Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

La guérison chrétienne originelle

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1998


A certains égards, la guérison chrétienne originelle est si directe et si simple que nous ne la reconnaissons peut-être pas au premier abord. Si nous pensons qu'il s'agit de quelque chose de difficile, nous tentons peut-être de l'intellectualiser. Ou de la considérer d'un point de vue mystique.

Même si nous avons été le témoin de guérisons spirituelles obtenues par d'autres, nous croyons peut-être que cela nous dépasse. Dans l'ignorance de la grande bonté de Dieu, le chemin de la guérison devient lent et ardu.

Pourtant, au centre de la guérison que Jésus-Christ et ses disciples ont pratiquée, il y a un élément fondamental: l'amour. Un amour pour Dieu et Sa création. Un amour de l'autre qui transcende la mesquinerie et la vanité. Un amour pur qui, avec constance et humilité, reflète Dieu, l'Amour divin infini.

Une telle simplicité. Une telle profondeur. Nous passons sans doute notre existence humaine à sonder les profondeurs de l'Amour infini et même s'Il nous comble constamment de bienfaits, nous commençons tout juste à percevoir les vastes implications de son pouvoir. Pourtant, grâce à un seul rayon pur de l'amour de Dieu – quand nous l'exprimons vraiment – les malades sont guéris. Les cœurs, les existences, les corps, que les dures épreuves du monde ont brisés, sont guéris. Les fardeaux du désespoir, du péché et de la peur sont soulevés. Les montagnes se déplacent. Voilà ce qu'accomplit l'amour véritable.

« Avec l'amour, nous découvrons tout un monde de lumière. »

Avec l'amour, nous découvrons tout un monde de lumière. Nous vivons en sa présence. Rien ne lui fait obstacle. Et à la lumière de l'Amour divin, nous voyons la grâce de Dieu dans tous les aspects de notre existence. Le désir de guérir et de faire du bien s'imprègne donc d'un pouvoir spirituel transformateur.

Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, le livre d'étude de la Science divine de la guérison chrétienne, Mary Baker Eddy parle souvent du rôle primordial de l'amour. Par exemple, elle donne le conseil suivant: « Que le désintéressement, la bonté, la miséricorde, la justice, la santé, la sainteté, l'amour – le royaume des cieux – règnent au-dedans de nous, et le péché, la maladie et la mort diminueront jusqu'à ce qu'ils disparaissent finalement. » Science et Santé, p. 248.

L'amour venant de Dieu que nous exprimons nous ouvre toutes grandes les portes de la guérison chrétienne originelle.

La diminution du péché, de la maladie et de la mort. Leur disparition totale. Ce sont là des buts que toute personne qui aime le genre humain voudrait poursuivre. Mais aimer de façon si profonde, si désintéressée ? Avoir cet amour que Jésus exprimait ? Dépasser un concept personnel de l'amour qui dépend de ce que les autres font, disent ou pensent ? Avoir un amour inconditionnel, semblable à celui du Christ ? Où le trouver ? Quelle est la source d'un tel amour ? Comment l'éprouver et l'exprimer ?

Si nous admettons que la nature de Dieu est bonne, pure et aimante – que Dieu est en réalité l'Amour parfait – nous devons donc en conclure que ce que Dieu crée à Son image et à Sa ressemblance manifestera, ou reflétera, inévitablement les mêmes attributs: la bonté, la pureté, l'amour parfait de l'Amour. C'est là que nous trouvons l'amour du Christ qui guérit: en Dieu Lui-même, reflété dans Sa ressemblance, l'homme spirituel qu'Il a créé. Cet homme idéal est notre nature réelle. Nous sommes la création de Dieu. Chacun de nous est Son reflet spirituel. L'amour de Dieu demeure pour toujours inhérent à notre être. Nous vivons dans l'amour et l'amour de Dieu vit en nous. Nous ne pouvons pas faire autrement, puisque notre être appartient à l'amour de Dieu. En outre, cela nous procure une telle liberté !

Nous tourner humblement vers Dieu en priant et comprendre que nous sommes Ses enfants rend notre cœur et notre esprit réceptifs à Sa présence et à Sa tendre sollicitude. Nous découvrons alors que nous n'avons pas besoin de chercher à « obtenir » l'amour ailleurs, de le fabriquer ou d'attendre que quelqu'un d'autre nous le donne. Il nous appartient déjà et toujours, car l'amour de Dieu constitue la substance de notre être.

A travers les guérisons qu'elle accomplit, à l'exemple de Jésus, Mary Baker Eddy vécut cet amour pur, semblable à celui du Christ. Parmi ces nombreuses guérisons, il y eut le cas suivant: Un très jeune enfant, âgé d'un an et demi et gravement malade, avait été abandonné par les médecins. Plus tard, sa mère expliqua que l'état pitoyable de l'enfant était dû à une maladie intestinale qui avait tant amaigri le petit garçon qu'il était devenu « pratiquement squelettique ». La mère parla ensuite de la visite que lui fit Mary Baker Eddy: cette dernière « prit l'enfant dans ses bras, l'embrassa, le reposa dans son berceau et sortit. » Le récit de la mère continue ainsi: « Une heure ne s'était pas écoulée qu'il demandait ses jouets, se levait et avait l'air en bonne santé. Tous les symptômes changèrent immédiatement. »

Alors que l'enfant souffrait depuis des mois et qu'il semblait sur le point de perdre la vie, il fut guéri, pendant cette heure, de façon complète et permanente. Il avait retrouvé toute sa force et toute sa vigueur. Or, au cours de la même visite, outre la guérison magnifique de ce petit garçon, le mari, cloué au lit avec des rhumatismes et sa fille, qui n'entendait plus, furent aussi guéris – pendant cette même heure. Voilà un exemple de guérison chrétienne originelle.

Plusieurs années plus tard, quand l'une de ses élèves demanda à Mary Baker Eddy comment il était possible d'accomplir une telle guérison, la première chose que répondit la Découvreuse et Fondatrice de la Christian Science fut: « C'est l'Amour qui guérit, seulement l'Amour ! »  Voir Yvonne Caché von Fettweis et Robert Townsend Warneck, Mary Baker Eddy: Christian Healer (Boston: The Christian Science Publishing Society, 1998), p. 79.

Lorsque nous appliquons, avec humilité, la méthode originelle de la guérison chrétienne, elle nous révèle non seulement les moyens et les effets de la grâce divine, mais elle nous apporte aussi une vision plus claire — nous fait comprendre de façon directe — les grandes vérités métaphysiques découvertes dans la Christian Science*: la totalité et la toute-puissance de Dieu, de l'Esprit, la Vie, la Vérité, l'Entendement, le Principe, l'Ame, l'Amour divins; la réalité éternelle de notre être et de toute la création, reflets entièrement spirituels de Dieu; et par conséquent l'impuissance et la nature totalement irréelle de tout ce qui s'opposerait (péché, maladie, matérialité, mortalité) à la bonté de Dieu, à la pureté de l'Esprit. L'amour venant de Dieu que nous exprimons nous ouvre toutes grandes les portes de la guérison chrétienne originelle, de la vie en Christ, de la compréhension de la réalité du royaume de Dieu si proche.

Il n'est pas étonnant que Mary Baker Eddy, de par l'expérience qu'elle acquit dans la pratique de la guérison chrétienne, écrivit dans le livre d'étude de la Christian Science: « Si le Scientiste atteint son patient par l'Amour divin, l'œuvre de guérison sera accomplie en une seule visite et la maladie s'évanouira en son néant primitif, comme la rosée disparaît au soleil du matin. » Science et Santé. p. 365.


Rédacteur pour Le Héraut de la Christian Science, The Christian Science Journal et le Christian Science Sentinel

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / novembre 1998

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.