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Un dimanche de décembre, alors que je me rendais...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1998


Un dimanche de décembre, alors que je me rendais à l'église, calme et sereine, je me réjouissais à l'avance de remplir mon poste de Première Lectrice. Je suis descendue du tramway, j'ai glissé et je suis tombée. « Pourquoi ? », me suis-je demandé. Je n'ai pas été capable de me relever tout de suite; j'avais le souffle coupé. J'ai alors entrepris de remettre mes idées en ordre. « Père, Tu es avec moi à chaque instant, il n'est rien arrivé à Ta création spirituelle à laquelle j'appartiens. » J'ai de nouveau tenté de me lever, et j'y suis parvenue; j'ai pu atteindre le garde-fou sur lequel je me suis appuyée, j'ai fait un signe au conducteur du tramway qui est reparti. Je pouvais à peine porter mes livres. Je ne cessais de me poser la question « Pourquoi ? ». Les paroles d'un cantique de l'Hymnaire de la Science Chrétienne me sont venues à l'esprit: « Prends ma vie et qu'elle soit, / Seigneur, consacrée à Toi. » (no 324)

Arrivée à l'église, comme je souffrais à chaque inspiration et que j'avais de plus en plus de peine à bouger mon côté droit, j'ai demandé à la personne de l'accueil placée près de l'estrade de prier pour moi afin que je puisse tenir le service.

Là aussi, il m'est venu à l'esprit d'autres paroles de ce cantique: « Prends mes chants et que ma voix / Ne célèbre que mon Roi; / Prends mes lèvres pour guider / Tout homme à la Vérité. »

Profondément reconnaissante, j'ai été capable de lire sans aucune difficulté.

J'ai demandé à une amie qui est praticienne de la Christian Science de me traiter par la prière, puisque je devais aussi lire pour la réunion du mercredi. Il était important que je fasse la différence entre prouver que j'étais capable de tenir un engagement personnel et exprimer mon statut spirituel d'enfant de Dieu. Jusque là, je n'avais encore jamais manqué d'accomplir ce qu'on me confiait. Je passais la nuit de mardi à mercredi assise dans un fauteuil. La douleur et l'immobilité semblaient insoutenables. J'ai médité la phrase suivante: « Une idée spirituelle ne renferme pas un seul élément d'erreur, et cette vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible. » (Science et Santé, p. 463.)

La praticienne m'a instamment demandé de revendiquer avec énergie mon statut spirituel d'enfant de Dieu. « Mais je ne fais rien d'autre depuis le début ! », lui ai-je répondu et pendant un court instant, j'étais très irritée par ce qu'elle venait de me dire. Puis j'ai vu qu'elle avait raison. Ce mercredi-là et le dimanche suivant, j'ai été capable de lire pour le service avec gratitude et joie.

Guérison des séquelles d'un accident.

Même si je pouvais de nouveau dormir dans mon lit, l'état physique ne s'est pas amélioré tout de suite. Je ne parvenais pas à me débarrasser de l'idée que je m'étais fracturé plusieurs côtes. Un matin, tandis que je me tournais sur le côté pour la première fois, j'ai entendu un craquement sonore. Je suis restée complètement immobile pendant quelques instants tout en priant.

Plus tard dans la journée, j'avais un rendez-vous que je ne voulais pas annuler. Je me suis dit: « Il faut que tu choisisses maintenant: Dieu n'a pas brisé le lien qui t'unit à Lui; tu ne l'as pas brisé non plus — par conséquent, rien n'est brisé ! » Puis cette phrase m'est venue à l'esprit: « Tout est aussi réel que vous le rendez, et pas davantage. »

Immédiatement, j'ai su que je me tenais sur des fondations solides et que j'étais capable d'accomplir tout ce qu'il me fallait accomplir. Je me suis sentie libre. Cette merveilleuse affirmation, « Tout est aussi réel que vous le rendez, et pas davantage », se trouve dans Unité du bien de Mary Baker Eddy, au chapitre intitulé « Semailles et moisson ». Le paragraphe continue ainsi: « Ce que vous voyez, entendez, ressentez, est un mode de conscience, et ne peut avoir d'autre réalité que celle que vous lui accordez. » (p. 8)

J'ai appelé un taxi, réglé mes affaires et j'ai passé les trois heures suivantes à aller et venir. Deux semaines plus tard, rien n'indiquait que j'avais eu des difficultés. A l'exception de quelques détails mineurs, j'ai été capable de faire tout ce qu'il m'était nécessaire d'accomplir pendant cette période. Et ce n'est que lorsque j'ai donné mon témoignage que l'assistance a découvert ce qui s'était passé. Aujourd'hui, je sais que je peux toujours répondre à la question « Pourquoi ? » – qui a pour origine la peur et l'ignorance – en choisissant de m'appuyer de manière absolue sur la sollicitude infinie dont Dieu entoure Ses enfants.


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