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Comment j'ai prié quand on a fermé mon magasin

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1998


Il y a quelques années, j'étais propriétaire d'un magasin de vêtements, à New York. C'était une époque d'instabilité financiére et toute l'industrie de la mode était en crise. A la même époque, j'ai cessé certaines pratiques commerciales, très usuelles dans ce domaine, mais qui étaient malhonnêtes. Quelques employés n'ont pas approuvé ce changement. Ils pensaient que je faisais preuve de naïveté dans la façon dont je traitais avec des forces qu'ils considéraient capables de menacer l'existence du magasin. Néanmoins, je suis demeuré fidèle à ce je savais être honnête.

Le temps a passé, et le magasin s'est retrouvé face à un montant d'impôts que nous étions incapables de payer. Il semblait que ma prise de position et mon désir d'être intègre – qui avait conduit à une diminution de nos revenus – avait mis en danger l'existence du magasin. Pourtant, je savais que Dieu m'avait poussé à prendre cette décision juste, et, pour cette raison même, nous ne pouvions être ni punis ni privés du bien.

Finalement, un fonctionnaire de la police est venu fermer le magasin. Je me suis dit: « Que vais-je faire ? J'ai une famille à ma charge et mes employés aussi. »

J'avais le choix: contempler les circonstances extérieures d'un air désespéré ou me tourner sans réserve vers Dieu pour trouver une solution spirituelle. Malgré une très vive inquiétude au sujet de ma situation financière, j'ai senti que la Vérité exigeait de moi que je fasse preuve de foi et de courage et que je traverse ces ombres du doute et de la peur.

Tandis que je priais, la solution m'est venue. Je me suis rendu compte d'un fait: « Je suis l'enfant de Dieu, Son image et Sa ressemblance. En réalité, je ne suis pas pris au piège dans une situation désespérée ! Je suis protégé par la bonté de Dieu. Je peux être joyeux et m'attendre à être comblé de bienfaits ! Au lieu d'en vouloir aux autorités pour avoir fermé mon magasin, je vais faire confiance à Dieu car rien n'est hors de portée de Son pouvoir. »

Ces idées provenaient d'un nouveau concept de l'amour et du pouvoir protecteur de Dieu, qui venait de m'être révélé et que je ressentais vraiment. Dieu me donnait la faculté de résoudre cette difficulté.

« L'Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours », lit-on dans Science et Santé. Puis, « Il n'est pas bien de se figurer que Jésus démontra le pouvoir divin de guérir uniquement pour une certaine élite ou pour une période de temps limitée, puisque à toute heure l'Amour divin dispense tout bien à l'humanité entière. » Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 494.

Ces pensées m'ont inspirée pendant cette période difficile. J'ai alors demandé à l'un de mes employés d'aller se poster devant le magasin le lendemain matin, à l'heure où le courrier arrive. Je m'étais aperçu que j'avais encore suffisamment d'effects à recevoir pour couvrir le montant des impôts, et que je pouvais contracter un emprunt. Le lendemain matin, tandis que l'employé attendait devant le magasin fermé, deux hommes se sont arrêtés. Ils ont demandé si le magasin était définitivement fermé. L'employé leur a répondu négativement, et ils ont dit qu'ils repasseraient le lendemain.

Le jour suivant, ils ont mesuré la façade et ont demandé à voir le propriétaire. Le jour d'après, les impôts réglés, le magasin était rouvert et les employés avaient retrouvé leur travail.

En un mois, le bail était vendu à ces deux messieurs. Cette vente m'a permis d'acheter un magasin plus grand ailleurs et de tripler les revenus dès la première année. En outre, j'ai pu garder tous les employés.

Il était clair qu'une prise de conscience de la présence éternelle du bien spirituel et une prise de position en faveur du bien avaient éliminé les difficultés que connaissait mon affaire.

Je ne sais pas si les deux hommes se seraient arrêtés si le magasin n'avait pas eu l'air fermé, mais je sais que l'affirmation, selon laquelle nous pouvons être privés du bien ou subir des pertes pour avoir voulu être honnêtes, a été complètement démentie. En m'en remettant à Dieu, j'ai été capable de prouver que je n'avais jamais été séparé de Lui, la source du bien infini, même pas un instant.

Jésus-Christ nous fit une promesse: « Je vous le dis en vérité si quelqu'un dit à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu'il dit arrive, il le verra s'accomplir. » Marc 11:23.

Allez-y ! Déplacez cette montagne ! Avec l'aide de Dieu, j'y suis parvenu. Vous le pouvez aussi.

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