Un été, je ne cessais de reporter au lendemain ce que j'avais à faire. On m'avait demandé de mettre à jour environ 350 séries de données utilisées dans un modèle de notre économie nationale à 200 équations. J'avais estimé que la mise à jour me prendrait quatre semaines, or, il me restait moins de temps que cela. Au fond, j'avais peur de ne pas être capable de finir dans les délais, et donc je n'avais même pas envie de commencer.
Je m'entretenais déjà régulièrement avec un praticien de la Christian Science pour un autre problème. Au cours de l'une de nos conversations, j'ai mentionné ce travail que j'avais à accomplir en lui faisant part de mon peu d'enthousiasme. Le praticien m'a engagé à étudier ma situation en partant d'un point de vue spirituel, au lieu d'un point de vue matériel.
Le point de vue matériel prétend que la matière et les circonstances dans lesquelles nous nous trouvons constituent des facteurs déterminants dans notre existence. En partant de ce point de vue, j'avais commis une faute (j avais temporisé) et je devais donc en subir les conséquences. Mon honnêteté m'a obligé à reconnaître mon erreur. Devant un tribunal, j'aurais plaidé coupable.
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