La grâce de la danse repose sur le courage et le travail. Dans les longues heures d’exercices, dans la perfection des mouvements obtenue en revenant aux principes de base,
voit des symboles profonds. Kristen fait partie du corps de ballet de Louisville dans le Kentucky, aux États-Unis. Dans l’interview qui va suivre, elle parle des leçons spirituelles qu’elle tire de son travail de ballerine.Parlez-nous de ce que représente le travail de danseuse: répétitions, exercices, etc., qui précèdent le lever du rideau. — Lorsque les gens assistent à un ballet, ils voient ce qui se déroule sur scène et je pense qu’ils ne se rendent pas toujours compte de tout ce qui s’est passé avant. Quand nous montons une représentation, sur une période de répétitions qui durera quatre semaines, quinze jours seront consacrés à la chorégraphie. Les événements se succèdent très vite. Il faut travailler avec les chorégraphes, dans des délais très courts. Il faut apprendre vite et bien les mouvements et retenir toutes les corrections, tous les changements, surtout si l’on ne doit pas répéter cette partie-là avant plusieurs jours.
Je me rappelle qu’une fois, il y a quatre ou cinq ans, on m’avait donné tout un rôle à apprendre en peu de temps. Les figures et le rythme étaient très complexes. Au bout de deux heures, on s’est aperçu qu’on ne m’avait pas appris le bon rôle. J’ai dû rentrer chez moi avec un enregistrement de la musique pour refaire le travail. J’étais très tentée de penser que j’étais à bout de forces. J’ai dû lutter contre cette pensée. J’ai essayé de voir que la fatigue peut être surmontée par la force spirituelle. J’ai travaillé les mouvements et, le jour suivant, j’étais prête.
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