En marchant le long de la plage avec mon fils, j'ai remarqué un morceau de corail dont la partie inférieure était couverte d'anatifes. Je me suis alors souvenue d'une histoire qu'une institutrice m'avait racontée.
Les anatifes sont des crustacés qui vivent dans l'eau salée et s'attachent à toutes sortes d'objets, notamment la coque des navires. Au bout de quelque temps, les anatifes s'accumulent au point de réduire considérablement la vitesse du bateau. Or, les anatifes ne peuvent pas vivre en eau douce; donc si un bateau navigue en eau douce, il se débarrassera des anatifes.
En réfléchissant à ce concept, je me suis demandé si je me voyais et si je voyais autrui comme étant des mortels qui ont leur origine et qui demeurent dans l'« eau salée de la matérialité où les anatifes de la peur, de la maladie, du vieillissement, des limites s'attachent à nous. Est-ce que je permets à ce concept erroné, sous des formes variées, de restreindre ma liberté et de ralentir mes progrès spirituels ? Ou bien est-ce que je comprends que l'homme demeure dans l'« eau douce de l'Esprit, où aucun « anatife ne peut vivre et où l'homme exprime librement l'harmonie qui lui vient de Dieu ?
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