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Aimer Son Prochain

Il est tout naturel d’aimer ceux qui vivent autour de nous. Le véritable amour dont on entoure sa famille s’étend aussi à ses voisins et à toute la société. Cette rubrique se propose d’expliquer comment un point de vue spirituel permet d’aider à résoudre les problèmes qui se posent à la collectivité moderne.

Aimer Son Prochain

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1992


Pendant près de vingt ans, j’ai travaillé dans l’administration d’une école où beaucoup de parents d’élèves exerçaient des professions libérales et suivaient de très près l’éducation de leurs enfants. Puis, je me suis sentie poussée à quitter ce poste. J’ai accepté la direction d’une école et d’une crèche qui étaient très différentes et où la plupart des enfants étaient issus de milieux défavorisés. Parmi les parents se trouvaient des mères célibataires de quatorze ou quinze ans, des alcooliques, des drogués et des bourreaux d’enfants.

Dans mon bureau, un après-midi, je réfléchissais aux élèves et à l’environnement social de mon ancienne école lorsque je me suis dit soudain: Dieu connaît-Il la différence entre des enfants d’avocats, d’alcooliques, de docteurs ou de drogués ? Non ! Si l’on considère l’identité spirituelle réelle des enfants, Dieu est le vrai Père-Mère de chacun d’eux. Il n’existe en fait qu’une seule famille, la famille de l’homme tel que Dieu l’a créé.

Les parents de la nouvelle école ne venaient pas aux réunions parents-professeurs. Nous nous sommes tous concertés pour trouver un moyen de joindre ces parents. Nous avons cherché à exprimer aux familles, de façon tangible, le profond intérêt que nous leur portions. Nous avons essayé de mieux les connaître, de savoir ce dont ils avaient besoin et nous avons apporté des changements à notre programme. Nous avons donné des bains aux bébés qui en avaient besoin, lavé le linge de certains enfants et envoyé des sandwiches dans les foyers où nous savions qu’il n’y avait rien à manger.

J’ai prié diligemment pour être plus réceptive. Christ Jésus était « ému de compassion ». Mon rôle consistait à aimer les aitres comme Dieu les aime. Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy écrit: « L’Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours. » L’Amour divin nous indique toujours le chemin. Notre amour grandissant pour Dieu entraîne un amour gradissant pour les autres. J’ai pour savoir qu’en réalité, il n’y a pas intoxiqués, pas de dépendance à l’égard de ce qui est nuisible. L’Amour nous entoure constamment.

Les parents ont répondu de façon positive. Beaucoup ont indiqué qu’ils souhaitaient apporter des changements à leur vie et nous avons engagé un dialogue. Nous avons aussi vu se dessiner de réels progrès.

Un après-midi, par exemple, un père est venu chercher son fils âgé d’un an. Je ne l’avais jamais vu avant et la fiche d’inscription de l’enfant stipulait qu’on ne devait, sous aucun prétexte, permettre au pére de sortir son fils de l’établissement. Le regard de cet homme s’est porté rapidement vers la fenêtre, puis vers ;a porte qui donnait sur la cour de récréation, puis sur moi qui bloquias la sortie. Je n’avais pas le temps de prier longuement, mais seulement de savoir qu'il n’y a pas le temps de prier longuement, mais seulement de savoir qu’il n'y a qu'un seul Entendement divin, Dieu, qui protège et soutient Ses idées. Lorsque j'ai regardé le père, je ne l'ai pas vu comme un homme qui voulait s'enfuir avec son enfant, lui faire du mal ou nuire à quiconque, mais comme l'image et la ressemblance spirituelle de Dieu. Au bout d'un court instant, le père a dit: « Merci de votre grande bonté » et il est parti tranquillement. Par la suite, il est revenu souvent à l’école, pendant l’heure de son déjeuner, pour passer un moment avec son fils.

Deux fois, j’ai dû appeler les autorités afin de prendre des photos qui puissent servir de preuve des sévices qu’avait subis un enfant de deux ans. La mère savait que je l’avais dénoncée et elle s’est mise à m’en vouloir. Pendant cette période, j’ai prié avec davantage de ferveur pour le bien de tous les enfants maltraités et je me suis efforcée de soutenir le mieux possible cette famille tourmentée. Au bout de plusieurs mois, la mère a quitté l’homme qui avait battu son enfant et une solide amitié s’est établie entre nous.

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