Un soir, je reçus un coup de téléphone d'une des amies de ma fille me disant que celle-ci avait été victime d'un accident de voiture. J'appelai une praticienne de la Science Chrétienne de notre ville et lui demandai de prier pour nous. Puis je me rendis sur les lieux de l'accident où j'appris que ma fille avait déjà été emmenée au service des urgences de l'hôpital. On était en train de lui faire des radios quand j'y arrivai. En me voyant entrer, elle me demanda tout de suite si la praticienne était là. J'appelai la praticienne et elle vint à l'hôpital.
Les docteurs me firent une description des blessures et des problèmes qu'ils prévoyaient. Ils m'avertirent des séquelles éventuelles que cela entraînerait par la suite. Pendant qu'ils attendaient les résultats des examens et des radios, la praticienne et moi entrâmes pour voir ma fille. La praticienne lui dit que Dieu était là tout près et qu'Il prenait soin d'elle. Elle lui cita certaine strophe d'un cantique de l'Hymnaire de la Science Chrétienne devant les docteurs et les infirmières qui écoutaient aussi. Il s'agissait du cantique 134:
De Ton amour environné,
J'ai Ta loi pour soutien;
Je vois Ta main partout régner
Et tout être en Ta main ;
Nous quittâmes la chambre pour continuer à prier. Dans la demi-heure qui suivit, chacun des trois docteurs de service sortit pour nous dire qu'aucune des difficultés qu'ils avaient prévues n'apparaissait. Les prédictions de blessures graves au dos et à la colonne vertébrale, de lésions internes, ainsi que de graves blessures à la tête, furent remplacées par des déclarations indiquant l'absence de danger. Les docteurs étaient visiblement soulagés de n'avoir à signaler que deux clavicules fracturées, une vertèbre écrasée et des lacérations au visage et sur le crâne.
Dans l'intervalle, toute l'atmosphère de la salle des urgences avait changé. L'anxiété et la crainte avaient cédé la place à la joie et à la gratitude chez tout le monde, y compris le personnel de l'hôpital. Ma fille avait gardé conscience; elle était gaie et bavardait avec le personnel.
Les docteurs continuaient cependant à s'inquiéter et ne voulurent pas laisser ma fille quitter l'hôpital avant une semaine. Mais aucun médicament ne lui fut administré et la praticienne continua à la traiter chaque jour par la priére.
Les pages 396 et 397 de Science et Santé de Mary Baker Eddy me furent tout particulièrement utiles, me montrant clairement combien il est nécessaire et important d'être obéissant et de s'attacher au sens spirituel de l'être afin d'établir l'harmonie.
Les progrès furent très rapides. Deux semaines après l'accident, ma fille participait à une distribution de prix dans son établissement et, peu après, elle termina son trimestre. Cinq semaines après l'accident, elle allait assister à un congrès national d'étudiants, à cinq mille kilomètres de là, voyageant seule et transportant tous ses bagages elle-même.
La guérison a été complète et permanente. Il ne lui est pas resté la moindre faiblesse physique; elle pratique avec enthousiasme toutes sortes de sports.
En même temps que cette guérison physique, il y en a eu une autre plus progressive, celle des rapports tendus qui existaient entre ma fille et moi. Quelque temps avant l'accident, nous ne cessions soit de nous heurter mentalement sur une question ou sur une autre, soit d'observer un silence absolu quand nos vues ne concordaient pas.
Au cours des mois qui suivirent, cette situation se modifia. Ma fille se montra moins rebelle, je fis preuve de moins de rigidité ou d'intolérance. Nous sommes maintenant plus ouvertes l'une à l'autre et nous respectons davantage nos points de vue mutuels. Ces rapports harmonieux continuent à s'affirmer et à nous bénir toutes les deux.
En tant que mère, j'ai appris, grâce à tout cela, à discipliner ma pensée et à m'attacher fermement au fait véritable que Dieu a créé l'homme spirituel, parfait et bon, à Son image et à Sa ressemblance, même si le tableau matériel s'acharne à me dire le contraire. L'homme est éternellement l'enfant de Dieu, toujours gouverné par la loi de Dieu. L'homme n'est pas victime de lois matérielles ni de croyances mortelles. Il est le reflet spirituel de Dieu et se meut constamment en harmonie avec la loi divine.
La strophe du cantique que j'ai mentionnée plus haut se termine ainsi: « Tu me guides par des sentiers / Où mon deuil en joie est changé. » Cela s'est avéré exact. Je suis profondément reconnaissante à Dieu de la guérison physique de ma fille, de son énergie inépuisable et de son activité incessante, ainsi que des rapports satisfaisants et harmonieux que nous avons maintenant. Mais, surtout, je suis vivement reconnaissante d'avoir, au cours de cette période, augmenté mon discernement et ma compréhension spirituelle de Dieu et de l'homme. Cette compréhension continue à être pour moi une source d'inspiration et un soutien.
La Science Chrétienne est dans notre famille depuis quatre générations. La vérité qu'enseigne cette Science a été notre médecin tout au long des années. Les enfants ont toujours eu d'excellents résultats scolaires et ont pratiqué intensément plusieurs sports. Quand des besoins se sont manifestés concernant la santé, le foyer, le travail scolaire ou les moyens de subsistance, ils ont été abondamment satisfaits par la prière. Notre foyer a bénéficié de guérisons de toutes sortes. Je suis vraiment très reconnaissante à Mary Baker Eddy qui a travaillé sans relâche et sans penser à elle-même pour communiquer sa découverte de la Science du Christ à toute l'humanité par ses écrits et en fondant l'Église du Christ, Scientiste.
Needham (Massachusetts)
U.S.A.
C'est de moi qu'il s'agit dans le témoignage ci-dessus et je confirme l'exactitude de ce qu'a relaté ma mère. Depuis cette guérison, j'ai commencé mes études universitaires. J'ai une vie très active, de nombreux cours et je participe à des sports d'équipe et des sports individuels. Je suis profondément reconnaissante de la compréhension accrue de la Science Chrétienne que cette guérison m'a aidée à acquérir et de toutes les guérisons qui, depuis mon enfance, m'ont amenée en toute sécurité là où je suis aujourd'hui.
