Quand J'étais Au Lycée, j'ai été monitrice de colonie de vacances dans un camp de filles. Le camp se situait au bord d'un lac, mais il était suffisamment près de la mer pour que nous puissions y passer toute une journée de temps en temps. Cette sortie avait en général beaucoup de succès. Nous retrouver sur la plage et rompre avec la routine des activités et des repas réglés du camp nous plaisait beaucoup.
Notre première excursion avait bien commencé. Mais, sur la route du retour, quelques fillettes se sont plaintes de coups de soleil. Comme il avait fait très chaud, il n'y avait là apparemment rien d'anormal. Mais, à l'arrivée au camp, la situation s'était aggravée. Dans la soirée, plusieurs enfants se sentaient mal. Au moment du coucher, il y avait tant de petites malades qu'il ne restait plus de place dans l'infirmerie et qu'elles ont été renvoyées dans leur bungalow pour la nuit.
L'infirmière du camp a rassemblé les monitrices et leur a expliqué ce qu'il fallait faire au cas où une fillette de leur équipe serait malade dans le bungalow. Elle a ajouté que plusieurs docteurs étaient venus et qu'il s'agissait, selon eux, d'une réaction à une trop forte exposition au soleil. Après son départ, j'ai été saisie de peur. Je ne me sentais pas très bien moi-même et je m'inquiétais pour ma petite sœur qui se trouvait dans un autre bungalow.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !