« Pourquoi suis-je devenue infirmière ? Pour aider mon prochain, l'aider à guérir et lui exprimer mon amour. Donner des soins, c'est aimer », affirme . En vingt-huit ans de carrière dans un hôpital, elle a travaillé au service des urgences, des soins intensifs et a eu des infirmière sous ses ordres. Ses motivations ne sont pas surprenantes, car ce sont celles d'un grand nombre de ceux qui choisissent ce métier.
Néanmoins, ce qui a étonné Pam, c'est qu'en poursuivant le but qu'elle s'était fixé, elle a été amenée à entreprendre un voyage qui a transformé sa vision du travail d'infirmière. Elle a été conduite à adopter une approche totalement spirituelle de la guérison, une approche dans laquelle Dieu est le seul pouvoir qui guérit et où les soins donnés vont de pair avec cette approche.
Par certains aspects, son parcours n'a rien d'insolite. De plus en plus de professionnels, dans le domaine médical, analysent le rapport qui existe entre la pensée et la santé. Dans leur pratique, quelques-uns examinent comment prendre en compte l'importance de la pensée du patient et comment ajouter des soins spirituels aux traitements médicaux, soit en parlant avec le patient de ses croyances religieuses soit en lui proposant de prier avec lui. Dans des numéros récents d'un magazine qui s'adresse aux infirmières chrétiennes, on pouvait lire, par exemple, des articles sur les normes morales des infirmières et sur la façon d'apporter des soins en tenant compte des différentes croyances religieuses.
Il n'est pas rare de trouver des croyants dans le domaine de la thérapeutique. Mais que se passe-t-il lorsqu'un médecin ou une infirmière prie et voit se produire à diverses reprises des guérisons que ni l'un ni l'autre ne peut expliquer d'un point de vue médical ? Je me suis entretenue avec trois professionnels qui ont dû faire face à cette question. Ce qu'ils voyaient les a incités à intensifier encore davantage des recherches déjà actives afin e comprendre le pouvoir de Dieu et la relation de ce pouvoir avec les besoins de leurs patients. Pour chacun d'eux, cette recherche est devenue une quête qui a transformé leur vie.
Outre Pam Martin, j'ai conversé avec Carolyn Moulton, infirmière diplômée active jusqu'en 1995 qui a travaillé, entre autres, dans un service des urgences très chargé, et avec Steven Bayless qui a abandonné une carrière de médecin pathologiste en 1980. Leurs remarques font apparaître des points de repère communs à chacun de leur voyage spirituel.
Qu'est-ce qui pousse à s'intéresser au lien entre la spiritualité et la guérison ?
Carolyn Moulton dit qu'elle avait toujours eu soif de spiritualité, qu'elle avait toujours désiré mieux connaître Dieu. Lorsqu'elle était infirmière chargée d'établir un premier diagnostic dans la salle des urgences, elle priait beaucoup et s'en remettait à Dieu. « Les patients arrivaient en manifestant les symptômes de graves affections comme l'appendicite. Je priais et souvent les résultats de l'analyse de sang n'indiquaient rien d'anormal. »
Parfois, Carolyn parlait de Dieu à ses patients en termes simples. « Certains me regardaient comme si j'étais folle. D'autres me disaient: "Vous savez, je crois réellement que c'est vrai." » Tandis qu'elle persévérait dans ses efforts pour sentir la présence de Dieu, elle a été témoin d'un grand nombre de guérisons où la prière a joué un rôle.
Au cours de sa carrière d'infirmière, Pam priait aussi souvent au sujet de situations difficiles. « J'ai toujours parlé à Dieu », dit-elle. Puis il s'est passé quelque chose qui lui a donné envie de savoir encore davantage ce qui était possible à Dieu. Elle a vu son fiancé, un Scientiste Chrétien, guérir complètement de la grippe alors qu'il avait une forte fièvre, moins d'une demi-heure après qu'un praticien de la Christian Science eut commencé à prier pour lui. Il ne prenait aucun médicament ni aucun autre remède matériel, et elle a remarqué qu'il ne passait par aucun des processus physiologiques intermédiaires auxquels elle s'attendait de par sa formation médicale. « J'avais ressenti la présence du Christ qui guérit. Ce fut un tournant décisif, mon "buisson ardent". Je savais que je me tenais sur une "terre sainte", et je voulais en savoir davantage sur cette Science. » Voir Ex. 3:1–5, Moïse face au buisson ardent.
Elle s'est mise à étudier la Christian Science, et quelques mois plus tard, elle a vécu une expérience tout aussi émouvante que la première qui lui a montré que le pouvoir divin guérit. « Je faisais la tournée des services et je suis entrée dans la salle des urgences. J'ai entendu un bébé gémir. Le chirurgien était là, s'efforçant de réduire une hernie et l'enfant pleurait de douleur. Il m'est venu à l'esprit que je pouvais prier. Je ne savais pas trop comment. A l'époque, je n'imaginais pas qu'une de mes prières puisse apporter une guérison physique. Mais je désirais réconforter ce bébé alors j'ai pensé: "Très bien, mon Dieu, je vais prier." Alors que l'enfant hurlait, j'ai baissé la tête et fermé les yeux. J'ai eu l'assurance que Dieu aimait ce bébé et que ce dernier avait le droit d'être en paix, de ne pas souffrir et de ne pas avoir de séquelles pour le reste de son existence.
« Au bout de quelques instants, juste quelques instants, son petit visage s'est éclairé, et il avait une expression merveilleuse, heureuse, paisible. Au même moment, le chirurgien a retiré ses mains du corps du nourrisson. Quelqu'un lui a demandé ce qui s'était passé. Il a répondu, d'un air médusé: "L'organe vient de se remettre en place." Il savait que ce n'était pas lui qui avait accompli cela. Je suis allée dans mon bureau, les yeux pleins de larmes de joie, afin de rendre grâce pour le merveilleux pouvoir de guérison de Dieu. »
Lorsqu'il était interne et qu'il observait les patients dans un grand hôpital, au début des années soixante, Steve Bayless a acquis la conviction qu'il est essentiel de réconforter les malades. A un moment donné, l'un des médecins a présenté les étudiants à une patiente en disant à celle-ci, en substance, qu'elle allait mourir. « Je suis sûr qu'il pensait se montrer simplement honnête, mais son attitude m'a paru cruelle. Je désirais réconforter la malade, l'élever d'une certaine façon au-dessus de la terrible situation dans laquelle elle se trouvait. »
Une guérison modeste mais instantanée, que Steve lui-même a obtenue, l'a incité à entamer un voyage destiné à lui faire mieux comprendre la faculté qu'a Dieu non seulement de réconforter, mais aussi de guérir. Il se souvient encore aujourd'hui d'un mal de tête persistant qui a soudain disparu alors qu'il réfléchissait à certaines idées qu'il avait trouvées dans Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy que lui avait donné un ami.
« Je me suis dit: "Je ne connais aucun traitement médical capable de guérir instantanément un mal de tête. Je n'oublierai jamais cela." » Quelques années plus tard, il a été guéri d'un grave problème à la gorge après qu'un praticien de la Christian Science eut prié pendant quelques minutes. Il était stupéfait. « J'en étais venu à comprendre que Dieu devait être Amour. Avant, je pensais vraiment que j'exerçais un pouvoir pour rendre la santé aux gens. Mais le pouvoir que je découvrais allait bien plus loin que tout ce que j'avais vu jusque là. » Ces guérisons lui ont donné envie d'en savoir davantage sur la prière en étudiant sérieusement la Christian Science. « J'ai totalement perdu la foi en ce que je faisais quand j'étais pathologiste. Ces gaérisons ont anéanti cette certitude, cette foi qu'a le pathologiste en ce qu'il voit », a-t-il déclaré.
Dans quelle mesure Science et Santé a-t-il contribué à la recherche ?
L'ouvrage que lisait Steve, Science et Santé, a considérablement influencé le parcours de tous ces professionnels. Il examine un large éventail de questions liées à la guérison, en engageant le lecteur à réfléchir sur des concepts comme la nature de l'anatomie, de la maladie, du traitement et même de l'identité. Pendant des années, Mary Baker Eddy avait exploré diverses méthodes de thérapie parallèles alors qu'elle était à la recherche de la guérison véritable pour elle-même et pour les autres. Éprouvant un amour profond pour Dieu, elle sentit intuitivement que des lois spirituelles, expressions de la nature totalement aimante de Dieu, devaient être à la base des guérisons relatées dans la Bible.
En 1866, elle souffrit de blessures graves à la suite d'une chute. Après avoir prié et lu le récit de guérisons opérées par Jésus, elle fut guérie. Elle passa ensuite plusieurs années à sonder les Écritures afin d'apprendre comment elle avait été guérie. En conséquence, elle découvrit, mit en pratique et enseigna un système de guérison scientifique et mentale qui se fonde sur une prise de conscience active de la bonté et du pouvoir divins.
Étant donné qu'elle voyait régulièrement se produire la guérison et la régénération, elle acquit la conviction que cette découverte accomplissait la promesse faite par Jésus: « Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais. » (Jean 14:12)
Au début de ses recherches, Mary Baker Eddy s'était aperçue, à l'instar de nombreux médecins aujourd'hui, que la pensée avait un impact sur le corps. Cependant, après sa découverte, elle conclut que le corps est entièrement inclus dans la pensée et qu'en fait tous les états humains sont fondamentalement des concepts limités ou des conceptions erronées de la réalité telle que Dieu la crée et la connaît. Cette vision de la réalité totalement créée par Dieu et donc parfaitement bonne, est à la base de la prière pratiquée dans la Christian Science. Au moyen d'une prière systématique, la personne cède au pouvoir de la Vérité et de l'Amour divins qui se déverse dans la pensée et corrige les concepts erronés par des vérités spirituelles. Lorsque la pensée s'harmonise avec la réalité divine, la guérison se produit. Mary Baker Eddy écrit: « Pour faire disparaître l'inflammation, résoudre une tumeur ou guérir la maladie organique, j'ai trouvé la Vérité divine plus puissante que tout remède inférieur. Et pourquoi pas, puisque l'Entendement, Dieu, est la source et la condition de toute existence ? » (Science et Santé, p. 180)
Les idées que présente Science et Santé sur la thérapeutique scientifique et chrétienne proviennent d'une vie que son auteur a presque entièrement consacrée à la recherche, à l'expérimentation et à l'affinement de sa compréhension. Bien que la profondeur de ces découvertes ne puisse se résumer en quelques mots, Pam Martin pense que, au fur et à mesure que ce livre modifie sa façon de voir les choses, elle est capable d'exprimer plus clairement la merveille et l'aspect pratique de l'amour de Dieu: « Tout ce que Dieu connaît de nous, c'est notre perfection absolue. Tout ce qui, dans l'existence humaine, n'est pas en accord avec la perfection, avec l'amour, est en définitive illégitime et impuissant. En partant de cette base, le péché et la maladie peuvent être guéris. »
Le voyage qu'entreprend chaque chercheur spirituel est unique, déterminé par sa capacité d'écoute et par son désir de progresser.
Quel impact peut avoir une exploration approfondie de la spiritualité sur la façon de donner des soins?
Le voyage qu'entreprend chaque chercheur spirituel est unique, déterminé par la capacité d'écoute de ce dernier et par son désir de progresser. Pour les trois personnes dont nous parlons, il est arrivé un moment où leur certitude quant au pouvoir qu'a Dieu de guérir les a incitées à réévaluer en profondeur la façon d'alléger la souffrance humaine avec le plus d'efficacité possible. Pour Carolyn Moulton, cela s'est passé ainsi: Elle pratiquait la guérison entièrement fondée sur la prière pour résoudre ses propres problèmes de santé. Elle avait de plus en plus confiance dans le pouvoir divin et dans son efficacité. « Je découvrais toujours davantage que l'homme est la ressemblance totalement spirituelle de Dieu. Je savais que la prière était efficace dans la guérison. Mais en tant qu'infirmière, je devais administrer des traitements médicaux à ceux qui le demandaient. J'avais la pensée centrée sur Dieu », affirme-t-elle. Elle se souvient avoir pensé: « Dieu est Amour; Il ne crée pas une maladie pour la guérir ensuite. » Carolyn décida d'abandonner la profession d'infirmière et d'étudier à fond la Christian Science.
Pam travaillait toujours comme infirmière principale lorsqu'elle tomba gravement malade. Elle prit une décision qui surprit ses collègues de l'hôpital: elle choisit de s'en remettre totalement à Dieu. Elle appela une praticienne de la Christian Science pour que celle-ci lui donne un traitement par la prière. Étant trop mal pour s'occuper d'ellemême, elle se fit admettre dans un établissement de soins pour Scientistes Chrétiens afin d'y recevoir l'aide et les soins dont elle avait besoin.
Des larmes de gratitude lui montent encore aux yeux lorsqu'elle parle de cette époque. « Dès que j'ai franchi le seuil, je me suis sentie environnée de paix et d'amour, et j'ai eu la conviction que tout allait bien. Le sentiment de la présence de Dieu, l'Amour divin, m'enveloppait. »
Pour Pam, l'amour que les gardes-malades manifestaient aux patients était une réalité concrète; cet amour permettait de créer une atmosphère dans laquelle la guérison obtenue grâce au pouvoir divin était attendue et naturelle. « Les gardes-malades de la Christian Science donnent vraiment des soins physiques qui soutiennent, et cela inclut tout ce dont le patient a besoin pour se sentir confortable. Parfois, l'amour s'exprimait à travers la lecture faite à haute voix ou l'aide qu'on nous apportait pour nous habiller; parfois il prenait la forme d'un verre de lait accompagné de petits gâteaux. Ce que j'ai appris, au cours des dix jours passés là, sur le lien individuel qui m'unit à Dieu est incommensurable. » Après avoir été complètement guérie de la maladie dont elle souffrait, Pam a mis fin à sa carrière d'infirmière. Elle a suivi le cours de Christian Science puis a été attirée vers la pratique publique à plein temps de la guérison par la Christian Science.
« J'ai toujours ardemment désiré guérir et aider mon prochain, fait remarquer Pam. Quand j'ai commencé à étudier la Christian Science et que j'ai obtenu de plus en plus de guérisons, j'ai souhaité aider les autres uniquement par des moyens spirituels. J'étais en admiration devant le pouvoir de guérison de cette Science. » Elle dit que son nouveau rôle de praticienne de la Christian Science lui donne de merveilleuses occasions de voir le pouvoir divin à l'œuvre: « La portée de la guérison spirituelle est tout simplement remarquable. »
Steve Bayless a continué de pratiquer la médecine pendant quelque temps. Puis il a travaillé dans d'autres domaines pendant plusieurs années, avec succès. Récemment, Steve a suivi plus de deux ans de préparation afin de devenir garde-malade de la Christian Science, comme ceux qui ont pris soin de Pam alors qu'une praticienne de la Christian Science lui donnait un traitement par la prière. A l'instar de nombreuses personnes qui sont devenues gardes-malades de la Christian Science, Steve dit que cette idée « ne le quittait plus »
Qu'est-ce qu'un garde-malade de la Christian Science et en quoi consiste son travail?
Le rôle du « garde-malade de la Christian Science » est le résultat logique et naturel de ce que comprenait Mary Baker Eddy du pouvoir de guérison de l'Amour divin. Elle considérait que la Christian Science était la loi de l'Amour divin et elle s'attendait donc à ce que ce système thérapeutique soit l'expression de l'amour à la fois en guérissant et en apportant une atmosphère chaleureuse, la sagesse ainsi que le sens pratique – éléments indispensables dans la chambre d'un malade. Dans la majorité des cas, la présence d'un garde-malade n'est pas nécessaire. Cependant, il arrive qu'un patient, comme Pam, ait besoin d'aide pour faire face aux nécessités de la vie quotidienne, pour se laver, prendre ses repas ou mettre un pansement, tandis qu'un praticien lui donne un traitement par la prière.
Ayant elle-même été une patiente et ayant pratiqué la guérison, Mary Baker Eddy s'était rendu compte que la pensée qui entoure le malade est essentielle à la guérison. Par conséquent, elle pensait que les soins devaient être prodigués par ceux dont la perception de la réalité se fonde fermement sur la compréhension de la totalité et du pouvoir de Dieu, en conformité avec ce qu'enseigne la Christian Science. Mary Baker Eddy considérait importante la façon dont le garde-malade aborde son travail à l'appui de la guérison chrétienne, et elle inclut des directives précises dans les statuts qui gouvernent son Église sous le titre « Nurse de la Science Chrétienne » (voir Manuel de L'Église Mère. Art. VIII, sect. 31).
Le pouvoir de guérison que je découvrais allait bien plus loin que tout ce que j'avais vu jusque là.
Le praticien et le garde-malade ont des rôles bien distincts. A la demande du patient, le praticien lui donne un traitement spécifique par la prière. Par contre, le garde-malade, lorsqu'un patient ou la famille de celui-ci lui demande de prodiguer des soins, prie seulement pour lui-même; il prie afin d'exprimer la gaieté, la patience, la confiance en Dieu et d'autres qualités indispensables dans la chambre du malade; en outre il se laisse guider par Dieu en prenant soin du patient.
« Quand vous prenez soin d'un malade en conformité avec la Christian Science, vous commencez par essayer de comprendre que chaque personne est en réalité une idée spirituelle, une idée intelligente de Dieu », affirme Patricia Turner, garde-malade de la Christian Science depuis 1983. Elle dit qu'elle adopte ce point de vue spirituel quand elle cherche à se laisser guider par Dieu afin de répondre aux besoins du patient. « J'aime prendre soin des patients, les chérir, prendre conscience de leur véritable spiritualité, ajoute-t-elle. Quelqu'un qui s'efforce de se voir spirituellement se sent profondément soutenu lorsque la personne qui prend soin de lui s'efforce aussi de le voir en partant de la même base. »
C'est bien cette base – et la guérison qui en résulte – que Pam et Steve trouvent si attrayantes dans leur nouveau rôle respectivement de praticienne et de garde-malade de la Christian Science. Bien que leur parcours les ait menés à la pratique de la guérison spirituelle, tous deux ont le sentiment que, dans leur nouveau travail, leurs motivations sont identiques à celles qui les avaient incités à embrasser une carrière médicale. « L'attention qu'on porte aux patients est la même », explique Steve. Cependant, il pense que son nouveau travail a quelque chose en plus: il apprécie beaucoup d'avoir la possibilité de réconforter et d'encourager les patients dans leur propre voyage spirituel. « J'ai découvert quelque peu ce qu'est l'Amour, synonyme de Dieu, dit-il. L'Amour divin est la source de tout amour. L'Amour divin guérit-il ? Absolument ! »
