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« Ce concept plus étendu de l'esprit et du pouvoir du christianisme »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1992


Lorsqu'on Entrevoit ne serait-ce qu'une lueur de la dimension supérieure du christianisme — un christianisme ni limité ni alourdi par le matérialisme — on constate que la religion prend vie. Une attitude routinière, des actes accomplis par simple devoir se transforment en cédant à des inspirations nouvelles. Ce qu'a affirmé Jésus semble littéralement s'accomplir: « Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie » (Jean).

Dans un article publié par un bulletin religieux, un évêque de l'Église épiscopale écrit qu'il s'est soudain rendu compte que la guérison chrétienne devait être considérée comme une réalité vivante. Après avoir assisté à une série de conférences données par Mme Agnès Sanford, méthodiste réputée pratiquant la guérison chrétienne, il évoque en ces termes sa prise de conscience: « Ce fut pour moi et pour quelques autres un moment assez traumatisant lorsqu'elle conclut en faisant remarquer, avec douceur mais sans équivoque, que si nous n'étions pas prêts à croire aux promesses de Dieu qui nous ont été données par Jésus-Christ dans le Nouveau Testament, nous pouvions fort bien ne pas être à notre place... Je compris qu'il me fallait aborder mon ministère d'une façon nouvelle... que je devais m'efforcer de prier avec une hardiesse que je n'avais jamais possédée auparavant. Il me fallait oser croire que le Dieu qui créa toutes choses pouvait accomplir toutes choses... oser croire que la volonté de Dieu est que Ses enfants soient bien et en bonne santé... »  Maurice M. Benitez, « The Bishop's Column », The Texas Episcopal Churchman, février 1990.

Mary Baker Eddy, qui a découvert et fondé la Science Chrétienne, parla un jour de développer un concept plus étendu du christianisme. Elle fit ce commentaire dans l'une de ses leçons bibliques figurant dans Écrits divers: « Le prochain pas à faire pour l'esprit clérical, c'est d'admettre que tous les chrétiens qui suivent les commandements de notre Seigneur et de Son Christ, la Vérité, soient à juste titre appelés Scientistes, et que nul ne suit son commandement dans sa totalité sans ce concept plus étendu de l'esprit et du pouvoir du christianisme. "Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais" est une déclaration radicale et sans équivoque du droit et du pouvoir qu'a le christianisme de guérir, car cela manifeste le Christ et inclut la compréhension des capacités et du pouvoir spirituel de l'homme. »

C'est la Science de l'être — la vérité absolue que Dieu, l'Esprit, crée et exprime chaque aspect de Sa création, y compris l'homme, et que les circonstances matérielles ne sont pas la réalité — qui élargit tant la vision qu'on a du christianisme. Cela rend à nouveau possible les guérisons qui étaient naturelles à l'aube de l'ère chrétienne. L'entendement humain pense en général en termes de capacité personnelle et se demande s'il peut accomplir telle ou telle chose. Mais l'expérience spirituelle réelle est bien différente de ce que conçoit l'entendement mortel. La guérison effective de la maladie ne procède pas de quelque aptitude ou connaissance personnelle, mais elle est suscitée par le concept plus étendu d'un Dieu qui est vraiment Dieu, qui possède le pouvoir et la suprématie qu'on Lui attribue naturellement. En vérité, la Science Chrétienne fait clairement comprendre que l'Entendement divin est le guérisseur du corps.

Lorsque cette influence de la Science, qui est la réapparition du Christ, la vraie idée de Dieu, commence à se faire sentir dans la pensée, cela rétablit l'harmonie, rend la santé. L'Amour divin semble plus réel, plus tangible et plus actif qu'auparavant. En fait, il semble que ce soit la chose la plus importante de l'univers. D'autre part, la situation qui paraissait si réelle, voire inévitable, apparaît sous son vrai jour. Le sens obscur et erroné des choses se révèle être, non pas substance, mais une erreur de perception qui ne tient pas compte de la puissante réalité de l'Amour divin.

Mais pourquoi la guérison de la maladie et du péché, alors que l'humanité fait face à des problèmes si importants ? En premier lieu, la maladie et le péché demeurent les problèmes les plus importants du monde. De toute évidence, Christ Jésus ne pensait pas qu'il y eût quoi que ce soit d'égoïste dans le fait de guérir les malades. C'était pour lui le moyen naturel de faire connaître le pouvoir de Dieu. Il apprit à ses disciples que la guérison de ceux qui souffrent constitue le point de départ. Loin d'être une limite, cela constitue une base à la conviction grandissante que les lois de Dieu peuvent se démontrer par des œuvres « plus grandes » dans le monde entier. C'était, et c'est, la marque immuable du christianisme originel véritable.

Depuis quelques années, j'étais profondément engagé dans un travail à plein temps pour l'église. Pendant cette période, deux problèmes physiques sans rapport entre eux se manifestèrent et durèrent plusieurs années. La gravité des deux problèmes menaçait de me contraindre à cesser mon travail du jour au lendemain. J'avais eu des guérisons en me traitant moi-même par la Science Chrétienne et j'avais également guéri des membres de ma famille, mais ma pratique de la Science Chrétienne pour autrui était occasionnelle.

Je compris peu à peu que, parallèlement au traitement par la prière que je me donnais à moi-même, il me fallait m'engager plus avant dans la pratique « publique » de la Science Chrétienne, tout en étant amené à poursuivre mon travail pour l'église. Je vis que c'était une compréhension consciente et étendue du pouvoir pratique du christianisme scientifique qui était le fondement essentiel de tout le reste. Ma pratique de la guérison devint plus efficace et, en même temps, les troubles physiques que j'avais fait miens m'impressionnèrent de moins en moins. La façon dont la Science du christianisme explique le fonctionnement de l'univers semblait de plus en plus vraie et évidente, et les difficultés physiques furent complètement surmontées.

Dans Christian Science: A Sourcebook of Contemporary Materials (Documents d'actualité sur la Science Chrétienne), on trouve l'interview d'un Scientiste Chrétien qui est historien. A la question de savoir si Mary Baker Eddy considérait la guérison comme la force vive de la Science Chrétienne, il répondit: « Absolument ! Nous partageons infiniment, bien entendu, les principes essentiels auxquels adhèrent les vrais chrétiens de toutes confessions. Mary Baker Eddy écrit: "A mesure que les siècles avanceront en spiritualité, on verra que la Science Chrétienne ne s'écarte en aucune façon de l'orientation des autres confessions chrétiennes, si ce n'est par une plus grande spiritualité."

« Mais elle parle également de la nécessité absolue pour notre Église de soutenir la guérison considérée comme "la caractéristique principale de sa confession". »

L'intérêt accru du public pour la Science Chrétienne et l'extension des activités de la Société d'Édition exigent toujours davantage que chaque membre garde à l'esprit cette caractéristique principale. L'appréciation et l'engagement constants de chaque membre à l'égard de la révélation de la Science de l'être sont indispensables. Reconnaître en paroles certains éléments de la Science Chrétienne, mais admettre comme fondamentalement nécessaire et plus ou moins réel un monde matériel avec ses lois, ce serait une contradiction qui ferait paraître la guérison de plus en plus impossible. Mais, comme le concept de vie dans la matière est le tableau mental subjectif d'un prétendu entendement mortel, et non la vision qui jaillit irrésistiblement de la découverte spirituelle, le matérialisme ne peut ni étouffer ni subordonner le christianisme pratique. Notre connaissance croissante de l'univers de l'Esprit que révèle la Science Chrétienne nous élève et nous fait progresser grâce à « ce concept plus étendu de l'esprit et du pouvoir du christianisme ».

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