Des millions de gens cohabitent dans les centres urbains. C'est un phénomène actuel, surtout dans les pays émergeants. Il est le résultat, dans une certaine mesure, de l'exode des populations rurales vers les villes, tandis que les chômeurs, à la recherche du progrès économique et d'un style de vie plus élevé, tentent de se frayer un chemin dans la jungle bétonnée des grattes-ciels.
Ces nouveaux citadins entrent, les mains nues, dans un monde du travail dirigé par les entreprises. En général, ils ne trouvent pas le bonheur et la stabilité dont ils rêvaient, mais souvent ils ne peuvent pas retourner chez eux.
Or, ces mêmes entreprises sont suffisamment équipées sur le plan technologique pour ouvrir des routes et pénétrer dans les forêts – afin d'en extraire du bois, des plantes médicinales et des minéraux recherchés dans l'industrie – comme c'est le cas pour l'Amazonie. Les usines qui sont créées dans cette région ont tendance à dégrader l'environnement, à moins qu'elles ne soient gérées intelligemment. Et à mesure que les jungles de béton dans les villes s'aggrandissent, la luxuriante forêt tropicale diminue. Le fragile équilibre écologique se fragilise encore davantage, laissant les forêts et les pâturages de plus en plus sujets aux catastrophes naturelles, notamment aux incendies dévastateurs.
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