Qui n’aimerait disposer de plus de lumière, d’une plus grande clarté dans les moments de doute ? En quête de la lumière, nous trouvons parfois utile de savoir ce qu’ont vécu ceux pour qui « la lumière se lève dans les ténèbres », comme le déclare le Psalmiste. Cette rubrique présente des récits susceptibles d’aider ceux qui sont à la recherche de solutions nouvelles. Ils sont anonymes afin de donner à leurs auteurs la possibilité de parler librement d’attitudes et de styles de vie antérieurs qui peuvent considérablement différer des valeurs auxquelles ils sont maintenant attachés. Par nécessité, les faits rapportés ici se télescopent dans le temps et leur relation ne prétend pas être complète. Mais ces récits donnent une idée de la grande diversité des chercheurs et de la façon dont la lumière du Christ, la Vérité, renouvelle, réoriente et régénère l’existence.
Une Soif Spirituelle innée pousse certaines personnes à vouloir mieux comprendre Dieu. D’autres recherchent la paix de l’esprit au sein de difficultés familiales ou professionnelles. Pour ma part, j’ai cherché à me libérer de la souffrance physique et me suis tournée vers Dieu en dernier ressort.
Fort occupée à élever mes trois fils, je n’avais aucun souci majeur, jusqu'au jour où je me suis fait mal au cou dans un accident de ski. Cela ne m’a guère gênée tout d'abord, mais j'ai eu ensuite des migraines de plus en plus fréquentes. J’ai subi une radiographie, qui a révélé une lésion. Au bout d’un certain temps, j’ai renoncé aux calmants, car ils parvenaient de moins en moins à me soulager. Mes migraines se sont aggravées au point que la douleur semblait me priver des joies de la et de famille, et j’en suis venue à souhaiter la mort.
C’est dans cette extrémité qu’une amie m’a rappelé la possibilité d'avoir recours à la guérison chrétienne. Cette amie était Scientiste Chrétienne. J’étais convaincue de l’existence de Dieu, mais Il m’avait toujours paru éloigné. Le moment semblait maintenant venu d’essayer la prière.
Mon amie m’a emmenée un mercredi soir à une réunion de témoignage dans une église de la Science Chrétienne. En y pénétrant, j’ai eu le sentiment d’arriver dans un oasis. La gentillesse et la chaleur des membres m’ont beaucoup impressionnée. Les vérités spirituelles que j’entendais semblaient si merveilleuses qu’elles en étaient presque difficiles à supporter.
J’ai demandé à mon amie comment trouver un praticien de la Science Chrétienne qui saurait prier efficacement pour moi. Elle m’a donné un exemplaire du Christian Science Journal, dans lequel figure une liste des praticiens. Le lendemain, j’ai pris rendez-vous avec l’un d’entre eux. Lors de ma visite, le praticien m’a parlé de Dieu, de ma nature réelle, spirituelle, m’expliquant que l’existence mortelle — une existence séparée de Dieu, la Vie éternelle — était un rêve. J’ai demandé au praticien de prier pour moi et nous avons convenu de nous retrouver à la même heure la semaine suivante.
Le lendemain, je me suis réveillée avec ma douleur habituelle, et comme Dieu était mon dernier recours et qu’Il ne m’avait pas guérie, je me suis mise à pleurer. Je me sentais seule, sans aide aucune. Alors, tout en pleurant, je me suis dit que j’avais quand même de nombreuses raisons d’être reconnaissante, notamment un bon mari, trois beaux garçons, une maison agréable. Quoi que me réserve l’avenir, Dieu avait été bon pour moi et je pouvais Lui faire confiance.
J’ai pensé que la douleur ne devait pas m’empêcher de vivre, aussi me suis-je mise à coudre une robe que j’envisageais de porter pour l’anniversaire de mon fils aîné qui allait avoir vingt et un ans. Coudre à la machine représentait un exercice pénible, mais je sentais que je ne devais pas me laisser décourager. Quand est venu le moment d’essayer la robe, je me suis rendu compte que la douleur avait disparu. Je n’osais pas y croire. J’ai même décidé d’attendre le lendemain pour en parler à mon mari, pour bien m’assurer que j’étais guérie.
Le lendemain matin, je me suis réveillée, consciente d’être environnée de la lumière et de l’amour de Dieu; je n’avais jamais rien éprouvé d’aussi merveilleux. Ce sentiment de la présence de l’Amour divin et la joie et I’émerveillement que j’en éprouvais sont impossibles à décrire. Comme je me sentais parfaitement aimée, en sécurité et bel et bien guérie par Dieu, tout doute et toute crainte s’évanouissaient à la lumière de la certitude spirituelle. Je me suis levée et j’ai pris ma Bible que j’ai ouverte au hasard; mes yeux sont tombés sur ce passage de l’Apocalypse: « Voici... J’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer. »
Cela s’est passé il y a huit ans et je n’ai jamais eu de rechute.
J’ai entrepris l’étude de la Science Chrétienne avec le désir ardent de comprendre les lois divines de la Vie et de la guérison. Dès lors, je m’en suis remise à la prière pour toutes les questions de santé. L’année suivante, je suis devenue membre de l’église de la Science Chrétienne à laquelle mon amie m’avait emmenée.
J’ai eu de nombreuses guérisons par la suite. Certaines ont été rapides, d’autres ont pris davantage de temps. Je suis très reconnaissante de voir que Dieu nous amène à Le comprendre. Ma compréhension de la Science de l’être et mon affection pour les autres se sont développées à mesure que je reconnaissais que nous sommes tous bien-aimés, tous un avec Dieu, et qu’aucune opinion contraire ne peut troubler cette réalité.
Le mari de l’auteur de cet article a ajouté ce qui suit: « Tout en n’étant pas Scientiste Chrétien moi-même, je suis heureux de confirmer la guérison décrite par ma femme. Le problème qu’elle avait au cou avait fini par faire partie de notre vie et ma femme avait essayé tous les moyens possibles de se soulager avant d’avoir recours à la prière.
« Au début, quand je l’ai vue chercher le soulagement dans la prière, j’étais assez sceptique, mais les résultats sont là. »