Lorsque J’étais Adolescente, j’avais adopté dans mes relations avec autrui une attitude qui était, si l’on peut dire, celle d’un « paillasson ». Je laissais tout le monde me marcher dessus. Quand je pensais que quelqu’un avait tort ou avait mal agi, je n’avais pas le courage de le lui dire.
A l’internat, j’étais dominée par ma compagne de chambre; lorsque je rentrais chez moi, j’étais dominée par mon petit ami. Quand je fus à l’université, mes « amis » les plus proches étaient très autoritaires. Ils exigeaient tout mon temps et toute mon énergie, mais ne faisaient pas grand cas de ce que je pensais ou ressentais. Tout ce qu’ils semblaient apprécier en moi, c’était que « j’écoutais bien ». Je gardais pour moi mes sentiments de frustration. Je n’étais pas satisfaite de moi-même, de ce que je faisais, de mon aspect, en fait je n’étais satisfaite de rien. J’allais bien à l’école du dimanche, mais je ne lisais pas la Leçon biblique hebdomadaire et je n’étudiais pas non plus la Bible ni les écrits de Mary Baker Eddy. Je n’aurais même pas demandé de l’aide à un praticien de la Science Chrétienne. Je souffrais simplement en silence.
A cette époque-là, une éruption apparut sur mes mains et mon bras gauche. Et chaque fois que j’étais agitée ou contrariée, les démangeaisons devenaient insupportables. Cependant, je ne faisais rien pour chercher à me guérir.
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