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parlons-EN...

Comme des amis qui se réunissent autour d'une table pour s'entretenir des événements de leur existence, les lecteurs du Héraut peuvent, dans cette rubrique, parler de ce qu'ils ont vécu et de ce que leur ont appris leurs découvertes spirituelles dans les activités de l'église et de la vie quotidienne.

L'atelier

Une Église qui justifie le qualificatif de « chrétienne »

Pionniers spirituels de par le monde (deuxième partie)

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1993


Quand on est pionnier, il n'est pas question de regarder en arrière. Du moins, pas pour longtemps ! C'est un luxe qu'on ne peut s'offrir, car cela trouble la vision intérieure, sape la détermination, ralentit l'allure.

Les premiers bâtisseurs chrétiens, Paul, Pierre, Timothée, Jean, étaient des pionniers. Ils nous ont donné l'exemple d'une Église qui justifie le qualificatif de « chrétienne ». Ils ont œuvré au sein d'une civilisation qui s'opposait vigoureusement à leurs efforts spirituels, à tout ce que Dieu les incitait à accomplir.

Lorsque, de nos jours, on se consacre à une église qui guérit et qui exerce une influence indéniable sur la condition humaine, on ne tarde pas à découvrir que l'époque des pionniers est loin d'être révolue ! En fait, celui qui vit en chrétien est aussi un pionnier. La résistance qui s'appuie sur Dieu et survit à la tempête, la vigilance, l'humilité et l'admiration respectueuse devant les perspectives grandioses de l'Entendement divin, autrement dit le désir sincère d'établir son foyer en ces latitudes, et non d'y passer en touriste, constituent la force du pionnier. Celle-ci lui permet d'ériger et de fonder des églises qui bénissent et guérissent.

Si Christ Jésus devait visiter votre église aujourd'hui, la reconnaîtrait-il pour sienne ?

Vibre-t-elle du pouvoir guérisseur de la Vérité divine ? L'assistance est-elle bien consciente de la nécessité absolue de s'aimer les uns les autres de cet amour auquel Jésus disait que l'on reconnaîtrait ses disciples ? L'église abonde-t-elle en « bonnes œuvres » ?

Les récits qui suivent sont ceux de pionniers de l'ère moderne. Vous découvrirez tout d'abord le récit d'une Scientiste Chrétienne de l'est de l'Europe qui a assisté par deux fois à la tentative de supprimer le christianisme scientifique dans sa ville. Vous lirez également l'histoire d'un petit groupe de Sud-Américains décidés à prier pour que se termine la guerre dans laquelle était entraîné leur pays, et qui en sont venus à former une église filiale qui n'a cessé de progresser. Enfin, nous entendrons parler aussi d'un petit groupe de Saint-Pétersbourg, en Russie, qui organise pour la première fois des services de la Science Chrétienne.

De tels rapports démontrent combien il est faux de croire, comme le prétend l'entendement charnel, que l'église n'est qu'une solution de rechange occasionnelle, relativement satisfaisante, bien qu'un tantinet ennuyeuse, face au matérialisme de l'époque. Ces récits nous font prendre davantage conscience du prodigieux impact de la prière scientifique. Ils nous éclairent sur l'importance de l'enjeu, non seulement pour les Scientistes Chrétiens, mais pour toute l'humanité. Ils nous rappellent que l'époque des pionniers n'appartient pas au passé.


« Bien que séparés par des murs épais, nous avions le sentiment de former une grande famille »

Ce récit d'une Scientiste Chrétienne de l'ex-Europe de l'Est commente pour nous les récents événements survenus dans sa ville. « La plus grande bénédiction, la plus grande joie », nous dit-elle, c'est d'avoir des services religieux. Sa lettre, rédigée en allemand, fourmille de points d'exclamations, signe d'une joie que même les circonstances humaines les plus dures et les plus répressives n'ont pu effacer. Voici ce qu'elle nous a écrit.

Par deux fois au cours de ce siècle, il avait été projeté de détruire entièrement la Vérité dans cette partie du monde.

Sous le régime d'Hitler, la Science Chrétienne fut interdite. Les publications et les ouvrages furent confisqués, ainsi que les autres biens. Des perquisitions, des interrogatoires eurent lieu, et certaines personnes furent même emprisonnées temporairement. L'église fut saisie, puis, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle fut rasée par les bombes. Mais en dépit des dénonciations et des tracasseries, la parole de la Vérité ne pouvait être anéantie.

Après la Seconde Guerre mondiale, notre ville dévastée par les bombes assista à la création de deux églises de la Science Chrétienne.

Puis, en 1951, la Science Chrétienne fut de nouveau bannie, cette fois-ci par le régime marxiste. Les services furent interdits, les salles de lecture fermées, les praticiens soumis à des interrogatoires, les biens d'église saisis sans compensation et les livres de comptes détruits.

Pendant près de quarante ans, nous avons prié du fond du cœur en nous attachant au fait que la Vérité ne peut être détruite. Notre reconnaissance était particulièrement grande pour les publications envoyées gratuitement dans notre ville et notre région, pendant de nombreuses années, par des « distributeurs » de la Science Chrétienne.

Bien que séparés de la partie occidentale de notre pays par des murs épais, nous avions le sentiment de former une grande famille avec les églises filiales du secteur occidental, qui nous soutenaient de leurs prières et nous aidaient par tous les moyens possibles.

Puis, au bout de trente-huit ans, nous étions de nouveau libres ! Des murs absurdes s'effondraient, des gouvernements étaient renversés, les interdictions étaient levées. Quelle joie, quelle source de gratitude pour nous, lorsque nous avons appris, en novembre 1989, que la pratique de la Science Chrétienne était à nouveau permise ! Vous pouvez facilement imaginer notre reconnaissance envers Dieu. N'est-ce pas là une preuve merveilleuse de l'efficacité de la prière ?

Nous avons eu la joie immense d'apprendre que le message du Christ avait trouvé de nouveaux adhérents pendant l'interdiction qui frappait nos églises. Ceux qui avaient fréquenté autrefois l'école du dimanche, ainsi que certains autres qui découvraient la doctrine de la Science Chrétienne, se réunissaient en petits groupes, le dimanche après-midi, chez les uns ou chez les autres sous prétexte d'un Kaffeeklatsch, autour d'un café et de petits gateaux, pour lire le livre d'étude, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, remercier Dieu et distribuer des publications « clandestines ».

Comment avons-nous créé notre nouvelle société de la Science Chrétienne ? Seuls quelques-uns d'entre nous se connaissaient dans notre grande ville. Mais nous avons travaillé ensemble pour fonder une organisation en accord avec le Manuel de L'Église Mère de Mary Baker Eddy, qui a découvert et fondé la Science Chrétienne. Dans toutes nos démarches, la priorité était donnée à la prière, la prière individuelle et la prière en commun.

A chaque nouveau pas qui s'avérait nécessaire sur le plan humain, nous savions que l'Amour divin nous guidait, qu'il se trouvait déjà là avant nous, s'exprimait par nous et par tous ceux à qui nous avions affaire. Il nous a fallu apprendre à exprimer beaucoup de patience et d'amour avant d'être finalement inscrits sur le registre municipal des associations et d'avoir rassemblé tous les documents confirmant que nous étions les héritiers des biens des anciennes églises.

Nous avons beaucoup prié en nous appuyant sur la définition du mot Église que donne Mary Baker Eddy dans Science et Santé. Si nous voulions que notre église exprime « la structure de la Vérité et de l'Amour » Science et Santé, p. 583., chacun de nous devait d'abord apporter la preuve de l'utilité de la Vérité par ses actes et ses guérisons. Nous devions « mett[re] en pratique la parole, [et ne pas nous] born[er] à l'écouter » Jacques 1:22..

Il est facile de lire ces mots dans le livre d'étude: « Fixez fermement votre pensée sur ce qui est permanent, bon et vrai... » Science et Santé, p. 261. Mais cela nous demande une extrême vigilance dans nos activités quotidiennes, d'autant plus que nous avons à faire face au chômage et à une criminalité grandissante. Les exigences de la Science Chrétienne s'adressent au cœur, à la pensée et aux actes.

Le 11 mars 1990 fut pour nous un jour inoubliable. C'est celui où nous avons pu tenir notre premier service dans une petite église protestante. Des amis sont venus de très loin, et nous avons eu le privilège d'écouter la Leçon biblique indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, de chanter et de prier... Quelle journée !

Dieu a veillé sur nous à chaque pas lorsque nous avons quitté cet endroit pour un local plus grand et plus approprié.

Pouvez-vous imaginer notre joie lorsque le nom de notre église a été officiellement inscrit sur la liste des filiales de L'Église Mère figurant dans The Christian Science Journal et dans le Héraut ? Nous avons reçu des lettres de félicitations de toutes parts, même du Texas !

Nos progrès se poursuivent à un rythme régulier. En juin dernier, un Scientiste Chrétien nous a demandé pourquoi nous n'avions pas d'école du dimanche. Il a émis l'idée que si nous priions à ce sujet, les enfants viendraient. Le conseil exécutif m'a nommée monitrice de l'école du dimanche. Cela m'a d'abord contrariée. On me demandait, en quelque sorte, de ne pas assister à des services que j'avais attendus pendant trenteneuf ans ! Mais ces pensées ont vite été chassées. Quelle bénédiction représente l'école du dimanche ! Nous avons maintenant quatre moniteurs, et c'est une grande joie pour moi de présenter la Vérité à des élèves de seize à dix-huit ans, qui, à cause de leur éducation marxiste, ne savaient pas grand-chose de la Bible et pratiquement rien de Dieu.

Le fait de mettre Dieu avant toutes choses conduit toujours au succès. C'est ce qui s'est produit avec notre salle de lecture ! Nous débordons d'activité ! Deux bibliothécaires assurent tout ce travail.

De temps en temps, nous organisons aussi des réunions métaphysiques. Les membres préparent un sujet comme « L'impact de notre église sur la localité » ou « Comment pouvons-nous aider à enrayer la montée de la criminalité dans la région ? » Nous nous inspirons de nombreux passages de la Bible, du livre d'étude, Science et Santé, et des autres écrits de Mary Baker Eddy.

Quand nous nous sommes rendu compte qu'une conférence nous permettrait de toucher davantage de monde, nous avons rejeté toute croyance à des difficultés financières, sachant que Dieu nous donne tout ce dont nous avons besoin. Nous avons demandé à chaque membre d'apporter sa contribution en priant. Beaucoup de gens sont venus à la conférence et nous avons ensuite accueilli de nouveaux amis à nos services.

Le plus grand quotidien de notre ville annonce nos services chaque semaine dans sa rubrique « Nouvelles religieuses ».

Nous avons donc fait des progrès tous ensemble et nous sommes devenus une vraie famille. L'affirmation de l'omnipotence de Dieu nous a permis de ne jamais nous décourager. De nouveaux murs qui semblent s'ériger du fait de la restructuration de la société retombent dans leur néant primitif. Avec l'aide de Dieu, nous pouvons prouver que notre religion représente une force de guérison démontrable et pratique.


« Chaque guérison est une pierre à bâtir »

Original en espagnol

Au début des années 1980, devant la menace du conflit armé qui agitait notre pays, en Amérique du Sud, plusieurs Scientistes Chrétiens se sont réunis pour prier. Nous étions conscients de l'importance de la prière pour résoudre non seulement nos propres problèmes, mais aussi ceux de la grande famille humaine.

Certains d'entre nous étaient membres actifs d'églises filiales éloignées, d'autres n'appartenaient à aucune église. La conversation s'est engagée de façon spontanée; je ne saurais dire à quel moment précis l'idée nous est venue de former une église de la Science Chrétienne dans notre région.

En envisageant cette possibilité, nous nous sommes demandés comment faire et par où commencer.

Quelqu'un nous a signalé que nous avions déjà notre pasteur: la Bible et Science et Santé. Nous avons décidé d'aller de l'avant et d'élire sur-le-champ un conseil exécutif et des Lecteurs. Nous avons choisi un directeur de l'école du dimanche et des moniteurs, ainsi que les membres d'un comité d'accueil et même un soliste et un organiste. Il y avait parmi nous deux praticiens inscrits dans le Journal.

Nous avons d'abord célébré des services le dimanche soir chez l'un d'entre nous, car plusieurs fréquentaient encore des églises filiales éloignées. Nous nous soutenions mutuellement. Un membre du groupe a fabriqué des pupitres pour les Lecteurs. L'étage supérieur de la maison était transformé en garderie d'enfants pendant les services.

L'école du dimanche avait lieu dans le garage, transformé pour la circonstance en une salle accueillante et colorée grâce aux posters de bienvenue réalisés par notre infatigable directeur. Les enfants du quartier étaient invités; leurs voix, qui s'entendaient de la rue, semblaient proclamer que quelque chose se passait dans cette maison.

De fait, il se passait quelque chose de merveilleux. Les fondations d'une nouvelle filiale de L'Église Mère étaient posées, la Vérité était vécue et l'Amour démontré.

Il y avait beaucoup à faire, mais tout s'accomplissait dans la joie de l'effort partagé, l'Entendement divin étant reflété par chaque membre du groupe, dans chaque acte, chaque décision. Tout le monde travaillait ensemble.

Pour constituer une église, nous devions exprimer l'Église véritable de toutes les façons possibles. Je me rappelle, non sans émotion, une phrase que répétait souvent un de nos membres: « Il faut guérir, guérir par le Christ; chaque guérison par la Science Chrétienne est une pierre à bâtir. »

Nous n'avons pas tardé à tenir des réunions de témoignage mensuelles, puis, peu à peu, elles sont devenues plus fréquentes.

Un an plus tard, malgré le cadre agréable dont nous jouissions, il nous a semblé indispensable d'avoir un local public pour nos services. Nous avons trouvé un endroit à louer, très spacieux et bien situé; l'apparence extérieure laissait peut-être à désirer, mais nous savions que c'était une étape qui nous permettrait d'avoir un jour notre propre église. Je me souviens en particulier avoir assisté à un remarquable service de Communion dans ce local; nous nous sentions profondément unis par l'unique Entendement, cet Entendement « qui était aussi en Christ Jésus » Phil. 2:5 (d'après la version King James)..

Nous étions en rapport étroit avec L'Église Mère et nous avons eu la joie de pouvoir offrir à la localité une conférence sur la Science Chrétienne.

Nous avons continué de rectifier les pensées erronées et de travailler, de prier et d'affirmer que notre église de la Science Chrétienne avait déjà sa place.

Un dimanche, on nous a informés que le bâtiment n'était plus en location. Nous nous trouvions dans l'alternative suivante: soit chercher un nouveau local, soit retourner dans la première maison. Un membre était convaincu que rien ne nous obligeait à retourner en arrière. Il lui semblait que si nous avions perdu notre lieu de réunion, si nous étions ainsi « secoués », c'était uniquement pour nous amener à prier avec plus de ferveur. Cette prière nous a conduits à louer une maison qui, bien qu'en mauvais état, était entièrement à notre disposition pour nos activités d'église.

A l'époque, je n'ai pu assister régulièrement aux réunions, car je m'apprêtais moi-même à déménager, mais, lorsque je suis retournée voir la maison, j'ai eu les larmes aux yeux: quel travail ! Quel amour ! Anciens et nouveaux membres avaient pris sur leur temps de repos pour travailler d'arrache-pied à peindre, planter des fleurs, nettoyer, fabriquer des bancs.

Ils ont rédigé des statuts, et, peu après, ils ont été reconnus comme filiale de L'Église Mère.

J'avais emménagé assez loin de là, mais pour le septième anniversaire de la première réunion, je suis retournée à l'endroit qui nous avait vus faire nos premiers pas. Les membres avaient déménagé une fois de plus, pour acheter un bâtiment, ce qui représentait un nouveau progrès. Cette entreprise avait demandé beaucoup de générosité, de ferveur et de dévouement à l'idéal de l'Église.

J'évoque avec reconnaissance ces heures joyeuses au cours desquelles nous avions la ferme certitude que l'Amour divin était à l'œuvre à nos côtés, nous révélant la manifestation complète de l'Église véritable. Je me rappelle ce qu'écrit Mary Baker Eddy dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany: « Le succès méritoire de cette église et les efforts qui se sont unis pour construire un édifice destiné au culte de l'infini jaillirent des temples qui s'étaient d'abord élevés dans le cœur de ses membres: l'amour désintéressé qui bâtit, dans le ciel de l'Esprit, la demeure éternelle qui n'est pas faite de main d'homme. » Miscellany, p. 195.


« Un appartement à Leningrad »

Al'automne de 1990, dans un appartement de l'ex-Leningrad (redevenu Saint-Pétersbourg), plusieurs personnes qui s'intéressaient à la Science Chrétienne ont commencé à tenir des services tous les dimanches matin.

Chaque citation de la Leçon biblique hebdomadaire, indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, est lue d'abord en anglais, puis en russe. (Science et Santé, le livre de Mary Baker Eddy, avait été traduit en russe, au cours des années 50, par des émigrés russes qui résidaient en France et travaillaient avec La Société d'Édition de la Science Chrétienne à Boston.) La Prière du Seigneur est dite en russe. Les cantiques sont chantés soit en anglais soit en russe.

Comment ces personnes ont-elles eu connaissance de la Science Chrétienne ? Un jeune homme explique qu'un de ses amis, qui a émigré en Suède par la suite, lui a donné un jour un exemplaire de Science et Santé. Un autre homme dit qu'au cours d'une soirée il a fait la connaissance d'une Brésilienne, qui lui a parlé des Leçons bibliques, ce qui l'a beaucoup intéressé.

On a offert Science et Santé à une jeune femme juste avant son premier voyage à l'étranger, il y a deux ans. Elle l'a lu en partie. Pendant la traversée de la Manche, elle est tombée malade. De sa lecture, elle avait retenu que l'homme est l'idée de Dieu. Elle s'est rappelée avoir lu qu'une idée de Dieu ne pouvait pas être malade; elle s'est dit qu'elle était elle-même une telle idée. Comme elle réfléchissait pour comprendre cette notion, elle s'est demandé pourquoi une idée ne pouvait être malade. Puis, elle s'est dit ceci: « Si je pensais à de beaux flocons de neige qui tombent par une nuit d'hiver et que j'aille au sauna avec cette pensée, est-ce que la neige fondrait ? » Cela l'a fait rire, et elle s'est rendu compte qu'elle allait bien. Plus tard, elle a raconté que c'était la première fois qu'elle avait senti la présence d'un « ange, une pensée de Dieu, la Vérité divine » avec « la guérison... sous ses ailes ».

Trois jeunes gens de Leningrad avaient souhaité assister à la rencontre européenne des jeunes de Hambourg, en Allemagne, mais il leur semblait impossible d'obtenir à temps la permission de sortir du pays. Comme ils l'ont dit plus tard, cette permission a été accordée « grâce à la prière », ce qui leur a permis de faire connaissance de nombreux jeunes qui étudient la Science Chrétienne.

Cette année-là, le service d'Actions de grâces, dans l'appartement de Leningrad, a rassemblé une bonne vingtaine de personnes. Un touriste de passage a décrit ainsi la scène: « Certains ne parlaient pas le russe, d'autres ne parlaient pas l'anglais; certains, invités par des amis ou des parents, ne connaissaient pratiquement rien de la Science Chrétienne. Le service était bilingue et les témoignages étaient traduits. Il y avait un merveilleux sentiment d'unité; on sentait la présence de l'unique Esprit en qui tous ont “la vie, le mouvement, et l'être” » Actes 17:28..

Depuis, plusieurs familles ont entrepris l'étude de la Science Chrétienne et assistent aux services. Le groupe a changé d'appartement. Les lettres qu'il adresse à L'Église Mère décrivent les effets de l'étude de la Science Chrétienne sur la vie de tous les jours. Un étudiant écrivait récemment: « J'ai eu de gros problèmes en automne dernier à l'université. J'avais échoué à un examen d'électronique pendant l'été et je risquais d'être mis à la porte. En septembre, j'avais encore échoué à deux reprises et je m'en voulais beaucoup. J'étais aussi furieux contre le professeur. Plus j'étudiais le sujet, moins je le comprenais. Après le troisième échec, je me suis mis à prier et j'ai pensé ceci: “Ce n'est pas le professeur qui est exigeant ni moi qui manque de connaissances; en réalité, l'un comme l'autre, nous exprimons Dieu, l'intelligence divine.” J'ai gardé cela à l'esprit en me rendant à l'examen. Cette fois-ci, j'ai pu déceler mes propres erreurs, les rectifier et démontrer ainsi que je comprenais. »

Un autre jeune homme écrit: « C'est un réel plaisir de lire au service ainsi que de préparer la Leçon biblique à la maison et de réfléchir au sens de la vie... Science et Santé opère une véritable révolution dans mon existence. »

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