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L’atelier Une Église qui justifie le qualificatif de « chrétienne »

(première partie)

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1993


Nous Connaissons En général notre église filiale, ou, du moins, c’est ce que nous croyons. Mais si quelqu’un prononçait les mots « église filiale » et que nous devions dire tout ce qui nous vient à l’esprit, par quoi commencerions-nous ? Un certain style d’édifice ? la disposition de la salle ? les visages familiers aux services ? les salutations amicales ? les problèmes que pose le faible nombre de membres pour tous les postes à pourvoir dans les comités ?

Mais si quelqu’un nous demandait quelle est la vraie raison d’être spirituelle de notre église filiale, la réponse serait-elle aussi spontanée ?

Si tel n’est pas le cas, les propos rapportés dans cette rubrique peuvent beaucoup nous apporter.

La prière chrétienne scientifique a pour effet de préciser notre conception du but spirituel de l’Église, de lui donner une structure et une portée pratique. En nous dessillant les yeux, cette prière nous amène à discerner les preuves concrètes de la réalité et de la guérison divines, et elle nous pousse à agir.

L’influence d’une prière spécifique sur la vie de l’église n’est pas différente de ce qui se passe dans la guérison individuelle. Chacun en a fait l’expérience: on essaye d’abord de se débrouiller tant bien que mal, pensant n’être qu’un mortel (un mortel malade, qui plus est !), puis, grâce à la prière et au traitement, on se sent régénéré, car on se voit comme l’enfant pur et intact de Dieu. La perfection de l’être devient plus réelle, plus évidente, et la confusion ou la maladie font place à la guérison.

De la même façon, il nous faut voir nos églises prospères, actives, vivantes et tout à leur mission. La prière scientifique est nécessaire, bien sûr, pour mieux nous faire prendre conscience de cette Église-là, tout comme elle est nécessaire pour nous faire percevoir notre nature d’enfants de Dieu. Mais cela peut se faire, c’est même en train de se produire. On découvre des aspects merveilleux de l’Église, et, profondément ému, l’esprit déborde d’enthousiasme. Nous retrouvons des sentiments authentiques et le vrai sens de l’Église.

Les pages qui suivent offrent des preuves spirituelles de l’émergence de l’Église. On y découvre comment un sentiment de restriction fait place à la conscience d’une force nouvelle. Les résultats sortent de la routine: les enfants sont nourris spirituellement, de nouveaux liens d’amour se forgent avec la localité. Davantage d’amour, de nouvelles activités, une solidarité caractérisée par la guérison spirituelle, telles sont les composantes d’une Église qui justifie le qualificatif de « chrétienne ».


« Nous nous sommes mis à prier pour tous les enfants du monde »

A l’époque de Noël, nous avons reçu d’une église filiale, située dans le sud-ouest des États-Unis, l’enregistrement d’une conversation entre des membres occupant des postes au conseil d’administration de l’église et à l’école du dimanche. Ils n’étaient pas sûrs, disaient-ils, que cette bande puisse nous servir. Nous avons répondu qu’elle nous serait au contraire très utile ! En voici des extraits.

Il y a sept ou huit ans, notre école du dimanche était très peu active. Les membres ont tous décidé de prier pour soutenir cette activité. Ce qui est merveilleux, c’est que l’école du dimanche s’est alors développée.

Puis, un de nos membres a décidé d’amener à l’église, le mercredi soir, ses enfants, âgés de sept et huit ans. Cela a fait tache d’huile: d’autres parents ont eu envie d’amener les leurs. Les enfants eux-mêmes voulaient participer. Ils sont venus les uns après les autres, et maintenant un grand nombre d’élèves de notre école du dimanche assistent à la réunion tous les mercredis.

L’hiver dernier, de leur propre initiative, deux des élèves de douze ans ont demandé à devenir membres de l’église. Puis, un autre élève, âgé de treize ans, a fait sa demande pour devenir membre de L’Église Mère et a aussi manifesté le désir de devenir membre de notre église.

Le comité des candidatures a reçu chaque enfant séparément. Différentes questions leur ont été posées: « Pourquoi veux-tu devenir membre de l’église ? » « Qu’est-ce que cela va t’apporter ? » « Comment penses-tu pouvoir aider l’église financièrement, moralement et métaphysiquement ? »

Nous avons beaucoup prié au sujet de ces entrevues, parce qu’il nous semblait que ces enfants avaient là l’occasion d’apprendre ce qu’implique le fait de devenir membre et de déterminer leurs véritables mobiles. On leur a fait remarquer que ce n’était pas comme entrer chez les scouts. Leur engagement devait être plus profond. Le comité des candidatures a eu l’impression que ces enfants faisaient preuve d’une grande sincérité et qu’ils ne s’engageaient pas à la légère.

Depuis qu’ils sont devenus membres, ils participent au travail de l’église avec un grand enthousiasme. Ils apportent leur concours au comité d’accueil et à la garderie le mercredi.

Depuis plusieurs années, les membres de notre église travaillent ensemble sur divers sujets. Récemment, nous avons prié pour tous les enfants du monde. Les trois membres qui sont mineurs ont été très utiles pour cerner les besoins des enfants dans notre ville et dans les écoles. Nous avons eu une réunion pour conclure ce sujet, et les trois enfants l’ont présidée. Ils étaient très heureux qu’on le leur demande.

Les enfants apportent une réelle force, une réelle inspiration. Ils vont naturellement vers leur prochain. Ainsi, un garçon a offert à son oncle, qui est alcoolique, un exemplaire du livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy. Il lui a aussi donné le nom d’un praticien qui pourrait l’aider. L’oncle l’a écouté: il a confié depuis à la mère de l’enfant qu’il continue à lire Science et Santé et que cela l’aide beaucoup.

Un autre élève de l’école du dimanche amenait assez souvent un ami, âgé de quinze ans. Ce visiteur a assisté à une conférence et il est reparti avec un exemplaire de Science et Santé. Peu après, il a emporté son Science et Santé en Californie où il passait des vacances avec sa famille et un autre camarade. Ce dernier a vu Science et Santé et a demandé ce que c’était. Le garçon de quinze ans lui a répondu que c’était un livre qu’il lisait quand il se sentait déprimé. Son ami s’est mis à feuilleter le livre et s’est passionné pour cette lecture. Quand ils sont rentrés, il a contacté notre élève de l’école du dimanche, voulant, à son tour, se procurer le livre. Selon l’élève de l’école du dimanche, ce garçon avait la réputation de sortir beaucoup et de se livrer à des activités qui ne sont pas très morales. « C’est le dernier à qui j’aurais eu l’idée d’offrir un Science et Santé », a-t-il déclaré. L’ami a dit qu’il avait presque fini de lire le livre et qu’il voulait continuer à l’étudier. Je ne sais pas jusqu’où cela va aller, mais il nous semble que ces exemples montrent le potentiel de la prière et ce qui se passe tout naturellement quand on s’intéresse à l’éducation spirituelle des enfants.

Nous aimons beaucoup les enfants dans notre église, et les enfants aiment les adultes. Il existe une véritable camaraderie entre les membres et les enfants, et entre les grands élèves et les plus jeunes.

Ce n’est qu’un aperçu des résultats que nous avons observés depuis que nous prions consciemment pour tous les enfants du monde. Nous n’en sommes qu’au début.


« La Science Chrétienne facilite nos relations avec la localité »

Voici l’interview d’un Scientiste Chrétien qui représente son église filiale auprès d’une association ecclésiastique de sa ville.

Que fait cette association ?

C’est très varié. Par exemple, pendant la guerre du Golfe, l’association a organisé des services en semaine auxquels étaient invités tous les gens de la ville.

Nous avons eu un service spécial dans l’église de la Science Chrétienne un mardi soir. Le Premier Lecteur a lu des passages de la Bible et de Science et Santé, puis nous avons eu un moment pour des remarques.

Quatre-vingt à cent personnes de différentes églises sont venues. Plusieurs pasteurs m’ont affirmé que le service avait été très utile.

Quel genre de relations une église filiale peut-elle avoir avec sa localité ?

La Science Chrétienne facilite nos relations avec la localité. Ces relations font tout naturellement partie de la pratique de la Science Chrétienne. La Science Chrétienne tempère les pensées défensives ou agressives que nous entretenons à l’égard de notre localité.

Elle peut avoir le même effet sur les relations de l’église que sur celles des membres dans leur vie privée. Par exemple, elle me donne un sentiment plus profond de fraternité et d’amour que je peux ensuite transmettre à d’autres. Je n’ai pas toujours été Scientiste Chrétien. Cette religion a changé ma vie du tout au tout. Je ne suis plus le même qu’avant.

Attendons-nous à ce que notre pratique de la Science Chrétienne change notre localité, tout comme elle transforme notre vie. Les progrès constatés dans cette ville, savoir la diminution des antagonismes et une plus grande ouverture à l’égard de la Science Chrétienne, ne se seraient jamais produits si nous avions voulu pousser, forcer ou « faire comprendre ».

Cela fait trois ans que je représente notre église. Je suis arrivé à un moment très intéressant. Dans une ville voisine avait lieu le procès très médiatisé d’un couple de Scientistes Chrétiens; il y avait donc beaucoup d’opposition à la guérison par la Science Chrétienne. L’un des pasteurs se montrait très hostile. Lors d’une réunion, répondant à des questions, j’ai été amené à parler pendant une demi-heure du pouvoir de la prière. A la fin, un pasteur m’a invité à redire la même chose à ses paroissiens. Le pasteur qui s’était montré hostile a beaucoup apprécié mon exposé qui a modifié, m’a-t-il dit, sa façon de voir les choses.

Quels ont été les effets de la participation de votre église à cette association ?

Les gens de l’association me taquinent en disant que je suis celui qui les remet sur les rails spirituels. Il nous arrive de parler de sujets qui n’ont pas grand-chose à voir avec notre mission. Parfois, je le leur fais remarquer: « Mes amis, ne sommes-nous pas ici pour élever le niveau de conscience spirituelle au bénéfice de toute la localité, pour aider les gens à trouver Dieu ? » Ce genre de remarque les amène à apprécier davantage la position de la Science Chrétienne. Nos activités sont devenues plus conformes à notre mission spirituelle. Depuis que je fais partie de l’association, nous donnons un service d’Actions de Grâces œcuménique chaque année, ce qui permet à tous les gens de la ville de s’unir pour remercier Dieu.

Au cours des discussions, on m’interroge souvent sur la position de la Science Chrétienne. Par exemple, la mairie avait demandé aux églises de participer à un forum sur la sexualité, le SIDA et les préservatifs dans les lycées. L’association m’a demandé de présenter la position des églises en son nom.

Lors d’une des réunions, on m’a demandé mon opinion sur la guérison spirituelle et j’ai parlé de certaines choses que j’avais vécues.

Vous voulez parler de guérison ?

Exactement ! J’ai évoqué brièvement ce qui m’est arrivé lors d’un accident de voiture sur l’autoroute, et ils ont voulu en savoir davantage. J’avais été transporté à l’hôpital et l’équipe des médecins m’expliquait que si jétais en vie, cela tenait du miracle, parce que, selon les sens matériels et le diagnostic médical, mon corps était dans un piètre état: mes organes étaient trop endommagés et j’avais perdu énormément de sang. Je suis sûr que si je m’étais appuyé une seule seconde sur autre chose que le pouvoir de Dieu, je serais mort. Or, non seulement j’ai survécu, mais j’ai même été complètement guéri. Je leur ai donc parlé de l’importance d’avoir confiance en Dieu, parce que c’est efficace; ce que nous avons vécu prouve ce que peut faire une confiance totale en Dieu.

Lorsque je suis entré dans cette association d’ecclésiastiques, la Science Chrétienne y était assez mal connue. Je constate maintenant de plus en plus l’accueil favorable qu’on lui fait. On ne place plus cette religion à l’écart des autres.

Nous sommes acceptés. Mais l’important, c’est que nous sommes acceptés tels que nous sommes. En fait, l’action de l’association a évolué pour poursuivre un objectif nettement plus spirituel, qui montre le caractère pratique de la spiritualité.

Même si la Science Chrétienne ne participe pas à toutes les activités de l’association, il n’y a pas de ressentiment. C’est accepté. Cette prise de position en faveur de la spiritualité a apporté beaucoup d’harmonie au sein même de l’association; nous nous apprécions davantage les uns les autres. Tous ces progrès se sont accomplis dans un bel esprit de fraternité.

Interview du président d’un comité d’ouverture sur l’extérieur

Pourquoi votre église filiale at-elle formé un comité d’ouverture sur l’extérieur ?

Cela faisait un certain temps que le nombre des membres de notre église déclinait. On ne voyait pas de nouvelles têtes à la salle de lecture ni à l’église. Le conseil avait du mal à trouver les membres nécessaires au fonctionnement des comités, pour assumer les tâches qui exigent un engagement régulier. Il semblait régner une certaine léthargie et une certaine apathie, alors qu’il était si important de soutenir l’église.

Qui faisait partie du comité ?

Plusieurs personnes dont le poste avait un rapport avec cette ouverture sur l’extérieur: le surintendant de l’école du dimanche, la bibliothécaire de la salle de lecture, le président du comité de soutien des périodiques, etc.

Saviez-vous quel allait être votre but ?

C’était simplement de nous réveiller, de redonner du tonus à notre engagement dans l’église et de tendre la main aux gens de la ville.

Je me rappelle bien notre première réunion. C’était très intéressant: plus nous échangions des idées et essayions d’écouter les directives de l’Entendement, et plus revenait l’idée de travailler au sujet des procès [dans lesquels des Scientistes Chrétiens étaient poursuivis pour avoir recouru à la prière afin de guérir leurs enfants]. Nous nous rendions compte que le déroulement de ces affaires affectait notre église, la localité, l’État et tout le mouvement de la Science Chrétienne. Il ne s’agissait plus seulement d’un nombre de membres qui s’amenuise, mais de l’effort déployé par l’entendement mortel pour rabaisser la guérison chrétienne.

Qu’est-ce que votre comité a décidé de faire ?

Nous nous sommes d’abord donné pour tâche de lire certains textes. Chacun de nous a lu en entier, avec beaucoup d’attention, la brochure « Freedom and Responsibility » [Liberté et responsabilité], qui traite de la façon dont les Scientistes Chrétiens soignent leurs enfants.

Nous avons aussi décidé de lire chaque jour le chapitre de Science et Santé intitulé « Le magnétisme animal démasqué ». Si nous ne pouvions pas lire tout le chapitre chaque jour, nous en lisions au moins une page ou un paragraphe. Nous pensions que cela nous permettrait de déceler ce qui cherchait à miner notre mouvement, notre église, notre comité, et d’apporter la guérison grâce à la prière qui reconnaît l’impuissance du mal devant la totalité de Dieu.

Cette discipline quotidienne, qui consistait à prier scientifiquement pour « manier » le magnétisme animal, a été des plus stimulantes ! Ainsi, quand nous avons vu plus clairement que l’erreur, ou le mal, est impersonnelle, elle a perdu le pouvoir de nous menacer ou de nous terroriser. Cela nous a apporté beaucoup de lumière et d’espoir.

Ensuite, chacun a dressé une liste des guérisons qu’il avait obtenues. Cela a été formidable de faire ce retour en arrière, de se souvenir de toutes ces guérisons et de voir combien elles étaient nombreuses. Cela montrait bien l’ampleur des œuvres de guérison accomplies au sein de notre église filiale.

Ce travail a-t-il porté ses fruits ?

Absolument. Cela s’est ressenti d’abord au sein même du comité. Je suis sûr que, d’une façon ou d’une autre, chacun s’est dit: « Je suis tout à fait capable de donner, et mes prières peuvent influer dès maintenant sur ce qui arrive à notre Cause bien-aimée. »

Au début, nous avons presque été surpris par ce qui est arrivé à la salle de lecture et à l’école du dimanche: l’activité y augmentait de façon notable. Comme nous parlions, lors d’une de nos réunions, du merveilleux pouvoir de la prière, un membre du comité a remarqué: « Oui, c’est formidable, et cela montre que nous faisions bien mal notre travail jusque-là ! » Nous avons fait des progrès très nets dans notre façon de prier pour l’église.

Peu après la formation de notre comité, de façon tout à fait inattendue, différentes personnes sont venues à la salle de lecture: elles passaient simplement dans la rue ou elles avaient entendu parler de la Science Chrétienne par quelqu’un qui avait fréquenté l’association des Alcooliques anonymes, ou autre chose. L’intéressant dans l’histoire, c’est qu’auparavant, lorsque les gens entraient, ils restaient un petit moment ou ils emportaient des publications et revenaient ensuite une ou deux fois, mais c’était tout. Maintenant, certains visiteurs continuent de venir à la salle de lecture et ils assistent à nos services.

Je suis arrivé de bonne heure à notre conférence, pour participer à l’accueil, et quand je suis entré et que j’ai vu tous ces sièges, je dois admettre que j’ai pensé tout d’abord: « On ne va pas avoir besoin de tant de chaises ! » La deuxième pensée est venue aussi vite: « Avec tout le bon travail accompli, pourquoi pas ? » Eh bien, non seulement tous les sièges ont été occupés, mais il a encore fallu ajouter à l’arrière des chaises pliantes. De nombreux membres n’ont pas hésité à inviter des gens... qui sont effectivement venus !

Qu’avez-vous retiré personnellement de ce travail ?

Je vis ma religion d’une façon bien plus naturelle. Je le remarque dans les petites choses. Par exemple, je ne cache plus le titre de mon Christian Science Sentinel quand je le lis dans un endroit public. Je ne me sens plus aussi intimidé quand on me pose des questions sur la Science Chrétienne.

Personne ne sera surpris d’apprendre que tous les membres du comité ont eu des guérisons, et même des guérisons de maux tenaces; elles nous ont semblé étroitement liées à notre travail au sein du comité. Plus d’un praticien de la région a remarqué que la pratique dans notre ville suscite un regain d’intérêt: davantage de personnes se rendent dans les bureaux des praticiens pour en savoir plus sur le traitement par la Science Chrétienne. Nous en sommes extrêmement reconnaissants.

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