Voici quelques extraits de lettres envoyées l’année passée par de nouveaux membres. La lecture des missives qui accompagnent souvent les demandes d’admission à L’Église Mère est vivifiante. Cette année, les nouveaux membres qui se sont unis à l’Église venaient de cinquante-six pays différents. On comptait parmi eux le premier membre de L’Église Mère au Bénin (Afrique), le premier membre de Roumanie depuis 1980, et les premiers nouveaux membres de Cuba et du Honduras depuis plusieurs années.
Nombre d’entre eux sont des élèves de l’école du dimanche de la Science Chrétienne qui s’engagent avec enthousiasme à soutenir la guérison spirituelle. Ils vivent en Afrique, en Asie, en Europe, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud.
Bien qu’elles proviennent des quatre coins du monde et soient rédigées dans des langues différentes, les lettres qui émanent des nouveaux membres et de leurs répondants parlent souvent des mêmes choses: la joie profonde que procure la découverte de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, la gratitude que font naître les guérisons spirituelles obtenues grâce à l’étude de la Science Chrétienne, le désir de faire connaître à d’autres la guérison chrétienne. Nous pensons que les lecteurs du Héraut apprécieront leur fraîcheur et leur enthousiasme.
Lettres de nouveaux membres
« Quand je pense que l’année passée, à pareille époque, je ne savais rien de la Science Chrétienne, et que maintenant c’est l’élément le plus important de ma vie ! Je me souviens de ce que j’ai ressenti lorsque la Vérité a commencé à poindre en moi, lorsque j’ai eu pour la première fois Science et Santé en ma possession... Je ne peux que remercier Dieu de cette bénédiction. J’ai l’impression de compter beaucoup pour L’Église Mère, comme elle compte beaucoup pour moi. »
États-Unis
« En lisant Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, j’ai soudain émergé des ténèbres pour pénétrer dans une éclatante lumière. Science et Santé m’aide à mieux comprendre la Bible. Je n’avais jamais bien su comment aimer mon prochain comme moi-même, mais, grâce à la Science Chrétienne, je sais maintenant que l’amour n’a ni limites ni frontières et que, par-dessus tout, l’amour n’a pas de couleur. »
Nigeria
« J’ai entendu parler de la Science Chrétienne il y a cinq ans... J’ai eu l’impression d’avoir trouvé quelque chose qui parlait de Dieu de façon si simple, si directe, si pure, que je n’ai pas tardé à me demander pourquoi je ne l’avais pas connue plus tôt. Tout semblait si simple ! Et pourtant, les personnes qui m’entouraient n’avaient jamais su me parler de Dieu de cette façon ! Au bout de quelques jours, j’ai acheté le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé, et j’ai entrepris de le lire. Cela m’a pris six mois. Ensuite, j’ai accepté Dieu dans ma vie de façon si totale que je suis aujourd’hui membre de L’Église Mère. »
Brésil
« Il y a plusieurs années, je cherchais à capter des émissions scientifiques avec ma radio à ondes courtes... Un jour, grâce à Dieu, j’entendis un programme dans lequel le mot « Science » était très souvent prononcé. C’était Le Héraut de la Science Chrétienne. Je pensai qu’on y parlait d’une nouvelle science. Or, cette émission me fit comprendre que la matière est temporelle, que l’Esprit est éternel, et que l’homme est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, spirituel et éternel. En approfondissant le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé de Mary Baker Eddy, j’ai maintes fois pu démontrer la sollicitude toute-puissante de notre Père-Mère Dieu. »
République Dominicaine
« La Science Chrétienne avait influencé ma pensée dans ma petite enfance... Bien plus tard, alors que la Science Chrétienne était interdite à Berlin-Est et qu’un mur semblait séparer toutes choses, la valeur de ce que j’avais appris juste après la Deuxième Guerre mondiale m’apparut avec une grande clarté... Un examen médical annuel, subi dans le cadre de mon travail, révéla que j’avais une maladie qui pouvait s’avérer fatale... Je compris alors l’intérêt de la prière intensive, et ce que signifie « être vigilant ». Je me tournai avec humilité vers l’Amour tout-puissant, vers Dieu... Au bout de quelques mois, l’erreur apparemment si inquiétante était surmontée. Aucun médecin, aucun médicament ni aucune intervention chirurgicale n’avait opéré cette guérison, que je dois à la Science Chrétienne seule, c’est-à-dire à la Toute-puissance divine. Un an plus tard, un nouvel examen ne révéla aucun symptôme. »
Allemagne
« En 1989, ma santé se détériora. Je souffrais de rhumatisme dans les genoux... J’ai décidé d’aller avec un ami voir un Scientiste Chrétien qui habitait notre ville. Nous avons prié, et c’est ainsi que j’ai commencé à étudier la Science Chrétienne. J’ai été guéri du rhumatisme en un mois. »
Cameroun
Lettre d’un répondant: « Il a trouvé la Science Chrétienne en prison. Il y a six mois qu’il est en liberté surveillée, et il assiste régulièrement aux services [d’une filiale]. Il explique qu’un problème de dos, que les médecins de la prison avaient déclaré incurable, a été guéri alors qu’il était encore en prison. »
États-Unis
« Je considère que ma qualité de membre de L’Église Mère m’inclut dans un mouvement religieux de dimension mondiale, et cela devient un défi lorsque je prends conscience de l’urgente nécessité d’être à la hauteur des injonctions de notre Guide et Maître: “Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.” Ou encore: “Guérissez les malades, ressuscitez les morts...” Il me paraît évident que c’est grâce à la générosité d’autrui que j’ai trouvé la lumière. Il est donc tout à fait indispensable que mon travail permette à d’autres personnes qui cherchent la lumière de la trouver. »
Nigeria
Lettre d’un répondant: « Cette personne souffrait d’une lésion au dos consécutive à un accident de la circulation... Pendant une pause de midi... elle s’est trouvée en face de la salle de lecture et quelque chose l’a poussée à entrer. Elle a dit à la bibliothécaire: “Je ne sais pas ce que je fais là.” Celle-ci a répondu: “Moi je le sais ! Elle lui a parlé avec amour et lui a prêté un exemplaire de La Science Chrétienne: un siècle de guérisons. La lésion au dos a été guérie de manière permanente ce soir-là pendant qu’elle lisait ce livre... [Cette amie] a probablement distribué plus d’exemplaires de Science et Santé que deux églises filiales réunies ! L’amour chrétien et la sollicitude qu’elle témoigne à son prochain émerveillent tous ceux qui la connaissent. »
États-Unis
Lettre d’un répondant: « J’aimerais préciser que [ce jeune étudiant] a passé ses vacances d’hiver à réfléchir de manière plus spirituelle au rôle qu’il pourrait jouer à l’avenir pour soutenir l’institution de l’église. J’ai été très heureux de l’apprendre. »
États-Unis
Si l’étude de la Science Chrétienne prend de plus en plus de place dans votre vie, il est peut-être temps d’envisager de devenir membre de L’Église Mère. Si vous vous sentez prêt à franchir cette étape, vous pouvez obtenir une formule d’admission auprès de tout praticien inscrit dans The Christian Science Journal ou dans Le Héraut de la Science Chrétienne, dans une salle de lecture, ou en écrivant directement à la Secrétaire de l’Église, à l’adresse suivante: Clerk of The Mother Church, The First Church of Christ, Scientist, 175 Huntington Avenue, A–172, Boston, MA 02115–3187 U.S.A. Les admissions ont lieu deux fois par an. Les demandes doivent parvenir à la Secrétaire avant le 15 octobre ou le 15 mai.
Questions et réponses sur la pratique
Qui peut devenir praticien de la Science Chrétienne ? — Toute personne qui met en pratique les enseignements de Christ Jésus et de la Science Chrétienne telle qu’elle est présentée dans le livre d’étude, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, prouvant ainsi que le pouvoir de Dieu « guér[it] les malades, purifi[e] les lépreux, ressuscit[e] les morts, chass[e] les démons » (Matthieu).
La pratique est-elle réservée à quelques privilégiés ? — La Science Chrétienne enseigne que chacun peut suivre les traces de Christ Jésus. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé: « Il est possible — c’est même le devoir et le privilège de tous, enfants, hommes et femmes — de suivre en quelque mesure l’exemple du Maître en démontrant la Vérité et la Vie, la santé et la sainteté. »
Un enfant peut-il aider à guérir les autres ? — Un enfant peut-il aimer ? Un enfant peut-il être obéissant ? L’amour et l’obéissance furent les caractéristiques de la vie de Jésus, et ils continuent d’avoir un rôle de catalyseur dans la guérison. Le travail de guérison n’a aucun rapport avec l’âge.
Puis-je travailler à temps partiel, ou suivre des cours, et faire paraître quand même mon nom comme praticien dans The Christian Science Journal ou dans Le Héraut de la Science Chrétienne à l’intention du public ? — Mary Baker Eddy nous a donné des indications très précises concernant les inscriptions dans le Journal et dans le Héraut. Chaque membre de l’Église accepte de pratiquer la Science Chrétienne, mais il faut abandonner toute autre activité professionnelle pour être officiellement inscrit (voir Manuel de l’Église, Art. XXV, sect. 9).
Peut-on travailler dans une salle de lecture ou remplir d’autres fonctions dans une église filiale ? — Le soutien de l’activité de sa filiale est un aspect vital de la pratique de la Science Chrétienne. Mais les praticiens inscrits dans le Journal et dans le Héraut doivent être attentifs à l’Article XXIII, section 11. Si un poste dans une filiale requiert la majeure partie du temps et des pensées d’un praticien, il pourrait devenir moins disponible et cela doit être pesé avec soin.
Les praticiens doivent-ils avoir un bureau indépendant de leur domicile ? — C’est une question de choix individuel et de conditions locales. Les personnes qui recherchent les services d’un Scientiste Chrétien doivent pouvoir se rendre facilement chez le praticien. Chacun doit prier pour trouver le cadre adapté à sa pratique.
Comment répondre aux besoins financiers ? — Un praticien a dit un jour: « Le seul revenu dont j’aie jamais disposé, et le seul dont j’aurai jamais besoin, c’est le revenu des idées spirituelles. » En effet, sans de telles idées, nous sommes bien pauvres. Nous devons renverser ce que prétend le monde, c’est-à-dire que, à l’instar des autres professions, la pratique de la Science Chrétienne est une question d’argent. C’est faux ! L’argent n’a jamais acheté le privilège de suivre Christ Jésus, ce privilège est gratuit et accessible à chacun. L’article sur la pratique à plein temps et les ressources du Héraut de juin 1993 aborde cette question de manière spécifique.
Quelle est la procédure à suivre pour être inscrit dans le Journal ou dans le Héraut ?
1. Tout membre de L’Église Mère peut demander un formulaire à l’adresse suivante:
The Christian Science Publishing Society
Journal and Herald Card Department, P–422
One Norway Street
Boston, MA 02115–3122 U.S.A.
2. Il recevra alors un formulaire contenant des directives sur la façon d’obtenir des références et des témoignages de guérisons accomplies grâce à son travail de prière, ainsi que d’autres informations utiles.
3. Une fois rempli, le formulaire sera renvoyé au Journal and Herald Card Department de La Société d’Édition de la Science Chrétienne.
4. Les témoignages seront examinés, pour s’assurer que le candidat a bien effectué des guérisons.
5. On prendra contact avec les personnes qui se portent garantes du candidat et avec son professeur de Science Chrétienne (ou avec le secrétaire de son association) afin de s’assurer de sa moralité.
6. Un entretien aura lieu avec le candidat pour déterminer s’il est bien prêt à être inscrit.
7. Lorsque tout sera en ordre, la demande sera envoyée pour approbation au Conseil de Fidéicommissaires de La Société d’Édition de la Science Chrétienne.
8. Les personnes dont la candidature est acceptée en seront informées par une lettre du Conseil de Fidéicommissaires.
9. Chaque demande est traitée individuellement. Certaines prennent plus de temps que d’autres, mais toutes sont soigneusement examinées, dans un esprit d’amour.
Le service des inscriptions dans le Journal et le Héraut, ainsi que le service des praticiens au bureau de la Secrétaire se feront toujours un plaisir de répondre à vos questions.
Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez appeler en P.C.V. le (617) 450–2000 (le [800] 343–7155 depuis les U.S.A. et le Canada), ou écrire à l’adresse suivante: Clerk of The Mother Church, The First Church of Christ, Scientist, Member Services A–172, 175 Huntington Avenue, Boston, MA 02115–3187 U.S.A.
Entretiens avec des praticiens inscrits depuis peu dans les périodiques
Une praticienne des États-Unis:
Al’université, je m’étais sentie mal à l’aise à l’égard de la religion, y compris de la Science Chrétienne, et j’avais décidé de voir comment d’autres personnes abordaient les choses, d’essayer de trouver des réponses en cherchant dans d’autres voies. J’étais parvenue à un point où ma vie me semblait des plus confuses; j’étais parvenue à un point où ma vie me semblait des plus confuses; j’étais troublée et ne savais pas quelle direction suivre. A un moment où j’étais vraiment très déprimée, ce fut comme si Dieu me disait: « Je ne te laisserai pas t’égarer. » J’ai répondu: « Je veux bien, mais maintenant, qu’est-ce que je fais ? » La réponse ne s’est pas fait attendre: « Engage-toi jusqu’au bout, étudie toute la leçon et pas seulement la moitié, va à l’église. » [La « leçon » est la leçon biblique indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne.] Je me suis donc mise à étudier, je suis allée à l’église, et j’ai entrepris des démarches pour suivre le cours de Science Chrétienne.
Plus tard, alors que j’enseignais dans un village du Botswana, j’ai connu des moments très difficiles. L’agitation était très forte, je me sentais désespérée. Ma vie dans le village était difficile, et je me suis tournée vers Dieu de tout mon cœur. Comme je priais pour savoir comment aller de l’avant, une idée m’est venue: « Tiens des réunions de témoignage du mercredi soir ! » Et c’est ce que j’ai fait. Je n’ai pas fait de publicité à leur sujet, et elles n’avaient pas toujours lieu le mercredi, mais chaque semaine, sans exception, je faisais une lecture; puis, soit je pensais à des guérisons que j’avais obtenues, soit je les décrivais par écrit avant d’exprimer ma gratitude. A la même époque, j’écoutais les services de L’Église Mère sur les ondes courtes. Mon amour pour l’Église augmentait: je percevais si bien son activité, son universalité ! Plus j’embrassais l’idée de l’Église, en y consacrant mes pensées, plus la pratique à plein temps de la Science Chrétienne prenait pour moi de l’importance. C’était comme si rien d’autre ne comptait.
J’avais toujours aimé la pratique de la guérison chrétienne, et cet amour a grandi au fil des années. Je pensais: « Il me faut découvrir comment répondre aux besoins du monde. » Je me souviens en effet que, dès mon enfance, je me sentais concernée par la nécessité d’aider le monde. Ce n’était peut-être pas conscient, mais, en y repensant, je me rappelle que, plusieurs fois, il s’est produit un événement qui a fait mûrir en moi la décision de m’engager dans la pratique.
J’étais toujours renvoyée au fait que Dieu est Tout, que Dieu est l’Amour, et que seule une connaissance de ce fait peut apporter une véritable réponse aux problèmes du monde. J’avais soif de cohérence et de paix, mais il ne me suffisait pas qu’elles se manifestent dans ma propre vie. Je ne peux me contenter de mener une vie confortable, j’ai besoin d’un but dans la vie. Et la pratique me donne ce but.
Un autre praticien des États-Unis:
J’ai passé de longues années dans l’enseignement, et j’ai compris de mieux en mieux à quel point il est important de pratiquer la Science Chrétienne, où que je sois et quoi que je fasse. Lorsqu’il fut clair qu’il était temps de quitter l’enseignement et de m’engager dans une autre voie, une idée s’imposait à moi: ce changement devait être un pas en avant, quelque chose qui m’apparaisse vraiment comme un progrès. La seule chose que je considérais comme un progrès, que j’estimais plus que celle que je faisais alors, dans laquelle je voyais un don de soi plus élevé et qui m’obligerait à grandir spirituellement, c’était la pratique à plein temps de la Science Chrétienne.
Après avoir quitté mon emploi, j’ai voyagé quelque temps en Europe avec ma famille. Je voyais cela comme une sorte de préparation à la pratique. Pendant ce voyage, nous avons visité de nombreuses églises filiales. J’ai été très impressionné par le dévouement, l’amour et le dynamisme de leurs membres, par la force et l’inspiration nécessaires pour pratiquer la Science Chrétienne et maintenir une église filiale active dans certains pays. De retour chez moi, j’ai pensé qu’il était temps de m’engager.
Auparavant, j’avais été si occupé par mon travail que je n’avais pas pu me donner autant que je le désirais à l’église, ni explorer toutes les possibilités qui s’offrent aux membres d’une église filiale. Jusqu’à un certain point, je crois bien avoir été un Scientiste Chrétien un peu endormi en ce qui concerne le travail pour l’église. Ce n’était pas que la Science Chrétienne fût secondaire dans ma vie, mais je me satisfaisais en quelque sorte de peu. Quelqu’un assimila un jour de tels membres à ceux qui se laissent tirer, en opposition à ceux qui poussent. Après avoir vu certaines églises d’Europe, je me suis dit: « Comparé à ces gens-là, tu te laisses un peu trop tirer! Il serait temps que tu te mettes à pousser! »
Avant d’entrer dans la pratique, tout au long de ma vie professionnelle, j’avais compris qu’il n’existait qu’un seul véritable moyen de guérir et de résoudre les problèmes, un seul moyen clair, sûr et universel: le christianisme pratique. C’est à cela que le monde aspire désespérément. Je le comprenais, et j’estimais qu’il m’incombait de faire quelque chose. Devenir praticien, c’était faire face à cette responsabilité. Je ne me chargeais pas d’un poids, car je savais pouvoir aller jusqu’au bout de ce que j’entrevoyais de cette responsabilité et des occasions de progrès qui l’accompagnaient. J’étais sûr que Dieu veillerait sur moi, et Il l’a fait.
Un praticien du Canada:
C’est vers 1978 que j’ai entendu pour la première fois parler de la Science Chrétienne. J’étais à la recherche de quelque chose, j’explorais toutes sortes d’ouvrages sur la métaphysique et je lisais la Bible, mais sans trop la comprendre. Je me sentais frustré de ne pas percevoir la vérité qui se trouve dans les Écritures. Puis j’ai compris qu’il avait vraiment été possible à Jésus et à ses disciples d'accomplir les « miracles » qui nous sont rapportés.
Le livre d'étude de la Science Chrétienne, Science et Santé de Mary Baker Eddy, m’a été remis par une tante. J’ai commencé à le lire, mais j'en contestais les idées. Un groupe de Scientistes Chrétiens se réunissait dans les environs, et ma tante m’a invité à me joindre à eux. J'ai continué à discuter les mots ou la « lettre » de la Science Chrétienne, mais il m'était impossible de résister à son esprit. Je voyais se produire des guérisons, et je ne pouvais rien objecter à cela. Puis, lentement mais sûrement, ma pensée s'est ouverte à la signification de la Science Chrétienne et de Science et Santé. Je me suis bientôt rendu compte que nous vivions une période similaire à celle de Jésus et des apôtres. Les merveilles qui s’étaient produites jadis se produisent aujourd’hui. Je me suis mis aussitôt à pratiquer en me guérissant moi-même et en guérissant les membres de ma famille. Ce qui m’impressionnait le plus, ce n’était pas d’observer les résultats, mais de savoir que c’était là la vérité, et que les résultats ne faisaient que le prouver. Dès lors, j’ai désiré devenir praticien de la Science Chrétienne à plein temps, et j’ai suivi le cours de Science Chrétienne en 1981.
Je ne cherchais pas à être guéri, mais à comprendre Dieu, à comprendre ce qui est réel. J’avais l’ardent désir d’aider les autres. Même avant de découvrir la Science Chrétienne, j’avais ce profond désir d’aider et de réconforter. C’est probablement l’Amour divin. C’est une aspiration qui a de très profondes racines. Je reçois ma récompense chaque fois que quelqu’un qui a un problème, qui souffre, est réconforté et guéri grâce à la Science Chrétienne. Je suis si reconnaissant à Dieu qui me permet d’aider ainsi les gens.
Un praticien d’Allemagne:
J’étais architecte, et au bout de quelque temps, je me suis avisé qu’il était grand temps de faire profiter les autres de tout ce dont j’avais bénéficié grâce à la Science Chrétienne et à Dieu. J’ai alors dit tout simplement: « Père, je désire Te remercier, je désire être là pour Toi. C’est là mon but. » Depuis des années, je me contentais de prier pour des membres de la famille, mais cela ne me suffisait plus, parce que je pensais qu’un praticien devait être disponible pour le public. Or j’ai appris que, pour être inscrit comme praticien dans le Journal, je devais abandonner mon autre activité.
Une fois libre, j’ai travaillé à la salle de lecture de mon église filiale. Des étrangers passaient, qui désiraient des renseignements sur la Science Chrétienne, et on a fait de plus en plus appel à moi. Je devais chaque jour utiliser la Science Chrétienne.
Parfois, lorsque je prie à propos d’un sujet précis, quelqu’un m’appelle peu après, qui a besoin d’aide dans ce domaine. Je peux vous en donner un exemple. Une femme m’a appelé pour me demander si j’accepterais de l’aider, et elle a décrit certains symptômes contre lesquels je luttais également. J’aurais pu lui dire: « Adressez-vous à quelqu’un d’autre, je me débats avec le même problème. » Mais je lui ai répondu que j’allais l’aider, et j’ai dû rire après avoir raccroché le téléphone. Le lendemain, j’étais guéri, et elle a appelé deux jours plus tard pour dire qu'elle l’était aussi.
L’initiative de se tourner vers Dieu en prière et le désir de pratiquer la Science Chrétienne sont individuelles. J’ai pu observer les différentes pressions exercées par mon ancienne profession. Elle m’enfermait. Je désirais en sortir, être libre, mais les gens continuaient à me demander: « Ne pourriez- vous pas faire juste ceci? Ne pourriez-vous pas faire juste cela? » Je rencontrais une résistance dont je n’avais jamais été conscient auparavant, et dont je devais m’affranchir. Les choses se présenteront d’une façon différente pour chaque personne qui désire entrer dans la pratique, mais le plus important c’est l’amour pour autrui, la gratitude pour ce que l’on a reçu grâce à la Science Chrétienne, et la joie. Il n’y a pas de recette, c’est toujours une démarche individuelle.
Extrait de l’Article XXX, section 7 du Manuel de L’Église Mère de Mary Baker Eddy
« JE PRÉCONISE QUE CHAQUE MEMBRE DE CETTE ÉGLISE S’EFFORCE DE DÉMONTRER PAR LA MANIÈRE DONT IL PRATIQUE LA SCIENCE CHRÉTIENNE QU’ELLE GUÉRIT LES MALADES RAPIDEMENT ET COMPLÈTEMENT, PROUVANT AINSI QUE CETTE SCIENCE EST TOUT CE QUE NOUS AFFIRMONS A SON SUJET. »
Extrait d’une lettre que Mary Baker Eddy a adressée à James Neal, le 28 janvier 1897
« UN VÉRITABLE GUÉRISSEUR SCIENTIFIQUE OCCUPE LE POSTE LE PLUS HAUT QUE L’ON PUISSE ATTEINDRE DANS CETTE SPHÈRE D’EXISTENCE. SON ALTITUDE DÉPASSE DE BEAUCOUP CELLE DE PROFESSEUR OU DE PRÉDICATEUR; IL COMPORTE TOUT CE QUI EST DIVINEMENT ÉLEVÉ ET SAINT. »
    