Certaines expériences que nous vivons sont comme des cailloux blancs sur notre chemin. J'aime à me rappeler celle qui va suivre, comme une preuve absolue de la présence de Dieu. J'y repense surtout lorsque les difficultés tentent de semer des doutes dans mes pensées.
Un soir, je repassais le linge en regardant la télévision. Distraite par le film comique, je pris à pleine main le fer à repasser dans le mauvais sens, me brûlant la main. La douleur étant très forte, je demandais à mon mari, qui se trouvait près de moi, de m'aider par la prière et je tournai immédiatement mes pensées vers Dieu.
La première idée qui me vint à l'esprit fut: voilà une occasion de mettre en pratique ce que j'avais compris de Dieu ! Cette pensée me remplit de joie.
Au cours de la semaine, en faisant la leçon biblique, j'avais vu clairement que ma vie n'était pas dépendante d'un corps physique, mais qu'elle était comme une lumière, reflet de la Vie infinie, Dieu. Je comprenais que la matière, qui semblait solide et réelle n'était en fait qu'une sorte de brume qui nous cachait notre être véritable, entièrement spirituel.
Mary Baker Eddy donne cette définition de la Vie (p. 468 de Science et Santé avec la Clef des Ecritures ): « La Vie est le Principe, l'Entendement, l'Ame, l'Esprit divins. La Vie est sans commencement et sans fin. » Puis plus loin: « La Vie n'est ni dans la matière ni de la matière. Ce qu'on appelle matière est inconnu à l'Esprit, qui renferme en lui-même toute substance et qui est la Vie éternelle. La matière est un concept humain. La Vie est l'Entendement divin. »
Ce soir-là, c'est avec joie que je suivais ce conseil (qui se trouve aussi dans Science et Santé ): « Séparez le sens d'avec le corps, ou matière, qui n'est qu'une forme de la croyance humaine, et vous pourrez apprendre ce que signifie Dieu, le bien, ainsi que la nature de l'immuable et de l'immortel. (...) Fixant vos regards sur les réalités célestes, vous vous élèverez à la conscience spirituelle de l'être, tout comme l'oiseau qui, sorti de l'œuf, lisse ses ailes pour prendre son essor vers le ciel. » (p. 261)
Après m'être remplie la pensée de ces idées, je me suis à nouveau concentrée sur mon repassage.
J'ai repoussé la tentation de regarder la blessure ou d'y penser, en m'appuyant sur cette idée exprimée par Mary Baker Eddy à la page 393 de Science et Santé: « Demeurez ferme dans votre compréhension du fait que l'Entendement divin gouverne, et que, dans la Science, l'homme reflète le gouvernement de Dieu. Ne craignez pas que la matière puisse souffrir, enfler, et s'enflammer en vertu d'une loi quelconque, puisqu'il est évident en soi que la matière ne peut ressentir ni douleur ni inflammation. »
Ce n'est qu'en me couchant quelques heures plus tard que je me suis souvenue de l'incident, pour constater qu'aucune trace ne restait de cette mésaventure.
Ce n'est qu'en me couchant quelques heures plus tard que je me suis souvenue de l'incident, pour constater qu'aucune trace ne restait de cette mésaventure.
Je tiens à ajouter que chaque fois que j'ai eu des incidents de ce genre et que j'ai cédé à la tentation de regarder une blessure ou d'être craintive, la guérison a été plus lente. Cela m'a montré l'importance de ne pas accorder foi au sens matériel.
Mary Baker Eddy nous dit à ce propos: (Science et Santé, p. 167): « Ce n'est qu'en s'appuyant radicalement sur la Vérité que l'on peut réaliser le pouvoir scientifique qui guérit. »
Mon cœur déborde de gratitude envers Jésus, qui a révélé le Christ, et envers Mary Baker Eddy qui a démontré et mis à notre portée cette grande vérité qui guérit: Dieu est la seule Vie, infinie et toujours présente.
Presinge, Suisse
