblée annuelle de 1997 du Conseil des directeurs de la Christian Science. Dans cette lettre, Mary Baker Eddy parlait de prier chaque jour pour Science et Santé, de savoir en priant que les gens veulent ce livre et qu'ils vont l'acheter. C'est ce que nous avons fait. Et la guérison s'est manifestée de différentes façons: guérison dans les familles, résolution de conflits entre les membres.
M.E.P.: Nous avons senti qu'il était très important que nous répondions à la peur et à l'impression de choc en Argentine par le message d'espoir de Science et Santé. Nous nous sommes donc mis à prier et nous nous sommes rendu compte que nous pouvions guérir et aider. Je pense que c'était l'idée la plus importante.
Vous êtes donc passés par cette transition. Vous avez évalué les difficultés de votre église. Vous avez prié. Quelque chose vous a réveillés et vous vous êtes mis au travail. Qu'avez-vous fait à partir de là ?
J.M.: Nous savions qu'organiser des conférences sur la Christian Science dans des lieux publics en mettant l'accent sur Science et Santé était un moyen de communiquer avec les habitants de notre ville. Alors, au cours des dernières années, nous avons organisé seuls ou avec d'autres églises douze conférences, toutes dans des lieux publics, dont cinq dans des librairies. Nous avons décidé de rendre nos services du mercredi plus visibles pour notre ville. Un mercredi par mois, à midi, nous avons une réunion de témoignage dans notre salle de lecture. Maintenant, nous avons des passants qui entrent pour y assister.
R.R.: Nous avons rendu notre salle de lecture plus visible. Nous avions deux kiosques démontables. Nous les avons utilisés dans deux forums sur les femmes, lors d'un grand rassemblement de Boy Scouts, dans une foire multiculturelle, et, pour ce qui est d’être bien située, notre salle de lecture se trouve maintenant dans le centre ville, en face d'un arrêt de bus. Nous avons triplé le nombre d’heures d’ouverture et plus que triplé notre stock de Science et Santé.
K.S.: Nous avons gardé la salle de lecture que nous avions dans notre église, mais nous en avons ouvert une autre dans une ville voisine. Ce ne fut pas facile et cela ne s’est pas passé sans discussion sur la manière de procéder. Mais nous avons continué à prier. Et quand nous avons installé une nouvelle enseigne qui disait « Salle de lecture de la Christian Science » sur toute la longueur de la façade, alors que nous étions là depuis presque un an, les gens du quartier sont entrés pour nous dire: « C'est formidable ! Nous sommes très contents que vous soyez là ! » Nous étions devenus visibles.
Avec cette nouvelle prise de conscience du besoin d'être disponible, notre église a vendu plus de Science et Santé pendant les trois premiers mois de cette année que pendant toute l'année précédente.
M.E.P.: Les églises filiales d'Argentine se sont servies de tous les outils que Mary Baker Eddy fournit dans le Manuel. Elles ont organisé 16 conférences dans des lieux publics: écoles, hôtels, librairies, etc. Nous avons tenu un stand au Salon international du livre de Buenos Aires et nous y avons donné une conférence. Et le nombre de stations de radio qui diffusent les émissions du Héraut en espagnol a augmenté.
Parlons un peu, à présent, des résultats que vous avez obtenus.
M.E.P.: Après la conférence, un homme a dit: « Cette conférence m'a rempli de bonheur. » Et il est très vite allé acheter un Science et Santé. Et une femme était si heureuse d'avoir son propre exemplaire qu'elle en a donné huit autres à des amis.
K.S.: Nous n’avions aucun praticien inscrit, et nous sommes maintenant trois, dans une église où il y a très peu de membres, à donner des traitements par la Christian Science à ceux qui nous le demandent.
R.R.: Nous sommes plus nombreux maintenant à travailler activement dans la pratique de la guérison spirituelle. Des habitants de la ville nous ont demandé de participer à diverses manifestations. Ils nous posent des questions, viennent à nos services.
J.M.: Chacun de nos enfants a lu une biographie de Mary Baker Eddy. Ou bien s'ils étaient trop jeunes, on la leur a lue. Les adultes ont lu aussi une biographie, puis les enfants et les adultes se sont réunis en petits groupes un soir et ont partagé entre eux ce qu'ils avaient appris. Ce fut une soirée merveilleuse, qui s'est terminée par des marques d'affection entre les adultes et les enfants qui, jusqu'ici, ne se connaissaient pas très bien.
Pour conclure, que voudriez-vous dire à nos amis, ici, aujourd'hui?
K.S.: Ne renoncez jamais. Je sais que c'est vrai. Ne renoncez jamais, jamais.
M.E.P.: Nous sommes membres d'une famille universelle et nous pouvons travailler ensemble dans nos églises filiales et conjointement avec L’Église Mère, dans l'unité et avec amour.
J.M.: Sortez des sentiers battus. En tant que filiale, essayez de nouvelles idées. Dites-vous « Pourquoi pas ? » au lieu de « Pourquoi est-ce qu'on devrait faire cela? » ou « Qu'est-ce qui va se passer si on fait cela? » L'une des choses que font les membres de notre conseil d'administration en ce moment, c'est de lire Science et Santé ensemble.
R.R.: J'ai vu que tout cela nous a rapprochés autour de l'idée de donner de façon plus évangéliste. Alors je dirais que tout le monde peut aller donner. Dans notre quartier, le président du temple juif a demandé de l'aide par la prière. Le pasteur de L'Église Unie du Christ m’a appelée pour me demander si nous pouvions déjeuner ensemble, et il a précisé: « J'ai tant de questions à vous poser ! »
Merci à tous !
Le succès de l'Église de Mary Baker Eddy est inévitable
Quelle journée extraordinaire! Quel parcours nous faisons! Aucun de nous ne sera plus jamais le même. Nous garderons toujours au fond de notre cœur l'inspiration et les idées que nous a apportées cette journée.
Cette Église bénie va tenir bon au cours de ce millénaire, sa structure communiquera à jamais le message de la Christian Science à un monde qui recherche la spiritualité. Cette quête ne peut pas s'arrêter, parce que c'est la Science divine elle-même qui provoque ce réveil de l'humanité. Le christianisme primitif est en train d'être réinstauré au XXIe siècle, grâce aux guérisons obtenues par chacun de nous et grâce à notre compréhension et à notre mise en application de la Christian Science.
Le pouvoir et le potentiel de la Christian Science sont inséparables du dessein de cette Église, comme nous avons pu le voir aujourd'hui.
Le Conseil m'a demandé d'illustrer pour vous ce lien par un exemple des plus émouvants. Vers la fin des années 80, j'ai rendu visite, en qualité de Secrétaire, à des amis scientistes chrétiens, en Lettonie.
Nous avions pris avec nous un maximum de périodiques de la Christian Science. Toutefois, la plus grande partie nous avait été confisquée dès notre entrée en Union soviétique.
Après une petite réunion à Riga, une certaine Mme Tielman, m'a demandé si elle pouvait avoir d'autres périodiques. J'avais déjà donné tout ce qui était en ma possession et je lui ai demandé pourquoi elle en voulait davantage.
Cette petite femme formidable, qui ne devait pas mesurer plus d'1 m 50, m'a dit qu'elle avait besoin de périodiques pour ses 27 élèves. Je savais qu'elle n'était pas professeur de la Christian Science, alors je lui ai demandé ce qu'elle voulait dire. Elle m'a expliqué qu'elle donnait des leçons de piano et qu'elle avait de nombreux élèves adultes.
Je lui ai répondu que j'aimerais beaucoup faire la connaissance de ses élèves. Je savais pourtant que ce serait difficile, car il était interdit de se rassembler en groupes, sauf pour de petits « goûters d'anniversaire ». Elle m'a assuré qu'elle essaierait d'organiser une réunion pour le lendemain soir.
Quand je suis arrivée chez elle, quelques élèves étaient déjà là. On n'arrêtait pas de sonner à la porte.
Ils ne s'étaient jamais réunis ainsi. Certains se sont reconnus: ils étaient collègues, voisins ou associés. J'en ai vu pleurer de joie et s'embrasser en réalisant qu'ils avaient quelque chose de très spécial en commun. Non seulement ils étudiaient le piano avec Mme Tielman, mais ils étudiaient aussi et mettaient en pratique la Christian Science.
Mme Tielman avait un Science et
L'entrée de la Bibliothèque
Mary Baker Eddy Santé. Pendant une leçon de piano, si quelqu'un mentionnait une difficulté quelconque elle ouvrait le livre. Ensemble, l'élève et elle lisaient et mémorisaient un passage approprié et ils priaient pendant toute la semaine en s'appuyant sur ce passage. A la leçon suivante, ils parlaient des progrès accomplis et de la guérison.
Ils ont donc découvert la Christian Science en lisant Science et Santé, une phrase à la fois, une vérité à la fois.
A un moment donné pendant la soirée, je leur ai dit: « Aujourd'hui, c'est mercredi. Et nous savons ce que cela veut dire! Il y a des réunions de témoignage organisées dans le monde entier. »
Ils m'ont regardée. J'ai alors compris qu'ils ne savaient pas ce qu'était une réunion de témoignage. Ils ne savaient rien de l'église ni de sa structure.
J'ai brièvement expliqué ce qu'était une église filiale, en quoi consistaient les services du dimanche et les réunions du mercredi. « J'aimerais beaucoup entendre le récit de vos guérisons. Nous pourrions avoir une réunion de témoignage ici-même! », ai-je ajouté.
Tandis que l'un après l'autre, ils relataient de magnifiques guérisons, il m'est apparu clairement que la compréhension qu'ils avaient de Dieu et de Sa présence était efficace et puissante. Ils savaient comment guérir et ils obtenaient de superbes guérisons.
Désirant en savoir davantage sur la profondeur et la clarté de leur compréhension, je leur ai posé quelques questions. Leurs réponses étaient aussi solides que celles d'un lecteur de longue date de Science et Santé. Ils ont expliqué comment ils avaient été guéris en mettant en application la Christian Science, ainsi qu'ils l'avaient appris dans les pages de Science et Santé.
Une femme, par exemple, qui était violoncelliste de concert, a raconté qu'elle s'était fracturé la main quelques heures seulement avant un concert. Grâce à ses prières, elle a été guérie et a pu jouer le soir même.
Remplie d'humilité devant la profondeur de cette compréhension, je me suis dit, moi qui étais Secrétaire de L'Église Mère: « Il faut que ces gens formidables deviennent membres de L'Église Mère. » « Est-ce que certaines de ces personnes voudraient devenir membres de L'Église Mère? », ai-je demandé à Mme Tielman à la fin des témoignages.
Quand j'ai eu dit cela, je me suis rendu compte, une fois de plus, qu'aucun d'entre eux n'avait entendu parler de L'Église Mère. Mes nouveaux amis n'étaient jamais allés dans une église du Christ, scientiste, une école du dimanche ou une salle de lecture de la Christian Science et ils n'avaient jamais assisté à une conférence. L'Église était interdite en Union soviétique.
Au bout de quelques instants, Mme Tielman m'a tapoté affectueusement la main: « Chère amie, nous allons y penser. »
Je suis repartie, les larmes aux yeux, le cœur rempli d'humilité et d'inspiration.
Dans ma chambre d'hôtel, j'ai passé une grande partie de la nuit à méditer et à prier au sujet de ce que je venais de vivre. Je me suis rendu compte que je venais de voir la « guérison » pure, des vies transformées par la Christian Science comprise et pratiquée en toute simplicité et honnêteté.
J'avais vu l'Église libre de toute appellation religieuse, de toute politique, de toutes opinions.
« Dieu vient de m'enseigner une chose essentielle », ai-je pensé. « Est-il possible que ce soit là l'aspect pratique et universel de la Christian Science que percevait Mary Baker Eddy ? »
Au long des années, ce que j'avais vécu là m'a rappelé les premiers « travailleurs » de l'Église: « un petit groupe de chercheurs sincères de la Vérité. » (voir Manuel de l'Église, p. 17)
Ces gens merveilleux, à Riga, n'avaient pas les signes extérieurs de l'Église. Ils ne savaient pas ce qu'on était censé y faire.
Ils pratiquaient la Science. Ils avaient la Bible et Science et Santé, ils priaient, ils guérissaient et ils étaient guéris.
J'ai vu que Science et Santé n'appartient pas seulement aux membres de l'Église. Les gens, où qu'ils soient, peuvent mettre en application ses idées, même au sein de sociétés athées.
Cependant, j'avais compris quelque chose d'autre de tout aussi important. J'étais reconnaissante de l'existence de l'Église du Christ, Scientiste qui pouvait ainsi publier Science et Santé et le rendre disponible à ceux qui recherchaient la guérison et la liberté.
J'ai appris que Mme Tielman avait une amie en Allemagne de l'Est qui lui envoyait les pages détachées de son Livret trimestriel de la Christian Science périmé en allemand, qu'elle-même recevait clandestinement. Des pages servaient de rembourrage autour d'une théière remplie d'autres pages du Livret.
Quand elle recevait le paquet, Mme Tielman prenait les pages et recopiait la Leçon biblique en se servant de carbones. Elle ne pouvait faire que deux exemplaires à la fois, parce qu'elle ne pouvait pas appuyer plus fort que cela sur le crayon.
J'étais très reconnaissante de l'existence de la Société d'édition de la Christian Science qui publiait les Leçons bibliques et les périodiques.
Ce merveilleux professeur de piano vivait le concept de cette Église. Elle était en contact avec ceux qui cherchaient Dieu, elle guérissait, élevait et éclairait la pensée. Elle transmettait le message de Science et Santé, elle touchait les cœurs du genre humain.
J'appréciais plus que jamais la tendre éducation, la camaraderie et le soutien que l'Église prodiguait. J'appréciais tout ce que représentaient la salle de lecture, l'école du dimanche, le Conseil des conférences, les services religieux et chaque membre, chaque praticien, qui avaient pratiqué et démontré la Christian Science depuis plus de 100 ans.
Cette merveilleuse expérience m'a fait encore plus apprécier la Christian Science et l'Église fondée par Mary Baker Eddy. Je me suis rendu compte à quel point les deux étaient nécessaires! J'ai vu plus clairement que jamais qu'elles sont distinctes et cependant inséparables — tout comme Mme Tielman. Elle est devenue membre de L'Église Mère quelques années après ma visite.
Aujourd'hui, comme toujours, c'est la Science qui donne à cette Église sa vie, sa vitalité, sa mission, sa promesse.
Alors qu'en est-il de la promesse de l'Église au XXIe siècle? Pourquoi pouvons-nous dire que son succès est inévitable et assuré?
Le succès de cette Église est inévitable parce qu'il repose sur la Christian Science telle que la définit Science et Santé. Et la Science est destinée à répondre à « ceux qui, en toute honnêteté, cherchent la Vérité » (voir Science et Santé, p. xii).
La Science ne peut être ni altérée ni perdue. Elle ne peut diminuer. Elle sera toujours là, donnant « la preuve de son utilité » (voir Science et Santé, p. 583).
Chaque membre de cette Église, chaque nouveau lecteur de Science et Santé contribue à donner à l'Église son élan spirituel.
Mary Baker Eddy n'a pas gardé secrète la raison d'être de sa vie pour le genre humain. Elle a pris un engagement public et son engagement est devenu un secret connu d'un grand nombre. Elle a consacré sa vie et tous ses efforts à l'humanité. Elle a fondé son Église sur cette base désintéressée.
Elle connaissait le pouvoir et le potentiel de la Christian Science, et le but de sa vie fut d' « imprégner l'humanité de la véritable récognition de la Science Chrétienne pratique et efficace » (voir Écrits divers, p. 207). L'Église du Christ, Scientiste, l'Église qu'elle a fondée, maintient son engagement de poursuivre le but de sa vie. C'est dans cet engagement que se trouve la promesse de l'Église.
Nous allons nous associer au but de sa vie et répondre à la recherche grandissante de la Christian Science pratique, car plus la demande augmente, plus « l'offre » augmente aussi.
Nous allons répondre, grâce à la structure de son Église, avec une créativité, une facilité, une efficacité, une ingéniosité, une force, un courage et un désintéressement accrus, et ce qui sera exigé de nous correspondra à ce que nous avons à donner.
Lorsque des suggestions de doute, de méfiance, de cynisme, d'apathie, de peur, d'intellectualisme, d'inertie, ou même le refus de voir la demande grandissante de spiritualité, s'insinuent dans notre pensée, elles ne doivent pas être autorisées à demeurer un seul instant dans notre vie ou notre église.
Chaque pas, chaque acte juste, chaque cœur touché et réformé, chaque existence qui trouve la guérison et le réconfort, chaque pensée transformée, est une preuve, une preuve scientifique, de la manifestation divine et de l'accomplissement de la mission divine de salut pour tout le genre humain, révélée par Mary Baker Eddy.
Nos initiatives et la conviction de nos actes et de nos prières sont cruciales. Nous devons être si convaincus de la justesse du gouvernement divin et de la mission que Dieu a assignée à cette Église que nous en venons à penser et à agir avec une autorité spirituelle.
La source de l'autorité spirituelle, c'est Dieu, Dieu qui communique avec régularité et constance à chacun de nous, ainsi qu'il l'a fait avec Mary Baker Eddy, les pensées, les paroles et les actes de chaque journée.
Nous puiserons tous de la force dans l'inspiration que vont nous apporter ces journées passées ensemble. Nous allons continuer de progresser dans notre compréhension de tout ce que nous avons découvert, médité, appris.
Nous allons continuer de voir plus clairement comment tous les aspects de la mission de l'Église collaborent harmonieusement pour atteindre le but qui consiste à rendre la Science du Christ disponible et accessible à tous les cœurs qui cherchent.
En 1882, Mary Baker Eddy écrivit à Clara Choate, l'une de ses élèves: « Travaillons coude à coude, chacun portant sa part du fardeau et nous aidant les uns les autres, et alors les coups piteux du mesmérisme rendront l'âme devant une telle union. »L04088, lettre à Clara E. Choate, 15 mars 1882.
A mesure que nous avançons, coude à coude, ayant devant les yeux les modèles que sont Jésus-Christ et Mary Baker Eddy, notre vie constituera une lumière de réconfort et de guérison qui réveillera un monde avide de connaître la Christian Science et qui répondra avec grâce à son besoin.
C'est avec une lettre que Mary Baker Eddy adressa à l'Association nationale des scientistes chrétiens que nous allons nous dire au revoir aujourd'hui, formant un seul mouvement, pour une seule Cause, assurés du succès et des bienfaits de nos actions: « Chrétiens, et vous tous, vrais Scientistes, quel que soit l'étendard sous lequel vous marchiez, venez dans nos rangs! [...] Nos mots d'ordre sont Vérité et Amour, et si nous demeurons dans la Vérité et l'Amour, ils abonderont en nous, et nos cœurs ne feront qu'un — nous ne ferons qu'un quant au mobile, au but, à la recherche. Demeurant dans l'Amour, aucun de vous ne peut être séparé de moi; et le doux sentiment de cheminer ensemble, faisant aux autres ce que vous voudriez qu'ils vous fissent, triomphent de toute opposition, surmonte tout obstacle et procure le succès. » (Écrits divers, p. 135)
