Ce fut une semaine bien longue pour mafille. Les examens de fin d'année approchaient et elle avait aussi des contrôles importants dans deux matières, seulement quelques semaines avant le début des examens de fin d'année.
Le travail de révision était intense. Un matin, à 6h15, lorsque je suis descendue, je l'ai trouvée habillée, en train de travailler ses maths. Elle avait l'air découragé. « Comment ça se passe, les révisions ? », lui ai-je demandé. Au bord des larmes, elle m'a répondu qu'elle ne comprenait pas les problèmes posés et qu'elle n'avait pas encore réussi à en résoudre un seul.
Je suis restée silencieuse pendant quelques instants puis je lui ai dit que j'allais prier pour elle. Ce désir d'aider a élevé ma pensée. J'ai dit à ma fille des choses auxquelles je n'avais jamais pensé. Ces idées me paraissaient nouvelles, logiques et vraies. Je lui ai dit que l'Amour, Dieu, est le Principe de l'univers. L'Amour fournit à chaque problème une solution compréhensible. L'Amour se révèle et fait sentir sa présence. L'Amour est clair. L'Amour n'est ni obscur ni difficile à comprendre. L'Amour est fiable.
Je lui ai suggéré de s'arrêter quelques minutes pour prendre conscience du fait que Dieu lui communiquait les pensées dont elle avait besoin. Puis, je suis allée dans une autre pièce. J'ai affirmé qu'elle ne pouvait pas avoir peur, parce que chacun de nous a la capacité de sentir et d'exprimer l'Amour divin. Et il n'y a rien à craindre dans l'Amour. « ... l'amour parfait bannit la crainte... » (I Jean 4:18) Je sentais la véracité de ces affirmations. Il est possible de connaître l'Amour, et les mathématiques sont l'expression de l'ordre et de l'intelligence de l'Amour. Ma fille reflète cet Amour et elle reflète donc l'intelligence.
Un peu plus tard, je suis retournée la voir. Elle a levé la tête et m'a dit: « Tu ne devineras jamais ! J'ai pensé à ce que tu m'as dit et j'ai eu l'idée d'aborder le problème d'une autre façon. J'ai pu le résoudre ! J'ai réussi à résoudre les quatre problèmes suivants. Je comprends enfin ! Maman, ça marche ! » Puis elle s'est levée et m'a embrassée.
Elle avait des contrôles de maths deux jours de suite et tout lui a paru facile. Elle était détendue et confiante. Elle a eu de bons résultats. Et l'examen sur l'histoire de l'Europe qui venait immédiatement après l'examen de maths s'est remarquablement bien passé aussi. La pression dans ce genre d'examen dont son professeur avait averti les élèves et les parents ne s'est tout simplement pas fait sentir.
Cette manière de penser, semblable à celle de Christ, concernant tout ce qui touche à ce que Dieu est et à ce qu'il fait, s'applique à toutes les situations. Même aux problèmes de géométrie.