« Je T'aime D'un Amour éternel; c'est pourquoi je te conserve ma bonté » (Jérémie). Je suis extrêmement reconnaissante envers Dieu qui m'a en effet manifesté Sa bonté en me conduisant à la Science Chrétienne.
Au début de notre mariage, je constatai que mon mari avait une grande vénération pour un certain livre, qui ne quittait pas sa table de nuit. Cet ouvrage contenait de très nombreuses pages cornées, beaucoup de lignes soulignées, de paragraphes marqués et d'annotations. Mon mari m'engagea à le lire. Je m'y efforçai, mais, à l'époque, le sens m'échappait.
Ce livre avait une histoire. Mon mari connaissait la Science Chrétienne depuis son enfance. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il avait été protégé au cours de huit années de combats et d'emprisonnement. Il ne s'était jamais trouvé dans une situation qui l'eût obligé à tirer sur des hommes. Détenu dans un camp de prisonniers de guerre, dans l'île de Rhodes, il écrivit à L'Église Mère, La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, pour demander qu'on lui envoie une Bible et un exemplaire du livre d'étude de la Science Chrétienne, Science et Santé de Mary Baker Eddy. Ce fut le premier colis à passer la censure du camp et à atteindre son destinataire. Le livre que mon mari gardait sur sa table de nuit était cet exemplaire de Science et Santé. Il n'est pas étonnant qu'il y fût si attaché !
A la naissance de notre fille, je fus saisie d'une très forte fièvre. J'éprouvais une grande crainte. Les médecins et les infirmières faisaient tout ce qu'ils pouvaient pour m'aider, mais ma peur et la fièvre ne cessaient d'augmenter. A ce moment-là, la jeune femme qui partageait la chambre avec moi me parla de la Science Chrétienne. Elle avait elle-même dû faire face à de très grandes difficultés. « Si ma grand-mère, qui vénère la Science Chrétienne, ne m'avait pas écrit chaque jour et ne m'avait pas envoyé des publications sur la Science Chrétienne, je ne serais plus en vie », me confia-t-elle. Pendant des mois de détresse, cette femme avait appris bien des choses sur Dieu et sur la nature réelle de l'homme en lisant ces écrits, et elle désirait maintenant me faire partager son trésor spirituel.
Elle me communiqua maintes vérités merveilleuses. Je m'efforçais de les saisir, mais j'étais incapable de comprendre de longues phrases à cause de la fièvre. La jeune femme me dit alors: « Pensez simplement "Dieu est Amour", cela suffit. » A l'instant même, j'eus l'impression qu'une bouée m'était lancée dans l'océan de crainte où je semblais plongée. Je m'y accrochai et, à chaque moment de veille, je gardai à l'esprit cette seule idée: « Dieu est Amour. » Il n'y avait plus la moindre place dans ma conscience pour la crainte. La fièvre disparut.
Je pus rentrer à la maison, mais le médecin me conseilla de poursuivre le traitement pendant au moins un an parce qu'il y avait des complications. Au cours des semaines qui suivirent, je parlai beaucoup des vérités de la Science Chrétienne avec mon mari, qui priait pour moi. (Je ne pris aucun médicament.) Je compris mieux la phrase « Dieu est Amour. » Je me rendis compte que Dieu est incapable de punir et que l'homme, l'image et la ressemblance de Dieu, est toujours parfait, toujours entouré de la sollicitude divine.
Lorsque, quatre semaines plus tard, je retournai, comme prévu, chez le médecin, celui-ci, après m'avoir examinée, s'exclama d'un air très étonné: « En vingt ans de carrière, je n'ai jamais vu cela ! Vous êtes en parfaite santé. Vous n'avez pas besoin de revenir. » Les mots ne sauraient exprimer la gratitude que j'éprouvais en rentrant à la maison avec ce message. C'était ma première guérison par la Science Chrétienne.
Cela fait maintenant des années que je suis membre de L'Église Mère et d'une filiale de l'Église du Christ, Scientiste. J'ai eu le privilège de servir mon église de nombreuses façons; j'ai suivi le cours de Science Chrétienne et j'ai eu bien des guérisons qui m'ont beaucoup apporté. Nombre d'entre elles se sont produites rapidement, certaines ont été instantanées; d'autres ont exigé beaucoup de patience et de persévérance, et m'ont obligée à surmonter la crainte, le doute et certains défauts. Je suis très reconnaissante envers les praticiens de la Science Chrétienne qui m'ont aidée, avec patience, à mieux comprendre que l'identité véritable de l'homme n'est pas matérielle mais spirituelle. Ma gratitude envers Dieu est immense.
Hambourg, Allemagne
