Au cours des années qui se sont écoulées depuis mes premiers pas en Science Chrétienne, j’ai reçu avec reconnaissance de nombreux bienfaits. J’aimerais parler ici de trois guérisons.
Après une chute, je fus emmenée dans une maison de soins pour Scientistes Chrétiens, où l’on prit soin de moi avec dévouement pendant la guérison de ma jambe, qui était visiblement cassée. Je souffris très peu, mais, une fois l’os ressoudé, la jambe avait cinq centimètres de moins que l’autre.
Je priai pour guérir ce problème par la Science Chrétienne, utilisant les vérités spirituelles que l’on trouve dans la Bible et dans les différents écrits de Mary Baker Eddy. J’appris par cœur un paragraphe de Science et Santé avec la Clef des Écritures et y pensai sans cesse: « Les courants calmes et forts de la vraie spiritualité, dont les manifestations sont la santé, la pureté et l’immolation du moi, doivent approfondir l’expérience humaine, jusqu’à ce que l’on voie que les croyances de l’existence matérielle ne sont qu’une simple tromperie, et que le péché, la maladie et la mort cédent la place pour toujours à la démonstration scientifique de l’Esprit divin et à l’homme de Dieu, spirituel et parfait. » Je compris que ces « courants calmes et forts » ne viennent pas de nos facultés personnelles, mais de l’Amour divin toujours présent, c’est-à-dire Dieu.
Au bout de quelque temps, j’arrivai à me débrouiller à l’aide d’un déambulateur. Puis, un jour, je constatai que les deux jambes étaient identiques. Il n’y avait eu aucune intervention mécanique: la prière seule avait accompli la guérison.
J’ai aussi été guérie de la toux et du rhume, qui m’obligeaient chaque année à passer plusieurs semaines à la maison. Cette guérison se produisit sans aucune prière spécifique, mais fut le résultat de ma croissance spirituelle.
La troisième « guérison » est celle d’un manque d’argent chronique au moment de payer les factures courantes. Mon mari était décédé alors que nos enfants étaient encore petits. Je dus donc assumer seule les responsabilités d’un foyer et pourvoir à l’éducation des enfants. Je trouvai un travail qui couvrit nos besoins immédiats. Nous avions toujours assez à manger et un toit sur la tête, mais nous vivions de façon très modeste, sans pouvoir faire la moindre économie.
Je désirais entreprendre la pratique à plein temps de la Science Chrétienne. Un jour, enfin, il me resta deux cents dollars à la banque, une fois toutes mes factures payées. Je fis une demande pour être inscrite dans The Christian Science Journal, et la réponse fut positive. Je me mis avec joie au travail, certaine que nos fonds seraient suffisants. Et ils le furent ! L’énoncé suivant de Science et Santé fut amplement confirmé dans mon existence: « L’Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours. »
Au cours de ce processus de renaissance spirituelle, j’ai accepté de renoncer aux critiques et à un certain sens de l’humour qui minimisait les facultés et les réalisations d’autrui. Nous devons abandonner de telles tendances afin de mieux comprendre la nature spirituelle de l’homme. Je suis heureuse d’avoir pu y parvenir.
Ces guérisons, et bien d’autres, obtenues au fil des ans m’emplissent de gratitude.
Carmel (Californie), U.S.A.
