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Guérir au nom de Jésus-Christ

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1998


« Au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche. » Voir Actes 3:1–8. Ces paroles retentirent alors que les gens entraient dans le Temple de Jérusalem pour la prière.

Dans le livre des Actes des apôtres, nous lisons que les disciples Pierre et Jean remarquèrent un infirme. L'homme, handicapé depuis sa naissance, était assis devant la porte du Temple. Son infirmité l'obligeait à mendier. Il s'est donc adressé aux deux disciples en leur demandant l'aumône.

Pierre et Jean ne sont pas restés indifférents à la supplication de l'homme. A cette époque, faire l'aumône était un élément important dans la pratique de la religion juive. C'était un moyen d'exercer la vertu. Se montrer charitable envers les pauvres était considéré comme une façon de plaire à Dieu.

Pierre, après avoir regardé l'homme, lui dit: « Je n'ai ni argent, ni or; mais ce que j'ai, je te le donne: au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche. »

Pierre fit lever l'homme en le prenant par la main, et, immédiatement, les chevilles et les pieds de ce dernier s'affermirent. Il se joignit aux disciples et entra dans le Temple, « marchant, sautant, et louant Dieu », ainsi que le décrit la Bible.

La signification profonde de sa guérison ne se révéla-t-elle pas dans son comportement après qu'il eut découvert qu'il pouvait marcher ? Il ne se mit pas à courir dans les rues et il ne rentra pas chez lui, mais il entra dans le Temple pour prier. Cela pourrait indiquer qu'il était survenu quelque chose de bien plus puissant qu'une simple guérison physique. Cet homme avait été touché par l'amour et le pouvoir de la Vérité, et son existence en avait été transformée. Quand il s'aperçut qu'il était guéri, il exprima son émerveillement non seulement en marchant et en sautant, mais aussi en louant Dieu à haute voix et avec joie.

Pierre avait ordonné à l'homme de marcher « au nom de Jésus-Christ de Nazareth », le Fils de Dieu. Simplement prononcer le nom n'aurait pas eu en soi le pouvoir de guérir. Il était impossible d'obtenir la guérison physique et mentale d'un homme en se contentant d'avoir foi dans les mots « Jésus-Christ ». Le nom n'était pas une formule magique, mais une affirmation profonde du fait que Jésus représentait le Christ ainsi qu'une reconnaissance du pouvoir provenant de Dieu à l'origine de ses œuvres puissantes.

La Bible le confirme et dévoile un fait important: en guérissant au nom de Jésus-Christ, Pierre obéissait aux instructions de son Maître. Dans l'Évangile selon Marc, Jésus, avant son ascension, confie une mission à ses disciples en prononçant des paroles prophétiques: « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: En mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris. » Marc 16:17, 18.

Jésus recommandait constamment à ses disciples de ne pas attacher leurs pensées à sa personnalité, de ne pas croire en un pouvoir personnel. Tandis qu'il les charge d'accomplir les œuvres empreintes de l'esprit du Christ en son nom, il sait parfaitement qu'il va les quitter. Il sait que, désormais, ce sont les disciples qui devront poursuivre l'œuvre rédemptrice de guérison pour le genre humain. Nous ne pouvons pas prétendre connaître les pensées du Maître à ce moment précis, mais Jésus était peut-être conscient de la perte possible du pouvoir rédempteur du Christ. En effet, le travail qui attendait les disciples était surtout menacé par l'incompréhension de la véritable origine du pouvoir qui guérit. En leur demandant d'affirmer le pouvoir divin en son nom, Jésus leur fournit les moyens de se protéger contre le sentiment de posséder un pouvoir personnel qui pourrait compromettre et peut-être même anéantir leur mission.

Pendant tout le temps qu'il passa avec ses disciples, Jésus attribua seulement à Dieu l'origine de ses actes puissants. Dans l'Évangile selon Jean, tandis que les Juifs le questionnaient sur les guérisons accomplies le jour du sabbat, Jésus détourna leur attention de sa personnalité pour l'orienter vers Dieu, le Principe curatif et rédempteur de son œuvre. Il leur dit: « Mon Père agit jusqu'à présent; moi aussi, j'agis. [...] En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. » Jean 5:17, 19.

Jésus enseigna la vérité de l'unité éternelle qui existe entre Dieu et l'homme.

Avec ces paroles, Jésus non seulement révèle que Dieu est la source des guérisons, mais il indique aussi clairement quel est le lien qui l'unit à Dieu. En L'appelant Père, le Maître déclare qu'il est le Fils de Dieu, et, ce faisant, il établit un lien précieux entre la relation qu'il a avec Dieu et l'œuvre de guérison. La connaissance de cette unité lui donnait le pouvoir de surmonter le mal et de guérir ceux qui en avaient besoin.

Il connaissait Son identité spirituelle de Fils du Dieu parfait et aimant, le Père, qui créa Son enfant à Son image. Il comprenait que son identité spirituelle était le Christ, la vraie idée de Dieu, et il démontra le pouvoir que cette connaissance lui donna en guérissant les malades et les pécheurs. Jésus apporta au monde la vérité de l'être spirituel, autrement dit la vie fondée sur le lien entre le Dieu parfait, qui est Principe divin, et l'homme parfait. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé: « La compréhension, semblable à celle de Christ, de l'être scientifique et de la guérison divine renferme un Principe parfait et une idée parfaite – Dieu parfait et homme parfait – comme base de la pensée et de la démonstration. » Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 259.

Au cours de sa brève mission sur terre, Jésus enseigna patiemment à ses disciples la vérité de l'unité éternelle qui existe entre Dieu et l'homme. Les disciples avaient été témoins, à maintes reprises, de la façon dont leur Maître démontra cette vérité en guérissant les malades et en ressuscitant les morts. Il leur avait demandé de poursuivre son œuvre en son nom. Par conséquent, le nom de Jésus-Christ est une affirmation de l'unité de Dieu et de l'homme.

Or, en quoi cela nous intéresse-t-il ? Nous est-il possible, à nous qui cherchons à suivre le Maître, de ne pas tenir compte de la signification des paroles qu'il prononça en s'adressant à ses disciples ?

Non, car cette injonction s'applique à nous tous. Jésus ne parlait pas seulement à ces disciples qui étaient avec lui, mais incluait tous ceux qui viendraient après eux. Ses paroles « voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru » concernent tous ceux qui croient en lui et acceptent le Christ, la Vérité. Considérer les directives du Maître comme appartenant au passé priverait l'humanité des possibilités qu'offre le pouvoir guérisseur du Christ. En d'autres termes, cela l'empêcherait de démontrer la relation de filialité entre Dieu et l'homme. Science et Santé affirme: « Le but de la grande œuvre de sa vie s'étend à travers le temps et embrasse l'humanité universelle. » Ibid., p. 328.

Admettre que nous avons un rôle à jouer dans la mission que le Maître a confiée à ses disciples n'est qu'un début. Nous devons ensuite laisser les qualités du Christ former la base de notre pensée. A mesure que nous nous efforcerons d'être patients, aimants, compatissants, purs et que nous chercherons à identifier ces qualités chez nos semblables, nous connaîtrons la joie de démontrer le pouvoir de guérison de la Vérité. Pour tous ceux qui vivent les enseignements de Jésus, prendre pleinement conscience de la présence aimante de Dieu est un don merveilleux. Cela implique de discerner que, malgré la difficulté d'une situation, la solution se trouve toujours dans l'unité de l'homme et de Dieu, comprise. Cette unité est illustrée par le nom de Jésus-Christ.

Aujourd'hui, grâce aux enseignements de la Science du christianisme, un nombre incalculable de gens découvrent la réalité de leur identité spirituelle. Ce qui les rend capables de reconnaître non seulement leurs propres qualités chrétiennes, mais aussi celles des autres. Et on ne peut pas s'éveiller à la véritable nature de l'homme sans aimer ses semblables et sans leur faire part de la bonne nouvelle: le lien qui les unit à Dieu. C'est la base de la pratique de la Christian Science qui poursuit le travail de guérison au nom de Jésus-Christ.

Chaque individu a besoin de sentir la présence du Christ qui lui révèle son identité véritable. Même s'il arrive que nous nous sentions séparés de Dieu et égarés, nous pouvons être sûrs que notre individualité réelle est toujours avec le Père. Cette vérité agit comme une loi spirituelle irrésistible et apporte à la situation humaine le remède nécessaire à la guérison. Science et Santé explique ceci: « L'homme réel étant lié par la Science à son Créateur, les mortels n'ont qu'à se détourner du péché et à perdre de vue le moi mortel pour trouver le Christ, l'homme réel et sa relation à Dieu, et pour reconnaître la filialité divine. » Ibid., p. 316.

Je comprenais que la véritable nature de chacun est semblable à celle du Christ, et que je n'étais pas obligée d'accepter ce qui s'opposait à cette vérité.

Quand mes enfants étaient encore très jeunes, je suis passée par une période où j'avais l'impression d'avoir perdu de vue le lien qui m'unit à Dieu. C'était au début de mon mariage. Je m'inquiétais pour le bien-être de mes enfants, et cette inquiétude semblait ébranler la confiance que j'avais en Dieu. Mon mari croyait au pouvoir des médicaments, et je n'étais pas libre de m'appuyer uniquement sur Dieu pour la santé de mes enfants. La confusion régnait dans mon esprit, en particulier lorsque les médicaments n'ont pas réussi à guérir mes enfants. Il semblait que les difficultés se présentaient les unes après les autres.

Un jour, les deux enfants souffraient d'un gros rhume, et le plus jeune avait de la fièvre. J'avais très peur et ne savais pas du tout quoi faire. Je pensais à ma propre enfance où seules les vérités de la Christian Science avaient été utilisées dans toutes les circonstances. J'aspirais à ressentir de nouveau ce sentiment d'être en sécurité, d'avoir confiance dans la présence divine, sentiment qu'il m'était si naturel d'éprouver autrefois. Face à la souffrance de mes enfants, j'ai prié pour être guidée.

Il est devenu clair qu'il fallait que je parle de la situation avec mon mari. Il était essentiel qu'il donne son avis sur la décision de se tourner vers Dieu pour la guérison. Et bien qu'il ne soit pas Scientiste Chrétien, il était très conscient de l'inefficacité des moyens médicaux que nous avions employés. Il a consenti à ce que je demande l'aide d'un praticien de la Christian Science pour les enfants, à condition qu'ils guérissent, sinon je devrais de nouveau avoir recours à la médecine.

J'ai téléphoné à une praticienne immédiatement, et tout en lui parlant, je sentais le calme et la paix envahir mes pensées. Elle a accepté de prier pour les enfants et m'a demandé si elle pouvait venir dans l'après-midi pour les rencontrer.

Je me souviendrai toujours de cette visite. Dès qu'elle est entrée, j'ai éprouvé un profond soulagement. Je ne me sentais plus seule, et j'avais la calme assurance que mes enfants allaient guérir. Même si je ne me rappelle plus des mots exacts que la praticienne a employés, je sais qu'elle a mentionné le pouvoir et la présence de Dieu et m'a assuré que nous étions tous Ses enfants, sous Sa sollicitude constante et aimante. Elle m'a parlé du lien indestructible qui nous unit tous à Dieu.

Le lendemain, les deux enfants allaient bien, et mon mari était satisfait des résultats évidents du traitement par la Christian Science. En ce qui me concerne, cette guérison m'a apporté des bienfaits encore plus grands. Ma pensée s'était transformée de façon radicale, et cet événement s'est avéré un tournant décisif dans mon existence.

Même si la praticienne ne m'a pas dit: « Au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche », sa visite apportait avec elle le pouvoir et l'autorité liés à ce nom. Mes pensées se sont vraiment élevées et je suis allée de l'avant en louant et en adorant Dieu.

Désormais, je comprenais que la véritable nature de chacun est semblable à celle du Christ, et je n'étais pas obligée d'accepter ce qui s'opposait à cette vérité. Dans l'Épître aux Colossiens, les paroles de Paul ont dirigé mes pas: « Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en lui. » Col. 2:6.

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