Ce Matin, J’ai Fait plus de quinze cents mètres à la nage. C’était une manière d’exprimer ma gratitude envers Dieu; c’était aussi la preuve d’une guérison par la Science Chrétienne que j’avais obtenue peu de temps auparavant.
Il y a de cela plusieurs années, il me fallut abandonner la natation parce que mon bras était douloureux et se fatiguait vite. Pourtant, le fait de moins m’en servir ne lui redonna pas de la force et le mal ne fit qu’empirer. Peu après, je découvris que j’avais une grosseur à la poitrine; elle semblait grandir rapidement. J’eus très peur. Je fis part à mon mari de tout cela et il m’apporta beaucoup de soutien et de réconfort. Tous les deux, nous décidâmes d’avoir recours à Dieu par la prière.
De temps en temps, je demandai à un praticien de la Science Chrétienne de m’aider par la prière. Il accepta de prier pour moi et me suggéra de lire certains passages de la Bible et de Science et Santé de Mary Baker Eddy.
J’étudiai la ligne de raisonnement qui se dégageait des paroles et des œuvres de Christ Jésus. Cela m’amena tout droit à la source même de l’être, Dieu, sans Lequel « rien de ce qui a été fait n’a été fait » (Évangile selon Jean). Dieu, l’Esprit, ne saurait créer une tumeur, ni une faiblesse dans mon bras, ni de la crainte. Tout cela, en vérité, n’avait pas été créé.
Je me rendis compte que je comptais beaucoup pour Dieu. Je suis Son enfant. Il aime bien trop les Siens pour les abandonner à la crainte, à la douleur, à la maladie ou au péché. Il nous délivre du mal, de tout mal. J’avais le droit de revendiquer ma véritable identité, expression spirituelle parfaite de l’Entendement divin, Dieu, qui a formé toute la création et a déclaré qu’elle était bonne.
Un des passages indiqués par le praticien était le suivant: « Dites la vérité à l’erreur sous quelque forme qu’elle se présente. Les tumeurs, les ulcères, les tubercules, l’inflammation, la douleur, la déformation des articulations ne sont que des ombres du rêve de l’existence humaine à l’état de veille, de sombres images de la pensée mortelle, qui s’enfuient devant la lumière de la Vérité » (Science et Santé). Je ressentais sans aucun doute le besoin de cette « lumière de la Vérité », aussi, avec courage et pour obéir à cette injonction, déclarai-je la vérité.
Je passai des jours et des nuits à prier. Ces prières n’avaient pas toujours un « Mon Père céleste » au début ni un « Amen » à la fin; ce n’était pas non plus une série de petites pétitions qui s’enchaînaient l’une après l’autre comme les grains d’un chapelet. Il s’agissait plutôt de nier la maladie, le péché et, oui, même la mort, pour affirmer la bonté, la constance et la toute-présence de l’Amour divin qui nous guide. Souvent, ma prière prenait la forme d’une écoute obéissante, ou d’une réflexion sur le Principe parfait et son expression parfaite. Cela me réconfortait et diminuait la douleur comme la crainte.
Et puis, un matin, alors que j’étais dans le jardin, j’admirais un bel iris blanc bien épanoui. La lumière qui le traversait produisait un rayonnement lumineux. Soudain, il me vint l’idée suivante: « Mais Dieu produit le même effet en moi ! » Je fus stupéfaite par la simplicité et la magnificence de cette idée et je sus que j’étais guérie.
C’était bien vrai. Peu après, les symptômes disparurent et je retrouvai mes forces. Je ne peux remercier Dieu de nous avoir donné la Bible et la Science Divine, le Consolateur, qu’en Lui rendant grâce chaque jour en célébrant la Vie — la Vie même, qui n’a ni commencement ni fin mais qui nous embrasse tous dans son rayonnement intemporel.
Livermore (Californie), U.S.A.
