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L'Amour divin guérit

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 2001


Dans un poème sur l'œuvre de guérison de Jésus, un poète de la Nouvelle-Angleterre, John Greenleaf Whittier écrit: « Le pouvoir dans le bord de son vêtement / Demeure toujours le même. » Cité dans Mary Baker Eddy, Pulpit and Press, p. 53. En 1868, Whittier fut lui-même guéri par la prière.

Cet été-là, comme l'hiver précédent, il toussait beaucoup. Mary Baker Eddy et l'une de ses amies vinrent lui rendre visite. La rencontre est décrite ainsi dans une biographie de Mary Baker Eddy: « Les visiteuses avaient plutôt l'impression qu'il faisait chaud, mais elles l'ont trouvé dans une pièce fermée où il s'était recroquevillé tout près du feu, le visage fiévreux et le corps secoué d'une toux continuelle. » Apparemment, le poète était d'humeur irascible et peu disposé à avoir de la compagnie. Toutefois, tandis que Mary Baker Eddy « ... lui faisait part de certaines de ses idées, si proches de ce qu'il croyait à demi sur la guérison spirituelle, l'expression de son visage changea et, ainsi qu'elle le dit elle-même, "le soleil de ce qu'il était avant brilla à travers les nuages". Quand elle se leva pour repartir, il se dirigea vers elle, les mains tendues, et lui dit: "Je vous remercie, Mary, de votre visite; elle m'a fait beaucoup de bien." Une voisine remarqua qu'à la suite de cette visite, le poète semblait complètement guéri. » Robert Peel, Mary Baker Eddy: The Years of Discovery (1966; Boston: The Christian Science Publishing Society, 1972), p. 223.

A propos de cet incident, Mary Baker Eddy écrit: « Vers 1868, l'auteur de Science et Santé guérit M. Whittier en une visite, chez lui, à Amesbury, d'une tuberculose pulmonaire. » (Pulpit and Press, p. 54) Les mots « en une visite » rappelle une phrase de Science et Santé: « Si le Scientiste atteint son patient par l'Amour divin, l'œuvre de guérison sera accomplie en une seule visite et la maladie s'évanouira en son néant primitif, comme la rosée disparaît au soleil du matin. » (p. 365) Une grande partie des guérisons de Mary Baker Eddy fut « accomplie en une seule visite ». Et elle écrivit Science et Santé dans l'espoir que ceux qui le liraient suivraient, comme elle, l'exemple de Jésus qui guérissait rapidement grâce au pouvoir de l'Amour divin.

J'étudie la Bible et les œuvres de Mary Baker Eddy depuis longtemps, et j'ai souvent eu l'impression d'avoir encore un long chemin à faire avant de vivre cette unité avec l'Amour divin qui guérit instantanément. Cependant, il y a quelques années, la guérison d'un ami m'a permis de voir les choses sous une perspective nouvelle et encourageante. Cet ami et sa femme, en rentrant chez eux un jour, ont trouvé un gros serpent venimeux dans l'allée qui mène à leur garage. Celui-ci, en position d'attaque, ne cessait de se jeter contre la porte du garage. Se rendant bien compte que le serpent représentait un danger pour eux et les enfants du quartier, mon ami a tué l'animal à l'aide d'un instrument pointu. A ce moment-là, il a reçu du venin dans la bouche.

Terrifié, il a couru chercher un Science et Santé dans la maison. Ce livre l'avait guidé à maintes reprises, lorsqu'il s'était trouvé dans des situations difficiles. Il a lu ces mots tirés de la phrase qui vient d'être citée: « l'œuvre de guérison sera accomplie » et s'est accroché à cette promesse jusqu'à ce que la peur qui l'avait envahi disparaisse. Il a continué de lire jusqu'à ce qu'il se sente totalement en paix et qu'il ait la certitude que la guérison avait été accomplie. Seule une légère sensation de brûlure lui est resté dans la bouche, mais elle s'est vite évanouie. En un sens, mon ami avait été guéri par le pouvoir de l'Amour divin « en une seule visite. »

Tout en réfléchissant à cela, j'ai vu que je pouvais me concentrer sur le point fondamental: atteindre le patient par l'Amour divin. Même si de nombreuses visites et de nombreuses prières sont nécessaires, dès lors que l'esprit de l'Amour divin inspire ces visites et ces prières, « l'œuvre de guérison sera accomplie ». La tendresse et la compassion de l'Amour divin, voilà ce qui touche le malade et le guérit, et rien d'autre. C'est cela le pouvoir que renferme le « bord du vêtement » à notre époque comme à toutes les époques.

La tunique que portait Jésus-Christ ne possédait en soi aucun pouvoir de guérir. Néanmoins, certaines personnes croyaient sans doute, par superstition, que simplement toucher le vêtement les guérirait. Jésus rectifia peut-être ce concept erroné lorsqu'il dit avec tendresse à la femme guérie de la perte de sang: « Ma fille, ta foi t'a sauvée; va en paix. » (voir Luc 8: 43–8)

En commentant cette guérison, Mary Baker Eddy écrivit: « Lorsque Jésus se retourna et dit: "Qui m'a touché ?" il avait dû ressentir l'influence de la pensée de la femme, car il est écrit qu'il sentit qu' "une force était sortie de lui". Sa conscience pure, pleine de discernement, rendit ce verdict infaillible; mais il n'accepta pas l'erreur de la femme par affinité ou par faiblesse, car cette erreur fut découverte et rejetée. » (Unité du bien, p. 57)

La tendresse et la compassion de l'Amour divin, voilà ce qui touche le malade et le guérit.

Il n'existait rien dans la conscience pure de Jésus auquel la croyance de la femme puisse adhérer: aucune faiblesse, aucune peur, aucune « affinité » avec l'erreur. Les craintes de la femme furent dévoilées parce que Jésus était toujours sensible aux besoins des autres. Jésus voyait dans chaque enfant de Dieu l'idée spirituelle de Dieu, parfaite, sans péché ni maladie, créée et gouvernée par l'Amour.

La pratique de la guérison chrétienne exige un état de conscience qui est sensible aux besoins de ceux qui souffrent mais ne fait pas une réalité de la douleur, de la maladie ni du péché. Lorsque nous comprenons que Dieu est Amour et le Créateur de tout ce qui est réel, nous n'avons plus aucune raison d'avoir peur de la maladie. L'Amour n'est jamais à l'origine des handicaps mentaux ou physiques. L'Amour divin maintient pour toujours sa création spirituelle, autrement dit chacun de nous, dans un état parfait. Notre santé et notre bien-être sont toujours intacts, parce qu'ils sont soutenus par la loi de l'Amour.

Quand il guérit la femme atteinte de la perte de sang, Jésus-Christ prouva qu'il est possible de se débarrasser d'un état mental troublé, comme la peur ou la rancune, ainsi que de leurs effets sur le corps, dans la mesure où nous nous sentons touchés par l'Amour divin. C'est le pouvoir de guérison du Christ toujours présent. Ceux qui guérissent par la prière peuvent avec autorité rejeter la maladie comme n'ayant aucun fondement véritable parce qu'elle n'est ni créée ni soutenue par la loi de l'Amour.

Et qu'en est-il lorsque nos prières consciencieuses ne nous guérissent pas ? Dans ces moments-là, il m'a été très utile de voir dans cette obstruction à la guérison l'effet de ce que Science et Santé appelle le « magnétisme animal ». Ce terme se rapporte à la croyance erronée dans le mal. Puisque Dieu est bon et qu'Il est le seul Entendement, il n'existe en réalité aucune force mentale capable de nous nuire. Dieu nous communique constamment de bonnes idées comme la pureté, la santé, la perfection. En outre, il ne peut y avoir ni communication erronée ni transfert de pensées nuisibles d'un entendement à un autre.

Quand on me demande de donner un traitement par la Christian Science (de prier tout particulièrement) pour quelqu'un, je trouve toujours utile de traiter la croyance en d'autres entendements ou d'autres influences. J'affirme que ni l'ignorance ni la méchanceté n'ont le pouvoir d'exercer leur mauvaise influence, parce qu'en réalité il n'existe qu'une seule influence, l'influence divine. Comprendre que seul l'Entendement divin gouverne nous débarrasse de toutes croyances en quelque chose capable d'entraver ou d'arrêter le processus de la guérison spirituelle.

Un élève de Mary Baker Eddy se rappelle de ce que celle-ci lui a dit un jour: « La première chose que je fais le matin, au réveil, c'est de déclarer que je n'aurai pas d'autre entendement que l'Entendement divin; j'en prends totalement conscience et je m'y conforme toute la journée; alors, le mal ne peut pas me toucher. » Nous avons connu Mary Baker Eddy (Boston, The Christian Science Publishing Society, 1991), p. 106. J'essaie de ne pas oublier de prier pour moi-même chaque jour dans le même ordre d'idée.

Le pouvoir qu'a l'Amour divin de guérir est intemporel, immuable, toujours à notre portée, capable de répondre à chaque besoin, de faire régner l'harmonie en toutes circonstances, de guérir les maladies. Il faut que nous ayons recours à ce pouvoir. Lorsque nous avons besoin de guérir, nous nous tournons vers le Christ toujours présent en nous attendant à recevoir ce que nous demandons. Nous avons confiance dans le pouvoir de la Vérité, dans l'efficacité de nos prières pour nous-mêmes ou pour nos semblables et dans les prières d'autres personnes pour nous.

« L'œuvre de guérison sera accomplie » dans la mesure où nous maintiendrons notre conscience remplie de la Vérité et de l'Amour divins. Le pouvoir de guérir de l'Amour divin est tout autant à notre portée aujourd'hui qu'il l'était au premier siècle de notre ère.

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