Pendant près de vingt ans, j’ai travaillé dans l’administration d’une école où beaucoup de parents d’élèves exerçaient des professions libérales et suivaient de très près l’éducation de leurs enfants. Puis, je me suis sentie poussée à quitter ce poste. J’ai accepté la direction d’une école et d’une crèche qui étaient très différentes et où la plupart des enfants étaient issus de milieux défavorisés. Parmi les parents se trouvaient des mères célibataires de quatorze ou quinze ans, des alcooliques, des drogués et des bourreaux d’enfants.
Dans mon bureau, un après-midi, je réfléchissais aux élèves et à l’environnement social de mon ancienne école lorsque je me suis dit soudain: Dieu connaît-Il la différence entre des enfants d’avocats, d’alcooliques, de docteurs ou de drogués ? Non ! Si l’on considère l’identité spirituelle réelle des enfants, Dieu est le vrai Père-Mère de chacun d’eux. Il n’existe en fait qu’une seule famille, la famille de l’homme tel que Dieu l’a créé.
Les parents de la nouvelle école ne venaient pas aux réunions parents-professeurs. Nous nous sommes tous concertés pour trouver un moyen de joindre ces parents. Nous avons cherché à exprimer aux familles, de façon tangible, le profond intérêt que nous leur portions. Nous avons essayé de mieux les connaître, de savoir ce dont ils avaient besoin et nous avons apporté des changements à notre programme. Nous avons donné des bains aux bébés qui en avaient besoin, lavé le linge de certains enfants et envoyé des sandwiches dans les foyers où nous savions qu’il n’y avait rien à manger.
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